Ronéo

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Neurologie C6
M. BERTHELOT
Le 28/01/09 à 15H30
LUSCAN Romain
Tronc cérébral : Les noyaux
des nerfs crâniens
Ce cours n’avait pas de plan, pas de diapo. C’est un cours difficile dont les notions
compliquées ont été mal expliquées. J’ai essayé de faire de mon mieux…
Intro :
Le tronc cérébral est un grand lieu de passage puisqu’il est l’intermédiaire entre le cerveau
et la moelle spinale. En arrière de celui-ci se trouve le cervelet.
Au niveau du tronc cérébral il y a 3 étages avec de haut en bas : - le mésencéphale
- la protubérance
- le bulbe
Le tronc cérébral contient les noyaux des nerfs crâniens. Dans ces noyaux, on trouve les
corps cellulaires des nerfs crâniens. Si on détruit un de ces noyaux, on perd la fonction du nerf
correspondant. De ces noyaux partent donc les nerfs crâniens qui sortent ensuite du tronc
cérébral.
Les nerfs crâniens peuvent avoir une seule fonction (motrice ou sensitive) ou plusieurs
fonctions.
Un nerf crânien qui a une seule fonction a un seul noyau dans le tronc cérébral, alors qu’un
nerf qui a plusieurs fonctions a autant de noyaux qu’il a de fonctions (s’il a 5 fonctions, il aura
5 noyaux différents)
I)
L’anatomie du tronc cérébral
a) Comparaison entre anatomie de moelle spinale et anatomie du tronc cérébral
La moelle épinière est composée de la substance grise qui contient les corps cellulaires.
Dans la moelle spinale la substance grise est continue de haut en bas alors que dans le tronc
cérébral, cette substance grise va être fractionnée en plein de petits morceaux dans un sens
transversal et longitudinal. Par exemple le faisceau pyramidal traverse le tronc cérébral et
participe au fractionnement de la substance grise.
La substance grise dans la moelle est compacte, en arrivant au niveau du tronc cérébral, elle
va se séparer pour donner 6 colonnes et va être segmentée transversalement donnant ainsi
naissance aux noyaux des différents nerfs crâniens.
Le 4ème ventricule qui a une forme de losange participe à la différence entre le tronc cérébral
et la moelle spinale.
En effet dans la moelle spinale on observe la substance grise avec ses cornes antérieures et
postérieures et au centre le septum médian.
Dans le tronc cérébral, le 4ème ventricule est en plein milieu et sépare donc les structures
(cf schéma ci-dessous).
Dans un premier temps nous allons faire 3 schémas : le premier est une coupe transversale au
niveau de la moelle épinière, le deuxième est une coupe transversale au niveau du tronc
cérébral et le 3ème schéma est une vue postérieure du 4ème ventricule.
Sur la vue postérieure du 4ème ventricule, on dessine le mésencéphale au dessus car des
noyaux s’y trouvent.
Le 4ème ventricule a une partie protubérantielle et une partie bulbaire.
On dessine aussi la moelle épinière car on verra que le nerf XI sort au niveau médullaire donc
on aura un noyau pour le XI au niveau de la moelle.
b)
Localisation des noyaux des nerfs crâniens
Sur le schéma de la moelle épinière traçons un trait (qui est en fait l’axe de la substance
grise) pour savoir où les structures de la moelle se retrouvent au niveau du tronc cérébral.
On trace ce trait sur le schéma du tronc cérébral, on sait maintenant où se trouve la substance
grise dans le tronc cérébral. Les noyaux des nerfs crâniens se trouvent donc sur cette ligne.
On peut comparer la localisation des noyaux dans le tronc cérébral et dans la moelle.
Dans la moelle, ce qui est dans l’axe de la corne antérieur est une région où l’on trouvera des
noyaux moteurs. De même ce qui est dans l’axe de la corne postérieur sera une région où l’on
trouvera des noyaux sensitifs.
Maintenant on va placer sur ces schémas les noyaux des nerfs crâniens.
On commence par placer sur les coupes les 6 colonnes de substances grises.
Rappel : Ces colonnes sont dues à la segmentation de la substance grise dans le tronc
cérébrale.
Pour le schéma de la moelle épinière :
- au niveau de la corne antérieure on trouve 2 colonnes qui correspondent aux parties motrices
(puisque sont dans la corne antérieure).
La motricité comme la sensibilité sont séparées en 2 parties : les nerfs crâniens sont de 2
types : branchiaux et somitiques. Les nerfs somitiques correspondent à ceux qui vont aller au
milieu du visage (œil, langue) alors que les nerfs branchiaux vont à la périphérie du visage.
De plus, les nerfs somitiques sont des nerfs simples qui n’ont qu’un type de fonction (il y a
une exception).
Les 2 colonnes au niveau de la corne antérieure sont :
- la colonne motrice branchiale
- la colonne motrice somitique
- entre la corne antérieure et postérieure se situent les noyaux des nerfs qui ont plusieurs
fonctions, ce sont les nerfs végétatifs. Il s’agit de
- la colonne motrice végétative
- la colonne sensitive végétative.
- au niveau de la corne postérieure on va avoir les colonnes sensitives :
- la colonne sensitive somitique
- la colonne sensitive branchiales
Récapitulatifs sur le nom des différents colonnes : d’antérieur en postérieur on a :
1 : colonne motrice branchiale
2 : colonne motrice somitique
3 : colonne motrice végétative
4 : colonne sensitive végétative
5 : colonne sensitive somitique
6 : colonne sensitive branchiale
On fait correspondre la localisation des colonnes dans la moelle dans le tronc cérébrale. Ces
colonnes restent sur la ligne que l’on a tracée.
On place les noyaux des nerfs crâniens au niveau de la vue postérieure du 4ème ventricule.
Sur cette vue on a aussi les 6 colonnes mais on voit la segmentation de ces colonnes et donc
les différents noyaux. Une fois que l’on sait où sont les noyaux des nerfs on peut exactement
savoir la localisation d’une lésion du tronc cérébral en fonction du nerf qui est déficitaire.

La colonne motrice somitique est la plus centrale (comme on peut le voir sur la coupe
transversale du tronc cérébral). Dans cette colonne on trouve les noyaux des nerfs
somitiques moteurs : III, IV, VI, XII et une partie du XI répartis ainsi :
- dans la partie mésencéphalique on trouve les noyaux des nerfs III et IV
- dans la partie protubérantielle inférieure, le noyau du nerf VI
- dans la partie bulbaire, le noyau du XII qui descend très bas jusqu’en dessous du plancher
du 4ème ventricule.
- dans la moelle on trouve un noyau du XI

La colonne sensitive somitique contient le noyau du nerf VIII qui est un nerf
uniquement sensitif. Le noyau de ce nerf est à cheval sur bulbe et protubérance et
forme un relief : l’aile blanche externe.
Les nerfs III, IV, VI, XII, VIII que l’on vient de voir sont somitiques.
On va maintenant s’intéresser aux noyaux des nerfs à plusieurs fonctions.

Dans la colonne motrice branchiale se trouvent :
- au niveau de la protubérance, le noyau du nerf V (à la partie supérieure de la protubérance)
et en dessous le noyau du nerf VII
- dans le bulbe on va trouver un noyau qui correspond à 3 noyaux qui sont soudés. Il s’agit
du noyau ambigu.
ATTENTION : sur le schéma le prof a tracé des traits pour montrer dans ce noyau la
localisation des différents noyaux mais cette segmentation n’existe pas. Les noyaux sont
attachés.
Le noyau ambigu contient de haut en bas : le noyau du nerf IX puis X puis XI.
C’est donc un noyau moteur branchial qui correspond à la compaction des noyaux des nerfs
IX, X et XI.

Ensuite on passe dans les colonnes végétatives qui correspondent au système nerveux
parasympathique.
Ce sont des petits noyaux qui sont annexés aux autres nerfs et qui vont avoir des petites
fonctions spécifiques.
Au niveau du mésencéphale on trouve le noyau d’Edinger qui est un petit noyau situé avec le
nerf III. Le nerf III est donc une exception aux nerfs somitiques puisqu’il va se retrouver avec
un noyau végétatif.
- au niveau de la protubérance on trouve des noyaux qui vont se retrouver avec le nerf VII :
il s’agit des noyaux
 lacrymo-muco-nasal car les nerfs qui partent de ce noyau circulent avec le VII bis
et vont ensuite avoir un rôle sur la sécrétion des larmes et du mucus nasal.
 salivaire supérieur qui innerve la glande parotide (donc rôle sur la sécrétion
salivaire)
- au niveau du bulbe on a :
 le noyau salivaire inférieur qui va cheminer avec le nerf IX. Le nerf issu de ce
noyau innerve la glande sous maxillaire.
 les 2 noyaux annexés au nerf X qui est un nerf essentiellement végétatif. Ces
noyaux sont donc extrêmement importants. Dans ces 2 noyaux on a un noyau qui
va servir à comprendre ce qu’il se passe. Il va intégrer les renseignements qui
arrivent des nerfs végétatifs sensitifs, c’est le noyau dorsal du vague. Le 2ème
noyau est le noyau qui agit : c’est le noyau cardio-pneumo-entérique (CPE) car il
régule tous ces éléments. Il a une action cardio freinatrice, il agit sur la contraction
des bronches et sur le tube digestif où il modifie la sécrétion et la motricité. (NB :
sur son schéma le prof a probablement inversé la localisation de ces 2 noyaux que
je me suis donc permis de rectifier en accord avec son poly disponible sur le site
de la fac.) Le noyau dorsal du vague se situe dans la colonne sensitive végétative
alors que le noyau CPE se trouve dans la colonne motrice végétative.
On a un autre noyau sensitif végétatif pour le vague : le noyau de la gustation ou noyau du
faisceau solitaire qui reçoit les fibres gustatives de la langue. Ce noyau reçoit des
composantes du X mais aussi du nerf IX et du VII.

La colonne sensitive branchiale contient les noyaux sensitifs du nerf V, responsable de
la sensibilité de la face et du crâne. Ce noyau va être très volumineux. Il va de la
région du mésencéphale à la moelle. Ce noyau du V a des zones spécialisées :
- une zone supérieure spécialisée dans la sensibilité profonde
- une zone intermédiaire spécialisée dans la sensibilité épicritique
- et une zone inférieure spécialisée dans la douleur, la nociception.
(en fait, spécialisation pas toujours aussi tranchée)
Tableau bilan :
NIVEAU
Noyaux moteurs
Branchiale Somitique
Mésencéphale
III
Noyaux sensitifs
Végétative
Végétative
Somitique
Noyau
d’Edinger
Branchiale
V
IV
V
Protubérance
VII
V
VI
LMN
SSup
VII
VII
VIII
VIII
Bulbe
Moelle
IX
X
XI
XII
XI
S Inf
X
X dorsal
V
V
II)
Sémiologie :
Les fonctions principales des différents nerfs crâniens sont à savoir.
Nerf I : Olfactif. Rôle dans l’olfaction
Nerf II : Optique. Rôle dans la vision.
Nerf III : Oculomoteur ou Moteur commun oculaire.
Rôle dans la motricité du muscle droit supérieur, droit externe, droit inférieur et petit
oblique de l’œil. Sa lésion va entraîner des troubles majeurs de la motricité de l’œil. Si
lésion => diplopie. Dans la diplopie, soit on voit double, soit l’atteinte du nerf n’est pas
complète et le patient a du mal à mobiliser son œil. Dans ce cas, le patient ne voit pas double
mais voit trouble.
Il innerve aussi le releveur supérieur de la paupière. Un problème du III se traduit donc par
une chute de la paupière qui rend la diplopie moins gênante pour le patient qui ne peut de
toute façon pas ouvrir l’œil.
Enfin ce nerf a aussi une composante végétative que l’on faisait remarquer tout à l’heure.
Composante parasympathique qui entraîne une constriction pupillaire dans le cadre de
l’accommodation à la lumière. La lésion du III entraîne aussi une mydriase permanente. Cette
mydriase est très importante pour détecter une atteinte du III qui témoigne que le patient est
en danger de mort comme on le verra lors du dernier schéma du cours.
Conclusion sur l’atteinte du III :
- paralysie
- chute de la paupière
- mydriase
Nerf IV : Trochléaire ou Pathétique. Rôle dans l’innervation du muscle grand oblique de
l’œil, muscle qui permet à l’œil d’aller en bas et en avant. Les patients qui ont une atteinte du
nerf IV ont du mal à voir leur pied quand il monte l’escalier. Cette atteinte donne un regard
pathétique d’où son ancien nom.
Nerf V : Trijumeau. Il a 2 composantes. Ses noyaux descendent jusqu’en C3 donc on peut
avoir des atteintes du V quand on a une lésion médullaire (rare).
Rôle dans la sensibilité de tout le visage et le crâne (même l’intérieur du crâne). Il y a 2
endroits de la tête dont la sensibilité ne dépend pas du nerf V : l’encoche massétérique (=
angle de la mâchoire) innervée par C2, et la partie postérieure inférieure du crâne qui est
innervée par C1.
Le trijumeau donne des douleurs extrêmement intenses qu’on appelle les névralgies du
trijumeau. Elles sont tellement intenses qu’elles peuvent conduire au suicide. Le nerf V
comme il est sensitif, a un ganglion spinal comme les nerfs rachidiens, ce ganglion est le
ganglion de Gasser. On peut intervenir au niveau de ce ganglion de Gasser pour diminuer une
névralgie du trijumeau. Ce ganglion est important à connaître.
Il y a 3 territoires pour le trijumeau sensitif :
- une branche qui passe au visage : la branche ophtalmique
- en dessous la branche maxillaire
- et la branche mandibulaire
Le nerf V moteur innerve le muscle masséter et permet donc la mastication. Il est très gros
chez le crocodile d’où sont ancien nom de crocodilien.
Nerf VI : Abducens ou Moteur oculaire externe. Rôle dans la motricité oculaire. Si le VI est
coupé, le muscle droit externe de l’œil ne fonctionne plus donc on va avoir une diplopie.
Nerf VII : Facial. C’est le nerf de la motricité du visage, de la mimique.
Il y a 2 types de paralysie faciale : centrale (incomplète) et totale (complète).
Une paralysie faciale complète est due à un problème du nerf VII
Symptômes:
- effacement des rides du front
- incapacité de fermer l’œil
- effacement des rides du visage
- problème pour bouger et fermer la bouche
La paralysie centrale est différente et moins importante.
La 2ème composante du nerf VII est sa composante végétative avec les glandes lacrymomuco-nasal et salivaire supérieure.
Enfin le nerf facial a un petit contingent sensitif qui innerve la zone de Ramsay-Hunt. Cette
zone se situe au niveau du conduit auditif externe. Cette région est intéressante car on peut
avoir un zona de cette zone avec 2 ou 3 petites pustules dans cette zone.
Nerf VIII : Vestibulo-cochléaire : 2 parties :
Cochléaire => rôle dans l’audition
Vestibulaire => rôle dans l’équilibre
Nerf IX : Glosso-pharyngien. Son noyau est dans le noyau ambigu. Son rôle est la motricité
du pharynx. En effet, il permet la contraction du pharynx et du voile du palais. Si le voile du
palais ne se contracte pas, on remarque quand le patient ouvre la bouche que la luette tombe
du côté qui ne se contracte pas (signe du rideau). Si le voile du palais est paralysé, il peut
aussi y avoir le passage des aliments par le nez car le carrefour aéro-digestif se ferme mal.
Nerf X : Vague ou pneumogastrisque. Il a un rôle dans la motricité du larynx et a un rôle
végétatif très important : il a 2 parties végétatives: sensitive et motrice (comme vu
précédemment). Le rôle végétatif moteur est assuré par le noyau cardio-pneumo-entérique :
action cardio freinatrice, action sur la contraction des bronches et action sur le tube digestif où
il modifie la sécrétion et la motricité.
Nerf XI : Accessoire ou spinal : Sa racine bulbaire permet la motricité des muscles du cou :
muscle trapèze et muscle sterno-cléido-mastoïdien. Il a aussi un rôle dans la motricité du
larynx.
Le schéma suivant montre la sortie des nerfs X et XI :
Le nerf XI sort avec 2 racines, il est somitique moteur.
Une partie du nerf X sort par la racine du nerf XI pour se séparer de celui-ci un peu plus tard.
Cette partie du X qui sort avec le XI donne le nerf récurrent (le récurrent gauche passe ensuite
sous l’aorte et le récurrent droit sous l’artère sous clavière). Le nerf récurrent contrôle la
motricité du larynx pour la déglutition, la phonation et la respiration. Les nerfs récurrents ont
le contrôle de presque tous les muscles du larynx.
Nerf XII : Hypoglosse ou grand hypoglosse. C’est un nerf somitique moteur. C’est le nerf
moteur de la langue. Attention, chaque nerf hypoglosse sert à la motricité d’une hémi-langue.
Lésion du nerf XII => quand le patient tire la langue, celle-ci ne sort pas droite puisque la
moitié est immobile. De plus, la partie paralysée de la langue est atrophiée et, rarement, on
peut observer du côté paralysé des reptations c'est-à-dire des petites vagues qui correspondent
à des petites fibrillations. Le patient se mord régulièrement la langue en mangeant.
III)
Retour à l’anatomie
On va voir les principaux nerfs crâniens sur des coupes :
a) Coupe transversale de la région bulbaire supérieure
Le nerf XII sort dans le sillon collatéral antérieur.
Le nerf vague sort au niveau du sillon collatéral postérieur. (NB : dans le schéma au tableau
du prof, le nerf X ne sortait pas par le sillon collatéral post mais il a dit et son schéma
disponible sur le site de la fac le confirme : le nerf X sort du tronc cérébral par ce sillon)
b) Coupe au niveau de la protubérance.
(NB : les proportions ne sont pas les mêmes que sur le schéma précédent mais les
localisations sont comparables)
Le faisceau pyramidal est ici divisé en plusieurs colonnes comme on peut le comprendre sur
ce schéma :
Le noyau du nerf VI est le plus superficiel et fait un relief au niveau du 4ème ventricule.
Le nerf VI sort vers la ligne médiane au niveau du bulbe.
Le VII fait un détour puisqu’il passe derrière le noyau du VI et va chercher ses petits
contingents végétatifs.
c) Coupe de la région des pédoncules
C’est une coupe très importante de la région mésencéphalique des pédoncules. Une partie du
mésencéphale, située juste au-dessus de la protubérance, comporte deux parties qui se
projettent latéralement sous chaque hémisphère cérébral : les pédoncules. C’est une zone
charnière.
L’aqueduc de Sylvius permet la connexion entre le 3ème et le 4ème ventricule. Il est ici entouré
d’une petite raquette de substance grise qui est probablement la région de substance grise la
plus importante. En effet cette région que l’on appelle la réticulé mésencéphalique activatrice
est fondamentale, si elle est détruite, on meurt. Cette région est sujette à des compressions
(lors de traumatisme par exemple) entrainant ainsi un coma irréversible. Cette substance
donne le rythme au cerveau (un peu comme le pacemaker dans le cœur).
Le noyau du nerf III et le noyau d’Edinger sont à côté de la réticulé mésencéphalique
activatrice. Le nerf III sort au niveau de la partie interne des pédoncules.
Dans les traumas crâniens et l’hypertension intracrânienne cette région est broyée et on
observe:
- un coma (destruction substance grise)
- un mydriase (destruction du noyau végétatif)
- hémiplégie (destruction des faisceaux)
Le locus niger est une lame importante de substance grise qui est le lieu des phénomènes
métaboliques de Parkinson si elle est atteinte.
Derrière le locus niger, le noyau rouge qui donne un certain nombre de syndromes.
Dans les pédoncules on a les faisceaux moteurs pyramidal et géniculé.
Plan :
I)
Anatomie du tronc cérébral
a)
Comparaison entre anatomie de moelle spinale et anatomie du tronc
cérébral
b)
Localisation des noyaux des nerfs crâniens
II)
Sémiologie
III) Retour à l’anatomie
a)
Coupe transversale de la région bulbaire supérieure
b) Coupe au niveau de la protubérance.
c) Coupe de la région des pédoncules
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