Management – Partie I – Chap 2 - synthèse Page 1 Chap 2 : Les organisations : des réalités diverses I. La diversité des formes organisationnelles 1. Les types d’entreprises But de l’entreprise Une entreprise est une organisation dont le but est généralement de créer du profit par la vente de biens ou de services sur un marché. Une entreprise combine des ressources (humaines, techniques, financières, etc.) en vue de satisfaire les besoins de la clientèle. Classification d’après la nature de leur activité On distingue : les entreprises artisanales, où le chef d’entreprise prend personnellement part à l’exécution d’un travail manuel (plombier, menuisier, cordonnier, etc.) ; les entreprises commerciales de biens, qui achètent des marchandises pour les revendre sans les avoir transformées (quincaillerie, droguiste, etc.) les entreprises commerciales de services, qui vendent des biens immatériels (= des services) ; les entreprises industrielles, qui fabriquent des biens pour les vendre ; les entreprises agricoles. 2. Les types d’organisations à but non lucratif Les principales organisations sans but lucratif sont les associations, les syndicats, les organisations non gouvernementales et les églises. Les associations Art 1er de la loi du 1er juillet 1901 : une association est « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». Les associations et leur diversité L’association peut prendre différentes formes : association de fait « non déclarée » (cordée de haute montagne), association « déclarée » (association sportive, école de musique), association reconnue d’utilité publique (organisation caritative, par exemple), association non gouvernementale (ONG), qui ont des activités d’intérêt général (ex : Médecins Sans Frontières). 3. Les types d’organisations publiques Les différentes organisations publiques On distingue : -les entreprises publiques Ce sont des organisations à vocation industrielle et commerciale sous contrôle de l’Etat (l’Office national des forêts, le ports autonomes, Aéroports de Paris…). -Les administrations publiques centrales (ministères) ou locales (régions, départements, communes et les établissements qui en dépendent tels que les collèges, lycées…) Management – Partie I : De l’action collective à l’organisation Page 1 Management – Partie I – Chap 2 - synthèse Page 2 -Les administrations de Sécurité sociale chargées de collecter les cotisations sociales des salariés et des employeurs et de verser des prestations aux ménages (assurance maladie, assurance vieillesse, prestations familiales…). (Opération de redistribution). II. Les principaux critères de classification des organisations 1. Le statut juridique Distinction entre organisations publiques et privées Les premières sont soumises au droit administratif alors que les secondes sont régies par les règles du droit privé, essentiellement le Code civil. Distinction entre les organisations à but lucratif (entreprises et association à but lucratif) et les organisations à but non lucratif (associations à but non lucratif et organismes publics). 2. La taille La taille d’une organisation peut se mesurer selon plusieurs critères : le nombre d’adhérents, le budget de fonctionnement, le chiffre d’affaires, l’effectif… Depuis le 1 janvier 2005, on peut appliquer les critères suivants afin de distinguer la micro, de la petite, de la moyenne et de la grande entreprise. effectif De 0 à 10 De 11 à 50 De 51 à 250 + de 250 Chiffre d’affaires < à 2 millions d’euros Entre 2 et 10 millions d’euros Entre 10 et 50 millions d’euros + de 50 millions d’euros classification Micro entreprise Petite entreprise Moyenne entreprise Grande entreprise 3. La performance Pour une entreprise privée la performance est surtout mesurée par les bénéfices réalisés. 4. Les ressources financières Trois grandes catégories de ressources peuvent être identifiées : le chiffre d’affaires pour les entreprises qui résulte des ventes à des clients sur un marché, un budget pour les organisations publiques alimenté essentiellement par les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales), des moyens financiers pour les administrations privées qui viennent des cotisations volontaires des adhérents. D’autres critères peuvent être utilises, comme la nationalité, ou encore le champs d’action dépendant de la zone d’activité. On distingue dans ce dernier cas, le niveau local, le niveau national et le niveau international. Management – Partie I : De l’action collective à l’organisation Page 2