Author: Francisco JOSE PAULO
Department: Centre d’Études Préhistoriques de Beira-Alta
Institution: Centre d’Études Préhistoriques de Beira-Alta
Title: La chaine de Valeur du Patrimoine Archéologique (de l’ investigation à la
construction participative) : à propos du Vale du Côa
Abstract:
On a la prétention de présenter l´étude sur l’art rupestre Paléolithique qui existe au Parque
Archéologique du Vale du Côa (qui faisait partie de la Liste du Patrimoine Mondial classifié
pour la UNESCO en décembre 1998) et le Musée du Côa qui a été récemment inauguré
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. On a
comme objectif démontrer comment le savoir produit pout être un « produit patrimonial »
ou il peut même se transformer dans un processus de construction sociale à être utilisé par
le cadre de gestion et rentabilisé par le public, en général. Soit disant, on prétend
relationner le savoir archéologique avec les autres matières (disciplines) scientifiques et les
processus sociaux actuels et rendre évident le contribue de l’Archéologie du Paysage dans
la gestion de ce patrimoine.
Ainsi, notre proposition s’inclue dans le champs analytique de l’économie de la culture (plus
précisément sur le terrain de l’économie du patrimoine historique), qui a comme objectif
fonder une soumission sur la gestion touristique du patrimoine archéologique (tourisme
archéologique), sur l’exemple emblématique du patrimoine archéologique mondial, l’art
rupestre Paléolithique du Vale du Côa qui pourra servir de support à la définition des
stratégies de gestion du parque archéologique et de son musée comme une possibilité
touristique et la proposition d’un nouveau modèle de gestion.
On a aussi l’intention de justifier l’idée suivante : l’archéologie peut exercer un rôle très
important dans le processus du développement socio-économique local, vue comme une
pratique sociale contemporaine qui vise produire des discours sur les processus sociaux du
passé en créant des valeurs dans l’actualité a partir de l’appropriation sociale de ces mêmes
discours.
Alors on propose le développement d’une Archéologie Patrimoniale qui a comme objectif la
formation du concept de patrimoine archéologique, comme étant une construction sociale,
dont l’objectif principal c’est la socialisation et la valorisation de cette archéologie.
La raison qui mène à la réalisation de ce travail c’est, surtout de maîte en évidence que la
frontière qui existe entre l’investigation réalisée en laboratoires universitaires et
l’investigation appliqué commence maintenant à disparaître (Bourdieu, 2003).
Thomas Khun (2009) à déclaré que le développement de la science n’est pas un processus
continu, mais il est marqué par des périodes de « science normale » et par une série de
ruptures, une conception qui se sépare de la philosophie positiviste, qui considère le
programme de la science comme un mouvement d’accumulation continue (Bourdieu, 2003).
On est conscient que les bases épistémologiques du savoir sont de plus en plus
questionnées et qu’on accèpte avec plus de difficulté les concepts de « vérité » et d’
« objectivité », c’est pourquoi on va utiliser l’expression « construction du savoir » (Burke
2001 :1).
Ainsi, la méthodologie adoptée dans ce travail va s’appuyer sur les visions constructivistes
de la science et de l’objet scientifique, selon lesquels le discours scientifique est le produit
d’une construction orientée par une structure cognitive ou impliquée dans les contextes
sociaux, mais aussi le résultat des propositions qui ont survécues aux contestations
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Consulter: www.arte-coa.pt
L’investigation réalisée regroupe des méthodologies et des techniques configurées soit, par
« l’investigation pure » qui contribue pour une meilleure compréhension théorique et
permet la formulation et description des phénomènes observés ; soit qu’à partir de
« l’investigation instrumentaliste » qui contribue à l’effectivité de l’interaction humaine
dans le monde. Cette investigation se subdivise en deux catégories : « l’investigation
appliquée » qui part d’une technologie(les techniques) et « l’investigation orientée pour les
problèmes », qu’à partir de l’énnoncé, il cherche des techniques convenables à sa résolution.
Le patrimoine archéologique ne présent pas seulement une valeur symbolique-significative
et formale, mais il a une valeur d’utilité, en satisfaisant ainsi un besoin matériel, de savoir ou
désir. Sur le point de vue économique, la valeur d’usage est la cléf pour une offerte et une
demande du patrimoine archéologique, étant donné que le citoyen-usager n’exige pas un
bien patrimonial en particulier, mais un ensemble de valeurs et de services qui lui sont
associés, comme l’esthétique, l’éducation, la valeur sociale comme une marque d’identité et
une valeur économique qui inclu les entrées directes et indirectes (l’usage des services
d’oisiveté et touristiques en rapport avec le patrimoine archéologique).
Après avoir identifié les grands thèmes de la gestion actuelle du Patrimoine Archéologique à
Vale du Côa et du P.AV.C., qui refuse le rôle de l’économie sur les sujets rapportés aux biens
culturels et qui est l’actuel modèle, où la gestion s’accomplie d’une forme complètement
publique, on revendique l’introduction d’un nouveaux modèle de gestion publique-privée,
qui résulte d’une nouvelle dynamique crée par les politiques publiques de Patrimoine
Culturel, avec la participation de la société en résultat d’un consensus social.
Author Bio:
Archéologue
Master en gestion du patrimoine archéologique (Université de Santiago de
Compostela.
D.E.A Préhistoire (Université de Salamanca)
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