Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles de la Guyane
Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles
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la production de fleurs femelles. Il faut une grande intensité lumineuse pour avoir des rendements
optimaux. Le concombre réclame pas mal d’eau mais il ne supporte pas l’asphyxie racinaire. Une
faible humidité relative donne lieu à une forte évaporation de la plante en raison de la large
superficie des feuilles : par conséquent il est très important d’arroser suffisamment. Une humidité
relative élevée facilite l’apparition du mildiou. Le sol doit être fertile, bien drainé, avec un pH de
6,0–7,0. En Afrique tropicale, des altitudes jusqu’à 2000 m semblent convenir à la culture du
concombre.
Croissance et développement
La germination prend 3 jours lorsque les températures sont optimales. La floraison débute
habituellement 40–45 jours après le semis, mais des cultivars précoces tels que ‘Kiros’ peuvent
commencer à fleurir au bout de 30 jours. Les fleurs femelles se développent plus tard que les fleurs
mâles, qui sont plus nombreuses. La proportion fleurs mâles/fleurs femelles dépend largement de la
durée du jour, de la température et du cultivar. Des jours longs et des températures élevées tendent
à maintenir les plantes dans la phase mâle ou à élever la proportion de fleurs mâles.
De nombreux régulateurs de croissance peuvent être utilisés pour influencer l’expression du sexe ;
une application d’éthéphon provoque une floraison femelle. De nombreux cultivars modernes de
concombre sont gynoïques (n’ayant que des fleurs femelles). Pour multiplier par graines une lignée
gynoïque ou pour l’utiliser comme parent mâle, une pulvérisation de nitrate d’argent, de thiosulfate
d’argent ou d’acide gibbérellique induira la floraison mâle. La concentration et la durée des
traitements dépendent du génotype et du résultat recherché ; en général, on peut commencer les
traitements au stade des 2–3 vraies feuilles, et les répéter tous les 2 jours jusqu’à 5 traitements au
total.
Pour les cultivars gynoïques ou fortement femelles qui ne sont pas parthénocarpiques, on mélange
habituellement les semences du commerce avec 10–15% de graines d’une lignée fortement mâle.
Les abeilles étant les principaux agents pollinisateurs, elles doivent être suffisamment présentes
pour que les fruits se développent correctement. Une pollinisation médiocre donne lieu à des fruits
déformés ou courbés. Par contre, les concombres parthénocarpiques européens de serre ne doivent
pas être pollinisés, car cela entraîne des déformations du fruit et la présence de graines
indésirables. Par conséquent, les serres sont maintenues sans insectes pour empêcher la
pollinisation.
On récolte les fruits 1–2 semaines après la floraison, en fonction du génotype, généralement avant
leur maturité physiologique. Des récoltes fréquentes de fruits immatures commercialisables
donnent lieu à une fructification continue et à un cycle de vie plus long de la culture. Les gros fruits
en cours de maturation qu’on laisse sur la plante inhibent le développement de fruits
supplémentaires. Les cultivars très précoces cultivés en champ peuvent vieillir rapidement et
mourir au bout de 2–3 mois seulement, en particulier lorsque les maladies se mettent à affecter la
plante pendant la nouaison. Le cycle de culture des concombres sous serre verre en Europe peut
être étendu à environ 6 mois sous certaines conditions.
Germination : 25-30°C optimum : taux de plantules normales maximum et temps de développement
des cotylédons le plus court
Développement des feuilles proportionnel aux températures moyennes. OK autour de 30°C surtout
si l’hygrométrie suit (90%)
Au dessus de 90%, le transit de la sève brute devient nul = mauvaise alimentation = carence en
calcium = qualité du fruit affectée
T° et hygrométrie élevées = Botrytis et Mildiou. L’écart entre T° de jour et de nuit peut aussi jouer
Paramètres de croissance :
1. Luminosité
2. températures
3. hygrométrie