#pi
2
#pi+1
2Diff Nb satisf. de 1 `a Diff Nb satisf. de #pi
2`a#pi+1
2
3 15 12 1 2
15 105 90 3 6
105 1 155 1 050 23 28
1 155 15 015 13 860 169 196
Le fait de se ramener ainsi `a des ensembles de nombres cons´ecutifs `a partir de 1 devrait permettre de
montrer qu’au fur et `a mesure de l’augmentation des primorielles, on est assur´e de toujours trouver un
nombre entre 2 moiti´es de primorielles qui ne soit jamais congru `a pk−1
2ou `a pk+1
2pour tout pkinf´erieur
`a une moiti´e de primorielle donn´ee #pi+1
2. Le double de ce nombre n’est quant `a lui ni congru `a 1 ni
congru `a pk−1 selon tout module pkinf´erieur `a #pi+1
2, ce qui assure qu’il est un p`ere de jumeaux.
Pour ˆetre assur´e de toujours trouver une moiti´e de p`ere de jumeaux entre 2 moiti´es de primorielles, on
minore la quantit´e de nombres non-congrus `a pk−1
2ou `a pk+1
2pour tout pkinf´erieur `a la moiti´e de pri-
morielle #pi+1
2par une quantit´e de nombres `a calculer sur l’intervalle de nombres [1,∆], o`u ∆ = #pi+1 −#pi
2.
En effet, la quantit´e de nombres compris entre 1 et #pi+1 −#pi
2et qui sont non-congrus `a pk−1
2selon tout
module premier pkinf´erieur `a #pi+1
2est minorable par la quantit´e de nombres premiers compris entre 1
et #pi+1−#pi
2selon le lemme de Gauss, la congruence `a 0 advenant avec autant d’occurrence que la con-
gruence `a pk−1
2(mod pk). On doit noter ´egalement que si x≡pk−1
2(mod pk) alors x+ 1 ≡pk+1
2(mod pk)
(i.e. les nombres congrus `a pk+1
2sont les successeurs au sens de Peano des nombres congrus `a pk−1
2). En
annexe 2, on pr´esente un exemple d’application de l’algorithme d’´elimination des nombres congrus `a pk−1
2
ou `a pk+1
2selon un module premier pkinf´erieur `a #pi+1
2dans le cas o`u #pi+1 = 30 = 2 ×3×5.
Le nombre de moiti´es de p`ere de jumeaux augmente strictement lorsqu’on passe de l’intervalle [1,#pi+1−#pi
2]
`a l’intervalle [1,#pi+2−#pi+1
2] ; cela devrait permettre d’assurer qu’un p`ere de jumeaux existe toujours entre
deux primorielles cons´ecutives.
7 Approche similaire pour la recherche d’un d´ecomposant de
Goldbach d’un nombre pair donn´e
7.1 Reformulation de la conjecture de Goldbach
Notons P∗l’ensemble des nombres premiers impairs et P∗(y) = {x∈P∗/x ≤y}.
La conjecture de Goldbach est ´equivalente `a l’´enonc´e suivant :
∀n∈2N\{0,2,4},∃p∈P∗(n/2),∀m∈P∗(√n), p 6≡ n(mod m)
En effet,
∀n∈2N\{0,2,4},∃p∈P∗(n/2),∀m∈P∗(√n),
p6≡ n(mod m)⇔n−p6≡ 0 (mod m)⇔n−p premier
Il y a autant de nombres congrus `a n(mod pk) sur l’intervalle [1, n/2] que de nombres divisibles par pk
sur cet intervalle.
7.2 ´
Etude d’un exemple
L’exemple pr´esent´e est la recherche de d´ecomposants de Goldbach de n= 38. 38 ´etant le double d’un
nombre premier v´erifie trivialement la conjecture mais cet exemple nous permettra de comprendre que
les doubles de nombres compos´es ne peuvent qu’avoir davantage de d´ecomposants de Goldbach que les
5