Si l'état de stress persiste :
La phase de résistance : activation de l'axe hypothalamo-hypophysiaire (SNE) puis de la
corticosurréanale.
1) La réaction d'alarme
– Résulte de l'activation orthosympathique des organes de défense (appareil cardio-
vasculaire, les poumons, le fous et les muscles) et de l'inhibition des fonctions inutiles à la défense
de l'organisme (digestion, reproduction...).
– Libération de noradréaline et d'adrénaline par l'innervation OS et la médullosurrénale.
– Se traduit principalement par des manifestations cardio-vsculaires, respiratoires,
métaboliques (production d'énergie) et cérébrales.
Effet cardiovasculaires et respiratoires
• augmentation pression artérielle
• augmentation débit cardiaque et redistribution de l'irrigation sanguine par un jeu de
vasodilatation et vasoconstriction en faveurs des organes de défense (muscles striés, cerveau...) et
au détriment des viscères et de la peu. Ceci favorise l'apport en oxygène et glucose aux organes de
défense.
• Augmentation rythme respiratoire et dilatation des bronches (par relâchement des muscles
lisses des bronches) pour augmenter l'apport en oxygène et l’élimination du CO2.
• Contraction de la rate sous l'effet de l’adrénaline pour augmenter la quantité de globules
rouges ( augmentation de l'apport en oxygène et lutte contre les hémorragies).
Effets métaboliques
• Augmentation dégradation du glycogène en glucose au niveau des muscles et du fois et
augmentation de l'utilisation du glucose par le cerveau et les autres organes de défense.
• Augmentation dégradation des lipides (lipolyse) dans le tissus adipeux pour produire de
l'énergie.
• Augmentation synthèse des catécholamines (adrénaline et noradrénaline) et diminution de
leur catabolisme.
Autres effets
• Relâchement des muscles lisses de la vessie(réduire la miction) et diminution du
péristaltisme intestinal
• dilatation de la pupille (amélioration de la vision lointaine et en obscurité)
Effets au niveau du cerveau
Activation des voies noradrénergiques issues du locus coeruléus => augmentation la vigilance par
leurs impacts sur le cortex et le SL.
Libération centrale de β endorphines pour lutter contre la douleur (réaction analgésique
antalgique).
2) la phase de résistance
– fait suite à la réaction d'alarme si celle-ci n'a pas été suffisante pour surmonter le stresseur.