9 mai 2014
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LE ROYAUME-UNI
Ministère de lÉconomie, de lInnovation et des Exportations
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE ROYAUME-UNI
LE ROYAUME-UNI
L’ÉCONOMIE BRITANNIQUE
Population (en millions) 64,1
E
PIB (en G$ US courants) 2 535,8
PIB par habitant (en $ US courants) 39 567,4
E
Taux de croissance du PIB réel (%) 1,7
Taux d'inflation (%) 2,6
Taux de chômage (%) 7,6
Taux de change (1 $ CA exprimé en £) 0,621
Exportations de biens et services (en G$ US courants)
831,3
E
Importations de biens et services (en G$ US courants)
827,2
E
Sources :
E : estimation.
Compilation :
Direction de l'analyse économique, ministère de l’Économie, de l’Innovation et des
Exportations (MEIE), avril 2014.
Fonds monétaire international (FMI), Banque du Canada et Organisation mondiale
du commerce (OMC).
Royaume-Uni
Principaux indicateurs, 2013
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
En 2013, le Royaume-Uni occupait le 6e rang mondial1 sur le plan économique, selon les données du FMI, avec 3,4 % du produit
intérieur brut (PIB) mondial et 14,6 % du PIB de lUnion européenne (UE-27)2. Il représentait 0,9 % de la population du globe. En
2011, la part relative des secteurs en pourcentage du PIB sétablissait comme suit :
les services (77,6 %);
les mines, la fabrication, la construction et les services publics (21,8 %);
l’agriculture (0,6 %).
L’activité économique britannique a stagné en 2012, mais s’est accélérée (1,7 %) au-delà des prévisions en 2013, et ce, en raison
du regain de confiance du secteur privé, de la poursuite de la relance monétaire, dune embellie du marché du logement induite par
l’action publique et du rythme plus progressif de désendettement des ménages et du secteur public.
Le marché de lemploi devrait poursuivre sa remontée en 2014 sous limpulsion de la reprise économique plus vigoureuse. Le taux
de chômage est déjà passé sous la barre des 7 % et devrait sétablir à 6,9 % pour lannée 2014, selon les prévisions de
l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Même si elle dépasse lobjectif dinflation de 2 %, linflation globale devrait diminuer progressivement au cours des deux prochaines
années.
Selon les prévisions de l’OCDE, la croissance économique devrait atteindre 3,2 % en 2014 et 2,7 % en 2015, principalement grâce à
la remontée de linvestissement et des exportations. Les prévisions de l’OCDE ont été révisées à la hausse ce printemps, vu
l’amélioration du contexte économique.
1. Rang établi selon le PIB aux prix courants (dollars américains).
2. Le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le 28e pays membre de l’Union européenne.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE ROYAUME-UNI
2011 2012 2013
2014p2015p
PIB aux prix du marché (en volume) 1,1 0,1 1,7 3,2 2,7
Exportations de biens et services (en volume) 4,5 1,7 1,0 3,8 4,1
Importations de biens et services (en volume) 0,3 3,4 0,5 2,9 3,7
Taux de chômage 8,1 7,9 7,6 6,9 6,5
Indice des prix à la consommation 4,5 2,8 2,6 2,0 2,1
Solde financier des administrations publiquesa-7,9 -6,3 -5,9 -5,3 -4,1
p : prévision; a : en pourcentage du PIB.
Source : OCDE, Perspectives économiques de l'OCDE, n
o
95, mai 2014.
(en pourcentage de variation)
Royaume-Uni
Indicateurs économiques, 2011-2015
LES FINANCES PUBLIQUES
La situation budgétaire du Royaume-Uni sest détériorée en 2009 en raison de la crise économique.
Depuis, le ficit des administrations publiques a diminué progressivement, passant de 10,1 % à 6,3 % du PIB entre 2010 et 2012.
Néanmoins, ce niveau surpassait la moyenne de lUE-27 et demeurait plus élevé que les pays du G7, à lexception des États-Unis et
du Japon.
Le programme dassainissement des finances publiques et de réformes structurelles a permis daméliorer la situation. Les réformes
budgétaires mises en œuvre par le gouvernement ont porté fruit dès janvier 2012 : les finances publiques se sont nettement
améliorées, au-delà des anticipations.
Le redressement de léconomie a permis de poursuivre la réduction du déficit (5,9 % du PIB) au cours de 2013.
Afin d’aider à restaurer la viabilité des finances publiques, les mesures d’assainissement budgétaire prévues au budget 2014 sont
d’environ 1 % du PIB.
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DU ROYAUME-UNI3
Le commerce extérieur du Royaume-Uni (c’est-à-dire les exportations et les importations de biens et services) se chiffrait à
1 658,5 G$ US en 2013, en hausse de 1,9 % par rapport à 2012. Cette hausse résulte de laugmentation des exportations (+9,2 %).
En 2012, le Royaume-Uni se classait au 11e rang mondial pour les exportations de marchandises (2,6 %) et au 5e rang en ce qui a
trait à leur importation (3,7 %). Quant aux services commerciaux, le Royaume-Uni se classait au 2e rang mondial (6,6 %) en ce qui a
trait à leur exportation, alors quil occupait le 4e rang pour ce qui est de leur importation (4,2 %).
Toujours en 2012, les principaux produits exportés par le Royaume-Uni se ventilaient comme suit : les produits manufacturés
(71,3 %), le pétrole et les produits miniers (18,1 %) ainsi que les produits agricoles (7,1 %).
Les principaux produits importés destinés au Royaume-Uni étaient composés de produits manufacturés (63,4 %), de pétrole et de
produits miniers (17,3 %) ainsi que de produits agricoles (10,0 %).
Les principaux clients du Royaume-Uni étaient l’UE-27, les États-Unis, la Suisse, la Chine et Hong Kong.
Les principaux fournisseurs du Royaume-Uni étaient l’UE-27, les États-Unis, la Chine, la Norvège et la Suisse.
3. Les données proviennent de l’OMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II en annexe.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE ROYAUME-UNI
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS4
Selon la CNUCED, le Royaume-Uni occupait le 6e rang mondial des destinations de linvestissement direct étranger (IDE), derrière
les Îles Vierges britanniques et devant l’Australie.
En 2012, les flux entrants d’IDE vers le Royaume-Uni représentaient 62,4 G$ US, soit environ 4,6 % du total des flux entrants d’IDE
dans le monde et 24,1 % du total des flux entrants d’IDE de lUE-27. Ces flux représentent une hausse de 21,9 % par rapport à
l’année précédente.
Quant aux flux dinvestissements directs du Royaume-Uni vers létranger (flux sortants), ils se sont élevés à 71,4 G$ US en 2012, ce
qui représente une baisse (-33,1 %) par rapport à 2011.
LE COMMERCE DE BIENS ENTRE LE QUÉBEC ET LE ROYAUME-UNI : 2009-20135
4 434,7
5 759,2
4 549,3
3 245,1
3 901,2
6 225,3
7 780,4
5 793,1
4 350,3
4 790,5
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
2009
2010
2011
2012
2013
Évolution des échanges de biens
entre le Québec et le Royaume-Uni, 2009-2013
Exportations
Importations
Commerce total
En millions de dollars
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec.
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2013, les échanges commerciaux de biens entre le Québec et le Royaume-Uni se chiffraient à 4,8 G$, en hausse de 10,1 % par
rapport à lannée précédente. Cette hausse résultait exclusivement de l’augmentation des importations. En 2013, le Royaume-Uni
est descendu au 5e rang mondial des partenaires commerciaux du Québec, derrière les États-Unis, la Chine, lAllemagne et le
Mexique.
4. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), juillet 2013.
5. Vous trouverez les données en annexe (tableaux III à VI).
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LE ROYAUME-UNI
LES EXPORTATIONS
En 2013, la valeur des exportations internationales du Québec vers le Royaume-Uni sétablissait à 889,2 M$, en baisse de 19,5 %
par rapport à lannée précédente. Cette baisse est liée au recul des exportations d’avions et autres véhicules aériens (-112,3 M$),
des huiles de pétrole (-67,9 M$) et de turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz (-37,5 M$).
En 2013, les exportations québécoises représentaient 6,3 % de la valeur des exportations canadiennes vers ce pays.
Cette même année, les dix principaux produits représentaient 58,9 % des exportations du Québec vers le Royaume-Uni.
En 2013, le Royaume-Uni occupait le 8e rang mondial des clients du Québec. Avant 2011, il occupait le 2e rang, et ce, malgré les
fortes fluctuations de certains produits dune année à lautre (avions, aluminium, turboréacteurs, etc.). Le repli graduel des
exportations de minerais de fer explique en partie cette situation avec une valeur de 146,4 M$ en 2009; 88,7 M$ en 2010; 10,9 M$
en 2011; 0 $ en 2012; et 12,0 M$ en 2013.
Les produits dominants des exportations du Québec vers le Royaume-Uni, en 2013, étaient les suivants :
les avions et autres véhicules aériens (14,9 % du total);
les trains datterrissage et leurs parties (11,0 %);
le platine, sous forme brute, mi-ouvrée ou en poudre (10,2 %);
les cendres et résidus contenant du métal ou des composés métalliques (5,9 %);
les turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz (4,3 %).
Le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec vers ce pays, en 2013, se présentait comme suit : les
produits de haute technologie (48,0 %), les produits de faible technologie (20,6 %), les produits de moyenne-faible technologie
(15,8 %) et les produits de moyenne-haute technologie (15,7 %). Notons que les produits de haute technologie ont dominé les
exportations vers ce pays au cours de la période 2009-2013.
LES IMPORTATIONS
En 2013, la valeur des importations québécoises en provenance du Royaume-Uni sétablissait à 3,9 G$, en hausse de 20,2 % par
rapport à lannée précédente. Cette hausse s’explique par l’augmentation des importations dhuiles brutes de pétrole (+606,4 M$),
de parties davions ou dhélicoptères (+136,4 M$) et de médicaments présentés sous forme de doses (+28,6 M$).
Les importations québécoises représentaient 46,3 % de la valeur des importations canadiennes en provenance de ce pays.
Le Royaume-Uni occupait le 5e rang des fournisseurs internationaux du Québec.
Les dix principaux produits représentaient 79,0 % des importations totales de biens dédouanés au Québec en provenance du
Royaume-Uni.
Les principaux produits importés au Québec en provenance du Royaume-Uni, en 2013, étaient les suivants :
les huiles brutes de pétrole (23,3 % du total);
les parties davions ou dhélicoptères (16,4 %);
les huiles de pétrole non brutes (12,5 %);
les turboréacteurs, turbopropulseurs et autres turbines à gaz (11,4 %);
les sérums spécifiques danimaux ou de personnes immunisés (4,3 %).
Le contenu technologique des importations de biens manufacturés se présentait comme suit : les produits de haute technologie
(49,0 %), les produits de moyenne-faible technologie (25,6 %), les produits de moyenne-haute technologie (20,3 %) et les produits
de faible technologie (5,1 %). Au cours de la période 2009-2013, les produits de haute technologie dominaient les importations en
provenance du Royaume-Uni, à lexception de 2011.
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