à l’origine. Lorsqu’il y a beaucoup d’Ag T, celui-ci va se fixer sur son site de fixation ce qui
provoque un shut off des early et allumage des late. La fixation de T est du à un changement
de phosphorylation. L’interaction pol a-Ag T a lieu au niveau de l’origine de réplication. T
fixe p53 ce qui lève la régulation et entraîne une transformation.
Vient ensuite l’accumulation de protéines virales, assemblage des capsides... (Cf. adénovirus).
La particule est finalement exportée par des vacuoles jusque le lyse cellulaire (surtout chez les
SV40) (cycle complet in vitro est de 2-3 jours).
Deux possibilités au niveau pathogenèse :
- Cycle lytique avec production de virus
- Infection abortive (évoluant vers une cancérisation)
La voie empruntée dépend du type de cellule infectée :
Un polyomavirus, in vitro, donnera une infection lytique sur cellule de souris, alors que sur rat
ou hamster, il donner une cancérisation. Le SV40 fait un cycle lytique chez le singe et une
transformation chez la souris. Le grand T est suffisant pour provoquer l’immortalisation des
cellules primaires chez les rongeurs mais elle sera d’autant plus grande qu’en plus, il y a le
petit T (les 2 partagent une partie NT identique de 82 acides aminés).
Trois domaines sont impliqués dans la transformation, ils induisent aussi des tumeurs chez les
animaux. Si un seul de ces domaines disparaît, l’inactivation est complète (plus de
cancérisation).
- Domaine 1 : Liaison à l’ADN, agit dans la réplication mais aussi dans le contrôle
de l’information oncogénique. Interaction avec les DNA J (protection protéique,
protéines chaperonnes).
- Domaine 2 : Liaison avec la protéine RB (p105) ce qui empêche la p107 et 130
d’être phosphorylées.
- Domaine 3 : Liaison à la p53. Le domaine de liaison à cette protéine est doublé.
Un nouveau domaine en CT (cours d’étude) bloquerait l’apoptose.
Dans le petit T, un domaine va se lier à la phosphatase PP2A (protein phosphatase 2A) ce qui
augmente la prolifération cellulaire. En NT, on a des régions de stimulation de T.
Le petit T peut s’associer à la tubuline, le moyen T peut s’associer à des protéines cellulaires
en particulier à la PP2A, à des protéines oncogènes, et stabilise même le complexe p53-T.
T va modifier l’environnement cellulaire, affecter le cycle cellulaire et la réplication de
l’ADN, va augmenter la réplication du génome viral et mettre en route la transformation
cellulaire.
Ces types de virus sont de très bons modèles d’étude de la réplication de l’ADN mais aussi
mise en route de l’oncogénèse.
1.6. Pathogenèse
On retrouve les 2 types d’infection, infection productive qui mène au cycle lytique ou
infection abortive évoluant vers l’oncogénèse.
Il peut y avoir un changement de métabolisme et mener vers un des deux. Le virus dépend
beaucoup de l’état et du type cellulaire (cf. réplication du génome).
Le JCV est associé à la PML (Progressive Multifocale Leucoencéphalopathie) atteint la
matière blanche du cerveau ce qui entraîne une démyélinisation progressive des cellules
nerveuses, l’inflammation produite va se propager dans le Système Nerveux Central (SNC).
La conséquence est une dégénérescence des fonctions (proche de la sclérose). Les personnes
ciblées sont les personnes sensibles telles que les bébés, personnes âgées, transplantés,
immunodéprimés.