TOULON Ouverture d’une agence L.M.D.S VIE Du nouveau pour les adhérents LEMUTUALISTE LA SANTÉ TAXÉE ! N ° 2 7 D É C E M B R E 2 0 10 0 , 7 6 € T R I M E S T R I E L TAXE OU IMPÔT ? N. Mergui - FNMF E SOMMAIRE P5 P 4-5 Q UO I DE NE UF Votre mutuelle. Toutes les nouveautés. P 6-9 D O S S I ER La santé taxée ! RSI. Vaccin contre la grippe P 10 S A NT É Médicaments. Des vagues successives de déremboursements. P 11-12 SANTÉ BRÈVES Enquête. « Bougez contre le cancer du sein ». Grippe. Campagne de vaccination jusqu’au 31 janvier. GRA ND A N GLE P 13 Assurance vie. Du nouveau sur L.M.D.S vie. DRO I T P 14 Permis de conduire. Nouvelles règles en cas de problèmes médicaux. P 6-9 La santé taxée ! Le Mutualiste Les Mutuelles du Soleil : édité par Les Mutuelles du Soleil, régie par le livre II du Code de la Mutualité – RNM N°782 395 511 – 36/36 bis avenue Maréchal Foch, BP 1296, 06005 Nice Cedex – Tél. : 0 969 320 322 – Directeur de la publication : Michel Mallet – Directeur des rédactions : Alain Rey – Rédacteur en chef délégué :Jean-François Rebeyrol - Secrétaire générale de la rédaction : Cécile Fratellini – Rédacteur en chef : Delphine Turin – Rédaction locale : Cyrielle Laîné – Maquette, prépresse : Ciem – Dessins : Jef – Impression : Sud Graphie Rotative, Saint-Sulpice – Tirage : 129 000 ex. – Numéro ISSN : 1955-723X – Commission paritaire : 0210M07164 – Prix : 0,76 € – Abonnement : 4 numéros 2,74 € – N° 27, décembre 2010 – Dépôt légal à parution. La reproduction des articles de ce numéro est interdite, sauf autorisation expresse du rédacteur en chef. Le Mutualiste est une publication du Réseau des éditeurs de revues. photo de couverture : K.-U. Häßler - Fotolia.com. L E M U T U A L I S T E D É C E M B R E 2 n créant, en 1996, la caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), Alain Juppé, alors Premier ministre, amorce un dispositif qui devait permettre à la Sécurité sociale de vivre – provisoirement – à crédit jusqu’en 2009. On a vu alors apparaître sur les bulletins de salaire une ligne « CRDS », destinée à prélever 0,5 % au titre de « contribution au remboursement de la dette sociale ». Face au même problème quelques années plus tard, un autre Premier ministre, Lionel Jospin, applique le même remède : on conserve le prélèvement de 0,5 % et on allonge simplement sa durée de vie jusqu’en 2014 ! Les ministres passent, la maladie perdure et la gangrène gagne : aujourd’hui, il reste 86 milliards d’euros à amortir ! Confronté à l’ampleur de nouveaux déficits, et à l’engagement du président de la République de ne pas augmenter l’impôt, le gouvernement force la dose pour 2011 : non seulement on rallonge la durée de vie de la Cades (jusqu’en 2025 !), mais on y ajoute une pincée de CSG (contribution sociale généralisée). Et comme cela ne suffit pas, on taxe les mutualistes sur leurs cotisations volontaires (voir notre dossier en pages centrales). Une nouvelle fois, donc, on a reporté la dette. Mais on y a ajouté l’hypocrisie d’un impôt qui ne veut pas dire son nom ! Jean Rossetti, président des Mutuelles du Soleil 2 0 10 CO U R R I E R D E S L E C T E U R S Le Mutualiste Les Mutuelles du Soleil, courrier des lecteurs, service communication, 36-36 bis avenue Maréchal Foch, 06000 Nice. E-mail : [email protected] Génériques et tiers payant Agences « Mon pharmacien m’a refusé le tiers payant au motif que je ne voulais pas le médicament générique qu’il me proposait. » Céline G. « J’ai constaté plusieurs transferts d’agences dernièrement, pouvez-vous m’en dire plus ? » Sophie P. Souvent, votre pharmacien vous propose de remplacer un médicament de référence par son générique. Si vous refusez, vous risquez de ne pas bénéficier du tiers payant. C’est ce qu’il vous est arrivé. Vous ne serez pas moins bien remboursé (sauf si le médicament fait partie de ceux remboursés sur la base d’un tarif forfaitaire de responsabilité et que le médicament de marque est plus cher que le générique) mais vous avez dû régler la totalité du prix du médicament, puis envoyer votre feuille de soins à votre caisse d’assurance maladie pour vous faire rembourser. Ce dispositif de « tiers payant contre génériques » ne s’applique cependant pas aux médicaments de marque dont le prix est inférieur ou égal à celui des génériques. Idem si, exceptionnellement, votre pharmacien estime que la substitution par un générique est susceptible de poser un problème particulier pour la qualité de vos soins ou encore que le médecin prescripteur s’y est formellement opposé, en faisant figurer sur l’ordonnance la mention « non substituable ». En effet, depuis septembre 2010, certaines agences ont vu leur activité transférée. Ainsi, l’agence de Cannes est transférée à Antibes, celle d’Embrun à Gap, et celles de Draguignan et Fréjus à Toulon. Cette réorganisation a pour objectif de doubler le nombre de conseillers par agence, d’améliorer ainsi la qualité de service auprès des adhérents des Mutuelles du Soleil, en maintenant par exemple les agences ouvertes pendant la période estivale. Les Mutuelles du Soleil comptent désormais 21 agences réparties sur huit départements. Retrouvez la liste des agences Mutuelles du Soleil sur : https://www.lesmutuellesdusoleil. fr/nos-agences-mutuelles-du-soleil.aspx. Transport sanitaire Affection de longue durée « Je suis remboursé à 100 % par la Sécurité sociale pour une affection de longue durée. Quel intérêt ai-je à conserver ma garantie mutualiste ? » Pierre R. Le classement en affection longue durée (ALD) permet de bénéficier de l’exonération du ticket modérateur (part restant à la charge de l’assuré social) sur les soins nécessités par cette affection. En clair, vous êtes pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale sur les dépenses de santé liées à votre maladie, mais sur ces seules dépenses uniquement. Autrement dit, votre garantie complémentaire santé couvre l’ensemble des autres dépenses de santé que vous pouvez engager. Par exemple, le forfait hospitalier est pris en charge par la mutuelle, de même que la chambre particulière ou les remboursements de médicaments pour toutes les autres maladies, les soins dentaires, l’optique. L E « Salarié, suite à un accident du travail, je dois régulièrement me rendre chez le kiné en ambulance. Est-ce que le transport est pris en charge ? » Laurent P. Vous êtes pris en charge pour les transports prescrits par un médecin et liés à une hospitalisation (entrée et sortie) complète, partielle ou ambulatoire, à des soins ou des traitements en rapport avec une affection de longue durée, à des soins en rapport avec un accident du travail ou une maladie professionnelle, à la nécessité d’être impérativement allongé ou sous surveillance constante. La prise en charge est également effective pour les transports prescrits de longue distance (plus de 150 km aller) ou en série (au moins 4 transports de plus de 50 km aller, sur une période de 2 mois, pour un même traitement). Vous êtes également pris en charge si vous êtes convoqué par le service du contrôle médical, la commission régionale d’invalidité ou un expert médical (pour une expertise médicale de la Sécurité sociale). Il y a prise en charge aussi si vous vous rendez à une consultation médicale d’appareillage ou chez un fournisseur d’appareillage. Enfin, si vous accompagnez un enfant de moins de 16 ans ou toute autre personne dont l’état de santé nécessite l’assistance d’une autre personne, vos frais de transport peuvent être pris en charge si le médecin l’a précisé sur la prescription. En dehors de ces situations particulières, vos transports ne sont pas pris en charge, même s’ils sont prescrits par un médecin. M U T U A L I S T E D É C E M B R E 3 2 0 10 QUOI DE NEUF PARTENARIATS SPORTIFS LES MUTUELLES DU SOLEIL S’ENGAGENT TOULON Une nouvelle agence Depuis le 27 septembre 2010, Les Mutuelles du Soleil ont ouvert une nouvelle agence à Toulon, Place Besagne. Cette agence située en plein centre-ville de Toulon témoigne de l’expansion des Mutuelles du Soleil sur le pourtour méditerranéen. L’agence de Toulon ouvre ses portes du lundi au vendredi, de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 heures. Les deux conseillers, Alexandra Desanti et Nicolas Guillermet, accueillent les personnes désirant s’informer sur les offres de la mutuelle : complémentaire santé, prévoyance, retraite et épargne. Laurie Ephraïm-Trinquier est, quant à elle, au service des entreprises et des associations afin de proposer des contrats collectifs en matière de santé, prévoyance, épargne et retraite. Les Mutuelles du Soleil sont, cette année encore, partenaires de nombreuses équipes sportives. our la saison 2010-2011, trois équipes de football professionnelles affichent les couleurs des Mutuelles du Soleil sur leurs terrains : l’OGC Nice à travers un panneau de 180 mètres et le rond central déployé avant chaque match, le Nîmes Olympique grâce à un panneau de 50 mètres situé en ligne de but, des parutions dans le journal officiel du club et dans le carnet du supporter 2010-2011 enfin, l’AC Arles-Avignon arbore deux panneaux de 6 mètres de long en ligne de but et en ligne de touche. L’OGC Nice a également porté sur son maillot les couleurs des Mutuelles du Soleil, lors de la rencontre en coupe de la ligue contre Saint-Etienne. Des valeurs partagées Les Mutuelles du Soleil ont renouvelé leur partenariat avec le Rugby Club Toulonnais qui se matérialise par un panneau animé de 50 mètres placé autour du terrain du stade Mayol à Toulon. Enfin, un partenariat a été signé avec le Racing Club de Cannes, équipe de volley-ball féminine qui domine le volley-ball français depuis de nombreuses années. Pour la première fois, le Palais des Victoires à Cannes affiche un panneau aux couleurs des Mutuelles du Soleil. Esprit d’équipe, rigueur, convivialité, partage et solidarité sont autant de valeurs véhiculées par ces différentes disciplines qui sont chères aux Mutuelles du Soleil. P Les Mutuelles du Soleil s’affichent avec l’OGC Nice au Stade du Ray. L E M U T U A L I S T E D É C E M B R E 4 2 0 10 LA ROQUE D’ANTHERON Une résidence de retraite médicalisée Gérée par la Mutualité Régionale Œuvres Sociales, la résidence de retraite médicalisée « Les Mélodies », à but non lucratif, ouvre ses portes à la Roque d’Antheron. Elle accueille 70 personnes valides, semi-valides et dépendantes en long séjour ou en séjour de courte durée dans un secteur boisé, face au Luberon et à proximité du centre du village. Un espace sécurisé pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou apparentée est proposé ainsi que des prestations hôtelières de qualité, une cuisine élaborée sur place, des chambres individuelles et spacieuses et enfin une surveillance 24 heures/24. L’établissement conventionné (APA, APL…) a pour objectif de proposer un projet de vie attractif aux personnes âgées, garantir leur bien-être, dans le respect de leur dignité, de leurs habitudes et de leurs souhaits. Plus d’informations au 04 90 56 95 95. QUOI DE NEUF RSI CÔTE D’AZUR FOIRE DE SISTERON Une manifestation réussie CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE Le RSI Côte d’Azur invite ses adhérents à se faire vacciner contre la grippe. e vaccin contre la grippe saisonnière est disponible depuis le 20 septembre dernier. Comme chaque année, le RSI adresse un courrier d’invitation à ses adhérents de plus de 65 ans, aux personnes atteintes de certaines affections de longue durée (ALD), et aux personnes souffrant d’asthme modéré persistant ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive. Le vaccin est entièrement pris en charge. C’est le seul moyen de prévention efficace contre la grippe. Il doit être renouvelé chaque année, en raison des mutations de virus. Un vaccin pris en charge à 100 % En pratique, dès réception du formulaire de prise en charge, l’adhérent le présente à son médecin traitant qui prescrit le vaccin, s’il le juge nécessaire. Le vaccin est délivré par le pharmacien. Le vaccin est pris en charge à 100 %, à condition de se faire vacciner durant la période de campagne, c’est-à-dire jusqu’au 31 janvier 2011. Pour plus d’informations www.coteazur.le-rsi.fr ou 0 811 888 006 Le RSI a créé un portail Internet entièrement dédié à la prévention. Les adhérents y trouvent de nombreuses informations et recommandations utiles pour eux et leur famille. Rendez-vous sur www.le-rsi.fr/prévention L Cette année encore Les Mutuelles du Soleil ont participé à la Foire de Sisteron qui s’est déroulée le 2 octobre. Plus d’une centaine d’exposants se sont retrouvés au pied de la Citadelle pour un moment privilégié de rencontre avec le public. Les Mutuelles du Soleil ont eu l’occasion de répondre aux nombreuses demandes de devis en complémentaire santé. Cet événement a également été l’occasion de faire connaître le groupe auprès des visiteurs venus des départements voisins, mais aussi de répondre aux questions diverses des adhérents des Mutuelles du Soleil sur leurs garanties. Au fil des années la Foire-Exposition de Sisteron est devenue une véritable vitrine économique et une manifestation à succès. Le RSI encourage ses assurés et ayants droit à se faire vacciner contre la grippe. SITE INTERNET Depuis le 11 octobre, Les Mutuelles du Soleil ont mis en ligne un nouveau site internet sur www.lesmutuellesdusoleil.fr identique en couleurs mais plus riche en fonctionnalités et en performance. Que vous soyez adhérent ou professionnel de santé, naviguez dans votre espace personnel dès la page d’accueil, en vous connectant dans le cadre d’identification en haut à gauche avec vos identifiants habituels. En plus de la consultation de vos remboursements, les Mutuelles du Soleil vous invitent à vous abonner à vos prestations par mail. Outre une économie de papier certaine, la rapidité est également un avantage non négligeable car vous recevrez en temps réel un mail à chaque remboursement sans avoir à attendre le décompte trimestriel. L E N. Mergui - FNMF Vos remboursements en temps réel M U T U A L I S T E D É C E M B R E 5 2 0 10 LA SANTÉ Taxes sur les cotisations mutualistes, nouveaux déremboursements de médicaments, hausse du tarif de la consultation médicale… Derrière ces nouvelles mesures qui sanctionnent une fois encore les assurés, c’est l’accès au système de soins qui est en jeu avec des hausses inéluctables de cotisations pour les adhérents. De nouveaux prélèvements sur les cotisations mutualistes Pour réduire le déficit de l’Assurance maladie, le gouvernement a choisi de s’attaquer aux contrats de complémentaire santé « solidaires et responsables ». Pour ces contrats, les mutuelles seront désormais soumises à la taxe sur les conventions d’assurance (TCA) à hauteur de 3,5 %. Cette nouvelle taxe constitue une remise en cause de la coordination des soins car elle bafoue l’esprit des contrats dits « responsables ». Ceux-ci permettaient aux mutuelles de faire bénéficier leurs adhérents des exonérations sociales et fiscales. Une sorte de prime aux mutualistes vertueux s’engageant à respecter le parcours de soins. En contrepartie, ces L E contrats engageaient les mutuelles sur un montant minimum de remboursement pour les principaux actes médicaux. Ils obligeaient enfin les mutuelles à prendre CHIFFRES CLÉS 9,77 % c’est le pourcentage total des taxes sur les cotisations mutualistes que les mutuelles devront reverser à l’État en 2011. 1,1 milliard d’euros c’est le montant de la taxe sur les conventions d’assurance à laquelle sont désormais soumises les mutuelles. M U T U A L I S T E D É C E M B R E 6 2 0 10 TAXÉE ! en charge des actions de prévention. Et cette nouvelle taxe vient s’ajouter à celle déjà en vigueur depuis 2000 pour financer la couverture maladie universelle (CMU). À l’origine, le financement était assuré par l’État et les complémentaires santé. Depuis 2004, l’État s’est progressivement désengagé. Une partie de la taxe sur l’alcool et le tabac est désormais affectée au fonds CMU. Les complémentaires santé sont aujourd’hui les premiers financeurs du dispositif. Cette contribution obligatoire est intégrée dans les cotisations mutualistes et reversée au fonds de financement de la CMU. Elle n’a cessé d’augmenter : 1,75 % en 2000, 2,5 % en 2006, 5,9 % en 2009. Pour 2011, elle se transforme en une taxe de solidarité, portée à 6,27 % du chiff re d’affaires santé des mutuelles. Au-delà de cette taxation permanente, il y a les prélèvements conjoncturels que le gouvernement peut à tout moment décider, à l’instar de la contribution des mutuelles au fi nancement du vaccin contre la grippe H1N1 avec E N SAVOI R P LUS Sur les boîtes, trois couleurs et quatre vignettes Pour les assurés sociaux, la prise en charge des médicaments est de plus en plus compliquée : trois couleurs, quatre taux de remboursement. Si on ajoute les médicaments prescrits mais non remboursés, on ne dénombre pas moins de cinq cas de figure différents ! La vignette blanche barrée marque un remboursement à 100 %. Elle concerne les traitements « reconnus comme irremplaçables et plutôt coûteux », précise l’Assurance maladie. C’est le cas par exemple, des médicaments contre le cancer ou le sida. La vignette blanche correspond à un taux de prise en charge de 65 %. Elle s’applique à la plupart des médicaments courants dont le service médical rendu (SMR) est jugé important ou majeur. La vignette bleue désigne encore les produits remboursés à 35 %, pris en charge à 30 % par l’Assurance maladie à compter du 1er janvier 2011. Ils sont supposés traiter des troubles ne « présentant pas de caractère de gravité ». C’est sous ce prétexte que 617 médicaments ont été déclassés en avril 2003 de 65 % à 35 %. La vignette orange a été instaurée à titre provisoire entre 2006-2008 pour signaler un remboursement à 15 %. L’intention du gouvernement est désormais de pérenniser ce taux pour les médicaments au service médical rendu insuffisant ou faible. L E M U T U A L I S T E D É C E M B R E 7 2 0 10 L A S A N T É TA X É E ! l’instauration en 2010 d’une taxe de 0,34 % sur leur chiff re d’affaires, maintenue pour 2011. Des médicaments moins bien remboursés Les médicaments à vignette bleue vont voir leur taux de remboursement par la Sécurité sociale passer de 35 % à 30 % au début de l’année 2011. Il s’agit des médicaments dont le service médical rendu est jugé « modéré ». Ils représentent plus du quart des volumes prescrits par les médecins. On y trouve des produits comme le Spasfon®, le Smecta® ou la Biseptine®. Rappelons qu’en avril dernier, pas moins de 110 médicaments avaient vu leur taux de remboursement par la Sécurité sociale passer de 35 % à 15 %. Parmi eux, des traitements contre les brûlures comme la Biafine® ou des vasodilatateurs comme le Tanakan®. Ces médicaments sont identifiés par une vignette orange. Les médicaments remboursés à 15 % par la Sécu regroupent les produits dont le service médical rendu (SMR) a été jugé faible ou insuffisant par la Haute Autorité de santé (HAS). On y trouve, pêle-mêle, des médicaments contre l’acné, la constipation, l’arthrose, les brûlures d’estomac, les troubles cognitifs liés à l’âge ou encore le rhume. Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics procèdent ainsi à une baisse de remboursements des médicaments. Jean Rossetti : « Le gouvernement taxe les comportements vertueux. » Le Mutualiste. – Comment réagissez-vous à l’annonce de la mise en application d’une taxe de 3,5 % sur les mutuelles ? Jean Rossetti. – La communication gouvernementale laisse penser que la nouvelle taxe est appliquée aux mutuelles. En fait, ce sont les mutualistes qui sont taxés à travers leurs cotisations. Car, contrairement à la Sécurité sociale, une mutuelle ne peut indéfiniment vivre à crédit. Notre seule ressource, ce sont les cotisations de nos adhérents ! On peut éventuellement jouer, d’une année sur l’autre, sur les résultats s’ils sont positifs, mais on ne peut pas intégrer de nouvelles dépenses sans en prévoir la contrepartie. L’autorité de contrôle qui est chargée de nous surveiller ne manquerait pas de nous le rappeler. Hôpital et médecine de ville : les patients mis à contribution Le montant du forfait de 18 € en cas d’actes coûteux à l’hôpital ou en cabinet de ville reste inchangé. Par contre, son plafond de déclenchement sera plus tardif, passant de 91 euros à 120 euros. Pour tout acte de moins de 120 euros, le patient devra payer 20 % de son prix (par exemple, pour un acte à 115 euros, le patient paiera désormais 23 euros et non 18 comme actuellement). compter de janvier 2011. Il y aura des référentiels adaptés à chaque pathologie. Deuxième mesure : les patients atteints d’hypertension bénigne ne seront plus pris en charge à 100 %. Cette mesure ne concerne que les nouveaux malades. Les patients hypertendus qui bénéficient déjà du régime des ALD aujourd’hui resteront pris en charge à 100 %. Enfin, concernant les diabétiques, le remboursement des bandelettes d’autotest de glycémie sera limité à une par jour et par patient. Au-delà, c’est l’assuré qui va payer, ou sa mutuelle le cas échéant. Les affections de longue durée moins bien prises en charge Les patients remboursés à 100 % par la Sécurité sociale au titre du régime des affections de longue durée (ALD) sont touchés par trois mesures. D’abord, les frais de transport ne seront plus systématiquement remboursés intégralement, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, à L E J.-F. Rebeyrol M U T U A L I S T E D É C E M B R E 8 2 0 10 L A S A N T É TA X É E ! MUTUELLES DU SOLEIL. JEAN ROSSETTI, PRÉSIDENT « L’État utilise les mutuelles comme collecteurs d’impôts ! » Le plan de financement de la Sécurité sociale pour 2011 se caractérise surtout par la mise en place d’une taxe de 3,5 % sur les cotisations mutualistes. Le président Jean Rossetti analyse pour Le Mutualiste les conséquences de cette taxation. L. M. – Le gouvernement justifie la taxe par le fait que les contrats dits « solidaires et responsables » sont désormais généralisés. J. R. – Jusqu’ici, ces contrats étaient exonérés de taxe car ils visaient à encourager les mutuelles et leurs adhérents à adopter des comportements « responsables », en particulier en respectant le parcours de soins autour du médecin traitant. Ils se sont largement développés et constituent effectivement aujourd’hui la quasi-totalité de notre portefeuille. En leur appliquant une « taxe sur les conventions d’assurance », on les banalise totalement, et on taxe les comportements vertueux ! J. R. – Effectivement, le principe est le même et les gouvernements de tout bord s’y sont engouffrés. Nous avons accepté volontiers de participer à l’effort de solidarité nécessaire pour la mise en place de la CMU en 2000. Dix ans plus tard, nous nous retrouvons seuls financeurs. De 1,75 % à l’origine, la « contribution CMU » est passée à 5,9 % en 2009 pour se transformer en 2011 en une taxe de solidarité sur le chiffre d’affaires santé de nos mutuelles à hauteur de 6,27 % ! Et nous n’osons même pas parler ici des circonstances exceptionnelles qui justifient une ponction supplémentaire, comme ce fut le cas en 2010 (0,34 %) pour financer la vaccination contre la grippe H1N1. L. M. – À quoi va être affectée cette taxe? J. R. – Il est prévu d’affecter le produit de la taxe, soit 1,1 milliard d’euros, au « remboursement de la dette sociale ». Autrement dit, il ne s’agit pas d’une recette « productive » qui pourrait par exemple améliorer notre système de santé, mais d’un prélèvement supplémentaire destiné à combler en partie le puits sans fond des déficits de notre système de protection sociale obligatoire. En agissant de la sorte, on masque la vraie nature du prélèvement, et on utilise les mutuelles comme collecteurs d’impôts ! L. M. – Mais les mutuelles participent déjà à la solidarité nationale à travers le financement de la couverture maladie universelle (CMU). E N SAVOI R P LUS La consultation médicale à 23 € À compter du 1er janvier prochain, la consultation médicale chez le médecin généraliste coûtera 23 euros, contre 22 euros depuis juillet 2007. Rappelons que pour certains actes, ce tarif de base est majoré. Par exemple, actuellement, la consultation chez un généraliste pour un enfant de moins de 2 ans est de 27 €. Pour la consultation d’un patient atteint d’une affection de longue durée, le tarif est de 26 €. Autre exemple : la majoration de visite de jour du généraliste à domicile est de 10 €, portant la consultation à 33 € en 2011. L E Évolution du prix de la consultation médicale En euros 24 22 20 € 20 18 16 14 13,72 € 12,96 € 15,24 € 16,77 € 21 € 22 € 23 € 17,53 € 12 1990 1989 1992 1995 1998 2002 2006 2007 2011 En vingt ans, le prix de la consultation chez un généraliste a grimpé de 77 %. M U T U A L I S T E D É C E M B R E 9 2 0 10 SANTÉ MÉDICAMENTS DES VAGUES SUCCESSIVES DE DÉREMBOURSEMENTS Le déremboursement partiel ou total de médicaments par la Sécurité sociale n’est pas un phénomène nouveau. Il se traduit par des transferts de charges sur les ménages et les mutuelles, sans lien avec l’efficacité médicale. Historique des baisses des remboursements. oit un médicament est utile et il faut le rembourser, soit il ne l’est pas et il ne doit pas du tout être pris en charge par la Sécurité sociale », explique Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française. Il souligne ainsi l’absurdité des déremboursements partiels qui n’ont pour conséquence que de transférer des charges sur les patients et leur mutuelle. Car le médicament constitue le poste de dépenses le plus utilisé par les gouvernements pour réduire les déficits. Et ce n’est pas tant l’utilité médicale qui est prise en compte (voir encadré), que les impératifs économiques. À l’origine, n’existaient que deux taux de remboursement : un à 70 % et l’autre à 100 %. En 1977, le gouvernement crée les « vignettes bleues » et un nouveau taux de remboursement à 60 %. Depuis, les baisses de remboursements se sont multipliées. 1986 : Les médicaments à vignette bleue passent de 60 à 40 %. 1993 : Le remboursement des médicaments à vignette blanche passe de 70 à 65 % et pour ceux à vignette bleue de 40 à 35 %. 2003 : Déremboursement total de 84 médicaments. Il s’agit essentiellement de « vieux » produits (sirop Fluisedal® et collyre S Dulci-Fac® par exemple), dont certains peuvent être dangereux. Beaucoup d’entre eux sont retirés du marché. 2003 : 617 médicaments voient leur remboursement par la Sécurité sociale passer de 65 % à 35 %. Parmi eux, on trouve des médicaments largement prescrits comme le Zyrtec® (antihistaminique), le Voltarène® (contre le mal de dos) ou encore le Vogalène® (contre les nausées). 2006 : 156 médicaments sont déremboursés intégralement : des expectorants comme la Lysopaïne®, des fluidifiants bronchiques (Exomuc® par exemple), des produits de phytothérapie, des oligoéléments et des médicaments contre les troubles digestifs. 2006 : Pour 62 veinotoniques, les pouvoirs publics créent un taux de prise en charge de 15 %. 2008 : Déremboursement total des veinotoniques. 2010 : 110 médicaments voient leur taux de remboursement passer de 35 % à 15 %. 2011 : Les médicaments à vignette bleue vont voir leur taux de remboursement par la Sécurité sociale passer de 35 % à 30 %. Il s’agit des médicaments dont le service médical rendu est jugé « modéré ». Un millier de produits sont concernés. J. - F. Rebeyrol Qu’est-ce que le « service médical rendu » d’un médicament ? Le service médical rendu (SMR) d’un médicament « détermine son degré de prise en charge par l’assurance maladie obligatoire », indique la Haute Autorité de santé (HAS). Il correspond au bénéfice réel apporté au patient. Le SMR d’un médicament est évalué sur la base de plusieurs critères : la gravité de la maladie, l’efficacité et les effets indésirables du produit, sa place dans la stratégie thérapeutique, et enfin son intérêt pour la santé publique. L E M U T U A L I S T E Actuellement, il existe plusieurs niveaux de SMR : - SMR majeur ou important qui induit un remboursement à 65 % par la Sécurité sociale. - SMR modéré ou faible qui justifie une prise en charge à 30 %. - SMR insuffisant qui ne mérite pas une prise en charge par la collectivité. C’est néanmoins le cas lorsque les pouvoirs publics décident de rembourser à un taux de 15 % ces produits dont la performance est jugée trop faible. D É C E M B R E 10 2 0 10 SANTÉ MÉDICAMENTS réévaluation de ces antidouleurs par l’Agence européenne du médicament (EMEA). En cas de mauvaise utilisation, cette molécule provoque de graves intoxications pouvant entraîner un décès. Les personnes qui prennent actuellement ce traitement peuvent encore continuer à le suivre pendant quelques mois. Mais elles doivent veiller à ne pas dépasser les doses recommandées inscrites sur la notice. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) les invite par ailleurs à en parler avec leur médecin afin de modifier le traitement, par exemple dans le cadre d’un renouvellement d’ordonnance. « Bougez contre le cancer du sein » : c’est le titre d’une enquête à laquelle les femmes ayant eu un cancer du sein sont invitées à participer. Cette opération est menée par l’Association francophone de l’après cancer du sein (Afacs) en partenariat avec l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) et l’hôpital universitaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Les personnes concernées peuvent, jusqu’à mars prochain, remplir un questionnaire en ligne sur le site www.bougezcontrelecancerdusein.fr. Une dizaine de minutes suffisent pour répondre aux questions, très simples, portant sur l’âge de la personne, son mode de vie, les traitements qui lui ont été prodigués, le temps passé à une activité physique, quelle qu’elle soit, mais aussi les craintes ressenties à l’idée de reprendre une pratique sportive après la maladie. Cette enquête est totalement anonyme. L E Bébés : Des probiotiques pour pas de miel prévenir l’eczéma équipe de chercheurs vient de tester une assoavant 1 an Une ciation de plusieurs probiotiques (des lactobacilles © N. Mergui –FNMF « Bougez contre le cancer du sein » Il est déconseillé de donner du miel aux bébés de moins de 1 an, rappelle l’Agence française de sécurité des aliments (Afssa). Principal risque encouru : le botulisme. La flore intestinale des nourrissons n’est pas assez mature pour empêcher le développement de certaines bactéries qui produisent la toxine botulique. Or, le miel est susceptible de contenir ce type de bactérie sous forme de spore. M U T U A L I S T E et bifidobactéries utilisés dans les yaourts ou les laits fermentés) pour prévenir l’apparition de l’eczéma chez les enfants à haut risque allergique. Un premier groupe a bénéficié des probiotiques dès 4 à 8 semaines avant l’accouchement et pendant 6 mois après la naissance de l’enfant – nourri exclusivement au sein jusqu’à l’âge de 3 mois. Le deuxième groupe de femmes a reçu un placebo. À l’âge d’un an, les enfants dont la mère avait reçu des probiotiques avaient beaucoup moins d’eczéma que les autres. Pour les chercheurs, les probiotiques représentent une approche préventive prometteuse vis-à-vis du risque allergique. Y aura-t-il un jour des yaourts anti-allergie ? (Nutrinews hebdo). Baisse du surpoids chez les enfants de 5 à 6 ans Le surpoids (y compris obésité) des élèves de cinq à six ans a reculé, passant de 14,4 % (dont 3,4 % d’obésité) en 1999-2000 à 12,1 % (dont 3,1 % d’obésité) en 2005-2006. Cette baisse de la surcharge pondérale coïncide avec la mise en place en 2001 du premier Programme national nutrition santé (PNNS). La baisse a été moins forte pour les enfants scolarisés en ZEP, ce qui a conduit à un creusement des inégalités sociales. Les disparités sont aussi géographiques, avec des prévalences de surpoids nettement plus élevées dans les régions proches de la Méditerranée ainsi que dans celles les plus au nord et à l’est de la France. D É C E M B R E 11 2 0 10 © N. Mergui –FNMF LE DI-ANTALVIC® ET LE PROPOFAN® VONT ÊTRE RETIRÉS DU MARCHÉ es médicaments contenant du dextropropoxyphène, comme le Di-Antalvic®, le Propofan® et leurs L génériques, seront retirés du marché français à l’automne 2011. Cette décision fait suite à la SANTÉ GRIPPE CAMPAGNE DE VACCINATION JUSQU’AU 31 JANVIER La campagne de vaccination contre la grippe qui a débuté fin septembre se poursuit jusqu’au 31 janvier 2011. Le vaccin anti-grippal a été élaboré à partir de trois souches de virus grippaux qui ont circulé l’année dernière, dont la souche pandémique AH1N1. Chaque année, plusieurs types de virus grippaux circulent et le vaccin est adapté annuellement pour être efficace. L’Assurance maladie a invité 12,5 millions de personnes à se faire vacciner gratuitement. Il s’agit des populations qui présentent un risque accru de complications en cas de grippe saisonnière : les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes souffrant de certaines affections de longue durée (ALD) exonérantes, les personnes souffrant d’un asthme ou d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive. 130 000 professionnels de santé libéraux bénéficient également d’une invitation à la vaccination anti-grippe. © N. Mergui –FNMF Parmi les bénéfices santé liés à la consommation de produits laitiers, plusieurs sont attribués aux protéines du lait et particulièrement à celles du lactosérum ou « petit lait ». Une expérience menée chez 70 personnes en surpoids ou obèses montre que les protéines du petit-lait (utilisées comme suppléments) peuvent diminuer significativement les taux sanguins de triglycérides, de cholestérol total et LDL (le « mauvais » cholestérol). Et améliorer en même temps les taux d’insuline et de glucose. Agir en somme favorablement sur les lipides et glucides sanguins ne peut qu’être bon pour le cœur ! (Nutrinews hebdo). L E 63% C’est le pourcentage de Français qui déclarent qu’ils consommeraient plus de poissons s’ils en avaient les moyens financiers. Selon un sondage de BVA, 61 % d’entre eux consommeraient également plus de fruits frais et 58 % plus de légumes frais. Ce sont souvent les mêmes qui déclarent se priver de ces produits qu’ils savent sains. Au total, 76 % de Français se « privent » d’au moins l’un de ces aliments en raison de leur coût. Ces personnes sont plus nombreuses chez les jeunes, les catégories populaires et les personnes aux bas revenus mais aussi aux revenus moyens. Seuls les Français les plus riches (35 %) et les plus âgés (37 %) se restreignent peu sur ces trois catégories de produits. M U T U A L I S T E Moins on bouge, plus on déprime Pas d’activité physique, trop de télévision, d’ordinateur, de jeux vidéo… Les conséquences de la sédentarité en termes de maladies organiques sont bien connues, illustrées par le surpoids et son cortège de pathologies métaboliques et cardiovasculaires. Mais ne pas « bouger » pourrait aussi avoir des conséquences psychiques. Plusieurs études publiées dans des revues scientifiques suggèrent qu’il pourrait y avoir un lien entre un mode de vie sédentaire et le risque de dépression. Étonnant ? Plusieurs équipes de chercheurs se préoccupent aujourd’hui de confirmer ces observations. (Nutrinews hebdo). © N. Mergui –FNMF Les protéines du petit-lait pour de bonnes « analyses de sang » La pilule du « surlendemain » remboursable La pilule ellaOne (laboratoires HRA Pharma) plus connue sous le nom de pilule du « surlendemain » est désormais remboursée à hauteur de 65 % par la Sécurité sociale. Elle est commercialisée en France depuis octobre 2009, uniquement sur ordonnance. Elle est vendue au prix de 24,15 €. La durée d’efficacité de ce contraceptif d’urgence est de cinq jours, soit deux jours de plus que la pilule du « lendemain » (NorLevo ou Levonorgestrel Biogaran). D É C E M B R E 12 2 0 10 GR AND ANGLE ASSURANCE VIE DU NOUVEAU SUR LE PRODUIT L.M.D.S VIE Le produit d’assurance vie L.M.D.S vie, distribué par Les Mutuelles du Soleil et produit par e-cie vie, propose dorénavant la gestion sous mandat ainsi que beaucoup de nouveaux avantages. epuis octobre dernier, un nouveau mode de gestion existe pour le contrat d’assurance vie L.M.D.S vie : la gestion sous mandat (également appelée gestion pilotée). La gestion sous mandat permet aux épargnants de déléguer la gestion financière de leur contrat à l’assureur qui prend conseil auprès de professionnels de la finance. La gestion financière de l’épargne est ainsi réalisée à partir de l’une des trois orientations de gestion choisie par l’épargnant et proposé par des sociétés de gestion de renom. Il s’agit d’une part du mandat prudent géré par La Financière de l’Echiquier, d’autre part du mandat équilibré géré par DNCA Finance et enfin du mandat dynamique géré par Rothschild & Cie Gestion. Abaissement des frais de gestion Auparavant dédiée à une clientèle haut de gamme, les épargnants peuvent désormais bénéficier de la gestion sous mandat dès 5 000 €. Ce mode de gestion s’adresse aux épargnants n’ayant pas la disponibilité et/ou les compétences nécessaires pour s’occuper de leurs placements. Le contrat d’assurance vie L.M.D.S vie propose un abaissement de ses frais de gestion. L.M.D.S vie offre des frais de gestion sur le fonds euros de 0,60 % par an au lieu de 0,66 % et se positionne ainsi au meilleur niveau du marché de l’assurance vie en ligne. Egalement, l’option transferts programmés est devenue totalement gratuite. Enfin, les minimas des rachats L E Font shop/GraphicObsession D L’assurance vie est considérée comme le placement le mieux rémunéré. partiels programmés ont été abaissés. Ils sont passés à 100 € par mois (au lieu de 500 €) et à 300 € par trimestre (au lieu de 500 €). Le contrat d’assurance vie L.M.D.S vie offre des supports d’investissement dynamiques avec plus de 115 supports en unités de compte rigoureusement sélectionnés pour la qualité et la solidité de leur gestion. L.M.D.S vie c’est aussi le meilleur des services à distance en ligne ou en agence ; il est possible de consulter et gérer son contrat en ligne 24 heures/24 7 j/7* et de bénéficier en cas de besoin d’un accompagnement personnalisé. * Selon les modalités prévues dans la note d’information valant conditions générales du contrat L.M.D.S vie, produit par e-cie vie. Un placement de qualité L’assurance vie est reconnue comme le placement préféré des Français car il permet de faire fructifier son argent tout en le gardant en permanence accessible, de transmettre un capital, de financer un projet, de disposer de revenus complémentaires, de constituer un capital à horizon de plus de huit ans ou encore de préparer sa retraite. L’assurance vie est considérée comme le placement le mieux rémunéré et offre un rendement sur le fonds en euros très performant, bien au-delà du taux actuel de 1,75 % pour le livret A. M U T U A L I S T E D É C E M B R E 13 2 0 10 DROIT PERMIS DE CONDUIRE NOUVELLES RÈGLES EN CAS DE PROBLÈMES MÉDICAUX es règles concernant certaines affections médicales (troubles de la vision, diabète et L épilepsie) incompatibles avec l’obtention du permis de conduire ont été modifiées. Pour les troubles de la vision, la prise en compte des fonctions visuelles sera plus globale. Une acuité visuelle peut souvent être compensée par de bons résultats sur d’autres critères (champ visuel, sensibilité à l’éblouissement…). Pour l’épilepsie, après une période de 5 ans sans crise, la délivrance d’un permis de conduire pour les conducteurs de véhicules légers est envisageable et sans limitation de durée. Enfin, pour le diabète, un contrôle médical régulier des conducteurs de véhicules légers est mis en place tous les cinq ans. Dans ces trois cas, la décision de délivrance ou de renouvellement du permis par l’autorité préfectorale est prise à la suite de l’avis d’un médecin agréé ou de la commission médicale départementale. SECOURISME L’Académie de médecine veut réformer Former un Français sur deux aux premiers secours : c’est la principale proposition de l’Académie nationale de médecine, dans un rapport remis au gouvernement. L’Académie propose également d’exonérer les sauveteurs de toute responsabilité juridique. « La peur de mal faire et la crainte d’une poursuite judiciaire constituent un frein important à la diffusion du secourisme citoyen et à sa mise en pratique », justifient les auteurs. Enfin, elle recommande de rendre obligatoire le diplôme de secourisme lors du passage des permis auto et moto ainsi qu’à l’entrée à l’université. ARRÊTS DE TRAVAIL Contester la suspension des indemnités journalières Les salariés en arrêt de travail disposent d’un délai de 10 jours francs pour contester une suspension du versement des indemnités journalières décidée par le médecin-conseil de l’Assurance maladie. Cette mesure concerne les salariés contrôlés par le médecin envoyé par leur employeur dès lors que ce médecin a conclu à l’absence de justification de l’arrêt de travail. Les salariés peuvent L E demander à leur caisse de sécurité sociale un examen de leur situation par le médecin-conseil, ce dernier devant se prononcer dans un délai de quatre jours francs à compter de la saisine. d’activité peuvent faire l’objet d’un abattement de 30 % notamment en cas de chômage ou d’interruption de travail de plus de six mois pour maladie. JEUNES CMU-C Mise en place du RSA pour les moins de 25 ans Le plafond de ressources relevé Le plafond de ressources applicable à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) a été relevé à 7 611,36 euros pour une personne seule. Pour bénéficier de la CMU-C, les ressources annuelles de l’intéressé doivent être inférieures à un plafond qui varie en fonction de la composition du foyer et du nombre de personnes à charge. Ce plafond concerne l’ensemble des ressources effectivement perçues au cours des 12 derniers mois précédant la demande, nettes des cotisations sociales obligatoires, de la CSG et de la CRDS. Les rémunérations Depuis le 1er septembre, les jeunes de moins de 25 ans peuvent demander à bénéficier du Revenu de solidarité active (RSA) sous certaines conditions. Pour cela, il est nécessaire d’avoir exercé une activité professionnelle pendant au moins deux ans à temps plein, au cours des trois années précédant la date de la demande de RSA. Afin d’en bénéficier, il faut remplir les autres conditions générales requises pour le RSA (conditions de résidence, de situation familiale et de ressources). Renseignements à la Caf (caisse d’allocations familiales) ou au conseil général ou sur www.rsa.gouv.fr RETRAITE UN NUMÉRO UNIQUE : LE 39 60 Depuis le 1er juillet, le 39 60 (prix d’un appel local) est devenu le numéro unique de l’Assurance retraite. Il se substitue aux numéros utilisés jusqu’alors par la Caisse nationale d’assurance vieillesse et les caisses régionales. Une déclinaison en 10 chiffres de ce numéro est créée pour les appels depuis l’étranger, les téléphones mobiles ou les box : 09 71 10 39 60. Désormais, du lundi au vendredi de 8 heures à 17 heures, des conseillers répondent en direct aux assurés sur leur situation personnelle. M U T U A L I S T E D É C E M B R E 14 2 0 10 pour les soins à domicile de plus de 60 ans adultes handicapées ! " #$%%& '($( "))"" ""')*+ ,,%-.% '/-0% 12111* 3+1456,57,5185(6 ""')"< <=+ 7<>,= ?% >,,11" = 3+1456157256756( ""'))<<@+ '/A% 8B%@ .?% 14111)@ 3+145685,>524524 912: 5; 9>,: 5; 914: 5; Vos remboursements en temps réel ! Faites le choix des décomptes par mail ! Performant : vos remboursements en temps réel ue : q i g o l Eco ie de m o n éco r papie Rapide : n’attende z plus le décompte trimestriel Sécurisé : Recevez vos décomptes en PDF N°Cristal 0 969 320 322 APPEL NON SURTAXE https://www.lesmutuellesdusoleil.fr -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- VOS REMBOURSEMENTS EN TEMPS RÉEL Je suis d’accord pour recevoir mes décomptes par mail, je ne recevrai plus de décompte papier * En renvoyant ce coupon réponse sous enveloppe non affranchie à : Les Mutuelles du Soleil - libre réponse n° 39033 - 06099 Nice cedex Nom : E-mail : Adresse : Code postal : Prénom : Ville : N° d’adhérent : Téléphone : *Option réversible à tout moment sur simple demande