TP5- La chimie de la perception
Comment le message nerveux passe-t-il d’un neurone à un autre ? Du neurone A au neurone B ?
1- A l’aide de l’animation «
Synapse.exe
» et du logiciel «
Nerf
»,
compléter l’électronographie suivante (légendes, titre et flèche indiquant le
sens de passage du message nerveux) et compléter les étapes de la
transmissions du message nerveux visuel, en précisant la nature du message
nerveux. Aide : p. 69 Bordas.
a- membrane plasmique du neurone A (bouton synaptique) d- fente synaptique (50nm)
b- cytoplasme du neurone A e-membrane plasmique du neurone B présentant des récepteurs spécifiques aux neurotrasmetteurs.
c- vésicule contenant des neurotransmetteurs (molécules) identiques, dans le neurone A (= neurone pré-synaptique)
f- cytoplasme du neurone B, post-synaptique sens de passage du message nerveux
Les étapes de la transmission du message nerveux visuel
:
Mots à utiliser: électrique / neurotransmetteurs/nerveux/ récepteurs membranaires/ A/ fibres/bouton synaptique/aires
visuelles/ chimique/ lumière / vésicules/ post-synaptique/ B/ occipital/pré-synaptique/électrique/ fente synaptique/A
Etape 1 : la
stimulation des photorécepteurs par la lumière
provenant de l’objet observé (panda) provoque la formation de
messages nerveux visuels électriques transmis ensuite aux cellules bipolaires et aux cellules ganglionnaires (neurones A).
Etape 2 : le message nerveux visuel de nature électrique circule dans le prolongement du neurone A qui constitue l’une
des fibres du nerf optique.
Etape 3 : le message nerveux électrique arrive à l’extrémité du bouton synaptique du neurone A, dans le relais
synaptique (corps genouillé latéral).
Etape 4 : Les vésicules du neurone A pré-synaptique libèrent leurs neurotransmetteurs (molécules) dans la fente
synaptique entre les neurones A et B. Le message nerveux de nature électrique devient alors chimique. Les
neurotransmetteurs traversent la fente synaptique et se fixent sur les récepteurs membranaires spécifiques
(système clé-serrure, car formes complémentaires) situés sur le neurone B post-synaptique Le message nerveux
redevient alors de nature électrique.
Etape 5 : Le message nerveux visuel électrique circule dans le neurone B en direction du cortex occipital.
Etape 6 : Le message nerveux visuel (électrique) arrive dans les aires visuelles (dans le cortex occipital) il sera
traité.
2-
Voici un schéma montrant un détail de la membrane d’un neurone post-synaptique
.
Neurone A
Neurone B
Corps cellulaire d’un neurone
membrane plasmique
noyau
cytoplasme
axone
Etape 1
Etape 4
Etape 6
Œil gauche
rétine
Nerf optique
C- chiasma optique
AVANT
C
ELECTRONOGRAPHIE MONTRANT UNE …………….……
MET, Gx 2943 Hachette p.69
a
b
c
d
f
e
ARRIERE
Agrandissement
Agrandissement
SCHEMA MONTRANT LES CONNEXIONS ENTRE
NEURONES DANS CORPS GENOUILLE LATERAL (=
RELAIS SYNAPTIQUE)
SCHEMA MONTRANT LES ETAPES DE LA
TRANSMISSION DU MESSAGE NERVEUX
VISUEL
fente synaptique
Membrane plasmique du neurone post-
synaptique (7,5 nm d’épaisseur)
Récepteur spécifique
Site de fixation (serrure)
SCHEMA MONTRANT UN DETAIL DE LA MEMBRANE DUN NEURONE POST-SYNAPTIQUE
Voici le schéma de 3 neurotransmetteurs
.
Cocher celui ou ceux qui peuvent se fixer sur
le récepteur:
Expliquer votre choix:
la forme du neurotransmetteur est
complémentaire de celle du site de fixation du
récepteur (peuvent s'emboîter parfaitement).
3-
Déterminer ce qui peut perturber le système nerveux impliqué dans la vision !
a- D'après les documents 1 et 2 p. 70,
le LSD est une drogue qui
: n'a aucune action sur la perception visuelle
génère des hallucinations colorées et animées génère des hallucinations monochromes et inertes.
La kétamine est une drogue qui
: crée des hallucinations aux couleurs vives n'a qu'un effet anesthésique
crée une hallucinationle monde est déformé et animé de mouvements vertigineux
b- En utilisant les documents 3 p. 71 et 2 p. 69, expliquer comment ces drogues peuvent modifier la perception visuelle.
Les drogues comme le LSD ou la psilocybine sont des molécules dont une partie a une forme similaire à celle
d'un neurotransmetteur, ici la sérotonine. Cette partie de la sérotonine est justement celle qui est complémentaire
au site de fixation de son récepteur spécifique. Ainsi, le LSD ou la psilocybine peuvent se fixer à ces récepteurs
présents sur la membrane du neurone post-synaptique. La transmission du message nerveux au niveau de cette synapse
est perturbée.
Or la sérotonine est un neurotransmetteur impliqué dans la transmission du message nerveux visuel. Le LSD et la
psilocybine en se fixant sur les cepteurs à sérotonine (et en restant plus longtemps dans la fente synaptique)
provoquent alors des hallucinations, modifiant la perception visuelle.
c- D'après le document 1 p. 72, quels sont les autres effets des hallucinogènes?
dépendance psychologique
hallucinations auditives
tremblements, troubles de la coordination des mouvements, du rythme cardiaque, hypotension, vasoconstriction
artériolaire, hyperthermie, transpiration, dilatation de la pupille, nausées, vomissements.
Modification de l'état de conscience
Bad-trip: phobies, panique, agressivité possible (danger pour soi et pour autrui), tentation de suicide (danger pour soi-
même)
Lors de la redescente: état confusionnel, + angoisses, crises de panique, trouble paranoïde, phobie, délire.
a long terme: Etat dépressif, troubles psychiques graves et durables: flash-back de l'état généré par la prise de
drogue.
d- D'après le document 2 p. 73, préciser l'une des raisons qui explique que l'alcool n'est pas conseillé pour conduire.
Il réduit le champ de vision de 140° (panneaux de signalisation, piétons et voiture venant de rue latérale non vus ou pas
à temps, sans tourner la tête), modifie la perception des distances.
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