SVT_Ch15_La commande réflexe du muscle

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Chapitre 15 : LA COMMANDE REFLEXE DU MULSCLE
 les réflexes myotatiques permettent au médecin de vérifier le bon fonctionnement du système neuromusculaire
responsable de la contraction du muscle
Quelles sont les structures mise en jeu lors d’un réflexe ?
Comment le message circule-t-il dans les différentes structures pour permettre la contraction
musculaire ?
I-
Les éléments de l’arc reflexe
 Le réflexe myotatique met en jeu différents éléments, leur
ensemble constitue l’arc reflexe.
le stimulus (étirement du tendon) est détecté par un
récepteur (le fuseau neuromusculaire) qui transmet le
message à un centre nerveux (la moelle épinière) grâce à un
neurone sensoriel
 le message nerveux retourne vers le muscle grâce à un
neurone moteur ou motoneurone qui induit via la plaque
motrice (synapse neuromusculaire) la contraction du muscle
 la fibre musculaire est ici l’effecteur au niveau de l’arc reflexe.
le neurone est l’élément conducteur du message nerveux les
cellules correspondantes sont organisées en réseau capables
de communiquer entre elles
Ventre
Moelle épinière
(A1 : Tp 23 : mise en évidence des structures
impliquées sans le réflexe myotatique)
 E.1 : csq vérifiable : si notre hypo (reflexe = moelle
épinière) on devrait voir un temps séparant stimulus et
mouvement du pied correspondant à une distance
inférieure a la contraction volontaire (cerveau)
E.2/E.3 reflexe achilléen : d = 0,2 m
volonté : d = 0,67 m
E.4 : le réflexe = moelle épinière ≠ cerveau
 Remarque : la vitesse du message nerveux dépend du
diamètre de l’axone (plus il est grand, plus la vitesse est
importante) : ~10𝑚/𝑠
(A2 : observer des neurones impliqués dans le
réflexe myotatique)
Dos
Substance
grise
Neurone
sensitif
Ganglion
Neurone
Moteur
Plaque
motrice
MUSCLE
Fuseau
neuromusculaire
Schéma montrant les structures de l’arc reflexe (réflexe
myotatique)
II-
La propagatin du message nerveux
(A3 : questions p 335)
A) La nature du message nerveux dans un neurone
 le message nerveux est un message électrique au repos le
neurone à une membrane plasmique polarisé càd chargée
négativement sur sa face interne
 le potentiel électrique est appelé potentiel de repos (~60 −
70mv) une stimulation franchissant un seuil déclenche un
signal électrique d’amplitude constante appelle potentiel
d’action
 le message nerveux est codé en fréquence de potentiel
d’action dans les neurones
 Axone grand (comme celui du calmar) permet une
meilleure facilité pour expérience et mesure
 expérience 1 : émetteur électrique d’un côté d’un
neurone plus succession d’électrode sur l’axone :
-
signal toujours identique  pas d’atténuaqtion
potentiel d’action : au dela du seuil amplitude est
toujours la même  pas de codage en amplitude
 expérience 2 : étirement muscle + mesure
-
plus on étire le muscle plus la frequence est
importante  codage en fréquence
B) Le passage du message nerveux d’un neurone à l’autre :
la transmission synaptique
 au niveau d’un bouton synaptique un message nerveux
permet la libération de molécules dans la fente synaptique
Cette libération se fait par la fusion de vésicules synaptiques
présentes dans le cytoplasme près de la membrane
plasmique du bouton synaptique : il s’agit d’exocytose
 les molécules libères sont capables de se fixer sur des
récepteurs spécifiques situés sur la membrane plasmique su
neurone post synaptique cette fixation modifie son activité
électrique permettant ainsi la création ou non d’un nouveau
message électrique
 Ces molécules sont des neuromédiateurs, ce message
chimique est codé en concentration de neurotransmetteurs
dans la fente synaptique
C) Le passage du message neurone d’un motoneurone à
fibre musculaire : la synapse neuromusculaire
 la commande de la contraction met en jeu le fonctionnement
d’une synapse neuromusculaire, le neuromédiateur impliqué
sont uniquement l’acétylcholine
 le fonctionnement est analogue a celui d’une synapse
neuroneuronal, certaines substance chimique ou
pharmacologique peuvent perturber le fonctionnement de la
synapse neuromusculaire, c’est le cas par exemple de la
toxine bucolique ou du curare
(A4 : documents P. 336-7)
 toxine bucolique :
av stimulation + sans toxine  beaucoup vésicules
après stimulation + sans toxine  moins vésicules
après stimulation + avec toxine  autant vésicules
que avant stimulation
 toxine bucolique empêche exocytose
curare : inhibe exocytose car il se fixe sur les récepteurs
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