47. La cellule reproductrice femelle et la cellule reproductrice mâle La cellule fécondante mâle est, chez l’homme, une cellule patrimoniale : elle comprend la totalité de l’information génétique nécessaire à la création de la vie. La cellule reproductrice femelle, l’ovule, est des centaines de fois plus grande. Ainsi qu’on l’a vu à propos du transfert de l’information génétique, le patrimoine contenu dans les cellules mâles et femelles est le même. Une question capitale se pose : pourquoi la cellule reproductrice femelle a-t-elle des dimensions aussi considérables par rapport à la cellule mâle ? Pour un informaticien, la réponse est simple : la cellule fécondante mâle ne porte « que » les informations paternelles alors que la cellule femelle contient, outre les informations génétiques de la mère, l’ensemble du programme de fabrication d’un être humain. Des informations génétiques spécifiques veillent à ce que celle qui porte l’enfant dispose de ce qu’il faut pour donner amour, éducation, protection et soins au nouvel être, avant et après sa naissance. La nature fournit donc à la femme les connaissances qui lui permettront de garantir un bon développement physique, psychique et mental de l’enfant qui lui est confié. Ce n’est pas un savoir appris, c’est une connaissance intuitive pour le bien de l’enfant. Le scénario divin a assigné des tâches différentes à l’homme et à la femme, la nature a doté la mère et le père d’informations différentes. La mission essentielle de la femme est de donner la vie pour le maintien de l’espèce et la nature lui fournit ce dont elle a besoin à cet effet. Aux mêmes fins, l’homme a pour mission d’assister la femme en la protégeant et en lui prodiguant ses soins : la famille est sans nul doute une communauté élémentaire importante pour la sauvegarde du genre humain. La différence considérable entre les cellules reproductrices femelle et mâle est donc en relation avec le programme de fabrication d’un être humain. Ce programme est « responsable » du processus individuel d’évolution et de développement de la vie dans le ventre maternel. Quel peut donc être un tel programme, conçu pour mener à bien, sans autre intervention extérieure, le processus générateur de l’être humain ? Par le biais de la genèse d’une nouvelle vie, la femme et l’homme, qu’ils l’aient voulu ou non, qu’ils en aient été conscients ou non, participent à la Création permanente. Ce n’est ni un hasard ni une nécessité mais l’effet d’une force primale.