ébauché puis élaboré, on ne disposait pour ce faire que d’un ordinateur
Burroughs
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de puissance relativement faible, qui est saturé aux périodes de
pointe. Aussi a
-
t
-
on cherché
à
concevoir le modèle de telle sorte que l’introduction
de liaisons financières et de taux de change flottants n’accroisse pas considérable
-
ment la charge imposée
à
l’ordinateur par la solution du modèle.
II.
VUE
D’ENSEMBLE
DU
MODELE
INTERLINK
se compose de vingt
-
trois modèles de pays
et
de sous
-
modèles
concernant huit zones hors
OCDE
groupées autour d’un modèle des échanges. Ce
dernier, qui est décrit de façon plus complète ailleurs
2
, est ventilé suivant cinq
produits de base. Les modélles de pays sont, en règle générale, des systèmes
articulés sur les revenus et les dépenses, dans lesquels certains paramètres sont
estimés
par voie économétrique tandis que d’autres sont imposés de façon
à
reproduire les propriétés des modèles nationaux. Pour six grands pays
de
l’OCDE,
les
modèles
sont
relativement plus développés
:
ils comportent des équations
cohérentes de demande de facteurs
obtenues
par
une fonction
de
production
agrégée
<<
putty
-
clay
>’
à
trois facteurs, et tous
les
<4
déflateurs
>>
des dépenses sont
determinés dans un système de comportement des salaires et des prix. Le modèle
actuel présente le
gros
inconvénient de
ne
pas incorporer des secteurs monétaires
entièrement spécifiés. Les secteurs monétaires internes, tels qu’ils se présentent
actuellement, sont rudimentaires mais ils
sont
en cours d’affinement.
A.
Relations financières nationales
Bien
que
le
système soit entièrement simultané,
il
est plus facile
de
le
présenter en
distinguant,
dans les relations financières,
les
composantes qui sont
endogènes au niveau national et celles qui sont déterminées
au
niveau internatio
-
nal.
La
specification
du
bloc financier typique d’un modèle de pays
est
donnée
dans une forme générale simplifiée (voir le tableau
1).
Le bloc financier typique d’un pays consiste en cinq équations de comporte
-
ment et cinq identités. Les équations de comportement concernent respectivement
le solde des mouvements de capitaux privés (en dollars), un taux d’intérêt du
marché
à
court terme, la masse monétaire au sens large, le taux de change
bilatéral contre dollar qui est anticipé et le taux d’intérêt
à
long terme.
tes
identités
définissent
le
solde
de
la
<C
balance des règlements officiels
>>
en dollars,
le
taux
de
change effectif, le taux
de
change effectif anticipé, les réserves
de
change
évaluées en monnaie nationale et la position extérieure nette en dollars.
II
n’y a pas d’équation propre du taux de change bilatéral.
En
mode de
fonctionnement pour un taux de change fixe, celui
-
ci est exogène
et
l’identité
de
balance des paiements (équation
6,
tableau
1)
peut être interprétée comme indi
-
quant le niveau auquel doivent se situer les réserves de change officielles pour
60