Etude épidémiologique, clinique, endoscopique, anatomopathologique et moléculaire des cancers colorectaux
Mme Lahlali Maria 4
banque d’ARN tumoral ont été mis en place .L’analyse des résultats a été réalisée par
le logiciel SPSS.
Résultats :
385 patients ont été inclus jusqu’à Décembre 2013. L’âge moyen est de 55,08
(18-88 ans). Les sujets de moins de 50ans représentent 36.5% des cas. Le sexe ratio
H/F est de 1, 06.Les rectorragies ont révélé le cancer dans 56,4% des cas ; la tumeur
a été retrouvée au toucher rectal dans 30,9 % des cas. La localisation rectale
représente 49 % des cas, la coloscopie a mis en évidence un cancer synchrone dans
3,9% des cas .L’adénocarcinome à cellules indépendantes représente 0,8 % des
formes. La tumeur est classée c T3 –T4 dans 90% des cas. Dans 42% des cas le cancer
colorectal était d’emblée métastatique. Sur le plan immuno-histochimique et
moléculaire, 230 patients ont bénéficié de la recherche d’extinction des protéines
MMR. La prévalence des cas MSI probable est de 10,4 %, il s’agissait dans 42.1% des
cas de l’extinction MLH1-PMS2. Vingt pourcent des cancers colorectaux sont
caractérisés par une surexpression de la P53. La recherche de la mutation Kras (exon
2) a été réalisée chez 86 patients selon l’indication de la RCP, sa prévalence est de
29,06 %. Aucune mutation Braf n’a été détectée chez les 153 cas analysés. Les cas MSI
sont caractérisés par une prédominance masculine (p=0.0068), siègent
principalement dans le colon ascendant (p=0,0002), il s’agissait d’adénocarcinome
mucineux dans 28% des cas et de meilleur pronostic (absence de métastases
ganglionnaire et de stade T4).
Conclusion :
Le cancer colorectal survient dans notre population chez des patients plus jeunes. Les
rectorragies restent le mode révélateur le plus fréquent, 30,9 % de ces tumeurs restent
accessibles au toucher rectal. Le cancer du rectum représente 49 % des cas. A
l’immunohistochimie le statut MSI est probable dans 10,4 % des cas. La prévalence de la