Term L-ES Asie S et E élèves p. 5
l’électronique (logiciels informatiques), et une production tournée vers l’exportation.
Le projet Mumbai Vision se donne pour but d'aménager des infrastructures de transport pour faire face à la
saturation des voies de communication (ponts maritimes, lignes de métro), d'attirer des entreprises étrangères
(IDE) en déplaçant les populations des bidonvilles et en planifiant la création de nouveaux centres (ex : nouveau
quartier d’affaires de Bandra Kurla Complex).
C: Mais une ville qui reste marquée par de profondes inégalités socio-spatiales :
De fortes inégalités sociales
entre des classes moyennes
aisées et occidentalisées
et des classes populaires
marquées par la pauvreté et
vivant dans les slums
qui abritent plus de la moitié
de la population de la ville
Les inégalités sociales
s'accompagnent d'inégalités
Une métropole émergente marquée par de fortes inégalités sociales:
On assiste à l'émergence des classes moyennes qui correspondent aux catégories supérieures de la société et qui
tirent leur fortune de l’ouverture et de la libéralisation du pays depuis 1991. Les membres de ces classes moyennes
adoptent un mode de vie à l’occidentale, avec la multiplication des centres commerciaux, accession à la propriété…
De grandes fortunes se sont installées à Mumbai (ex : la famille Tata)
Mais la pauvreté persiste : la moitié de la population de la ville vit dans des bidonvilles (slums), les ⅔ de la
population active travaillent dans le secteur informel, d'où des inégalités en termes d’alphabétisation, de santé,
d’espérance de vie, d'accès à l’eau potable (qui reste très limité)…
Le défi posé par les bidonvilles est immense. Ils regroupent 60 % des habitants. Dans ces quartiers, le taux de
chômage est très important, ainsi que l'économie parallèle. C'est souvent la grande pauvreté qui conduit les ruraux
à s'installer en ville et non la possibilité réelle d'y trouver un emploi.
Ces inégalités engendrent des tensions sociales importantes entre les communautés : les oppositions entre
hindous et musulmans se sont traduites par des émeutes en décembre 1992-janvier 1993 ayant fait 900 morts et
2000 blessés, des attentats terroristes en mars 1993, pendant l’été 2003 et en 2006.
Ceci s'accompagne d'une fragmentation spatiale :
Les différentes catégories sociales occupent des espaces différents (logement, travail…) : le slum de Dharavi est le