Calendrier 2010
Éphémérides
Toute l’actua li
astro no mi que
Observatoire du Mont-Mégantic
Publié par
Le Centre de recherche en astro-
physique du Québec (CRAQ)
Université de Montréall
Département de physique
C.P. 6128, succursale Centre-ville
Montréal (Québec) CANADA
H3C 3J7
La réalisation et la production de ce calendrier a
été dirigée par Jean-Pierre Urbain
Première édition : décembre 2008
Photo de la couverture :
Rémi Boucher
Dessins de Jacques Goldstyn
Remerciements :
L’équipe d’OPIOMM aimerait remercier Robert
Lamontagne pour le temps obtenu au télescope et
Pierre Bergeron pour la gestion nancière du pro-
jet. Merci aussi à tous ceux qui nous ont aidés, de
près ou de loin. Les techniciens de l’observatoire,
Bernard Malenfant et Ghislain Turcotte pour le
support de leur expérience lors des observations.
Merci à Jean-Pierre Urbain pour la réalisation du
calendrier et Claude Carignan pour la distribution.
Merci aux OPIOMManes de toutes les espèces:
Merci aux OPIOMManes de toutes
les espèces :
Anne Archibald, Étienne Artigau, Sylvie Beaulieu,
Cassandra Bolduc, Claude Carignan, Maxime
Charlebois, André-Nicolas Chené, Benoît Côté,
Marie-Maude de Denus-Baillargeons, Tijmen de
Haan, Éric Demers, René Doyon, Laurent Drissen,
Myriam Francoeur, Jonathan Gagné, Noemi
Giammichele, Roxanne Guénette, Sébastien
Guillot, Gilles Joncas, Zacharie Kam, Dominic
Lagrois, Patrick Lazarus, Marie-Michèle Limoges,
Lison Malo, Christian Marois, Zach Medin, Sabrina
Morel, Jean-Michel Mugnes, Marie-Ève Naud,
Simon Richard, Jean-François Robitaille, Jasmin
Robert, Laurie Rousseau-Nepton, Corinne Simard,
Amélie Simon, Luc Turbide, Keith Vanderlinde,
Tracy Webb.
Mot de la direction du CRAQ et de l’OMM
L’année mondiale de l’astronomie (AMA 2009) a connu un véritable succès partout dans le monde. Au pays,
l’un des objectifs était de faire vivre un moment galiléen à plus d’un million de canadiens. Cet objectif a été
atteint grâce surtout à l’enthousiasme des astronomes amateurs et professionnels qui ont collaboré main
dans la main à de nombreuses activités. Au Québec, plus d’un demi-million de personnes ont vécu une expé-
rience astronomique enrichissante qui, nous l’espérons, restera gravée dans leur mémoire.
L’année 2009 fut l’occasion de faire découvrir l’astronomie en tant que science fondamentale ou loisir scienti-
que à des centaines, des milliers, voire des millions de citoyens. À l’aube de 2010, nous désirons poursuivre
nos efforts de vulgarisation auprès d’un public aussi large que possible.
Le calendrier que vous avez en main est un outil remarquable en ce sens. Les étudiants de l’équipe
d’OPIOMM ont minutieusement choisi les images permettant d’illustrer la science à laquelle contribuent les
membres du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ). Soyez ers d’afcher le calendrier
2010 à la maison ou au travail et de susciter des discussions avec vos parents, amis ou collègues de bureau.
Du côté de l’observatoire, suite au vif succès des soirées d’observations publiques au grand télescope de
1,6m l’été dernier, nous répétons l’expérience encore cette année. Au total, six samedis soir de l’été 2010
sont réservés à cette n. Nous vous attendons nombreux!
The International Year of Astronomy (IYA 2009) has been a tremendous success worldwide. Here in Canada, one of
the goals was to have over a million Canadians experience a Galileo moment in 2009. This goal has been achieved
mostly because enthusiastic amateur as well as professional astronomers worked hand in hand to coordinate nume-
rous events. In Québec only, over half a million people experienced a truly enriching astronomical moment that, we
hope, will leave a lasting memory.
2009 was also a unique opportunity for hundreds, thousands and possibly millions of people to discover astronomy as
a fundamental science as well as a scientic hobby. At the dawn of 2010, we wish to continue our outreach activities
aimed at the largest number of people possible.
The calendar you are holding in your hands is a remarkable vehicle for this cause. OPIOMM’s students have carefully
selected images to illustrate the science to which members of the Centre for Research in Astrophysics of Québec
(CRAQ) are contributing. Be proud to display this 2010 calendar at home or at the ofce and engage in stimulating
conversations with family, friends or ofce colleagues.
At the observatory, our public observation nights at the 1.6m telescope were so popular last year that we decided to
bring them back. This coming summer, six Saturday nights are devoted to this activity. We hope to see you there!
Le South Pole Telescope (SPT, pendant une aurore australe sur la photo) est un
télescope de 10m de diamètre situé en Antarctique, l’atmosphère très sèche
permet des conditions d’observations optimates. SPT procède à des mesures ultra
précises dans les ondes micro-ondes de l’émission résiduelle du Big-bang, appelée
le Fond Diffus Cosmologique (FDC).
Les amas de galaxies apparaissent comme une ombre sur le FDC. Cet effet, appelé
effet Sunyaev-Zel’dovich (SZ) est utilisé par le SPT dans un sondage à grande
échelle dans l’espoir de découvrir des centaines de nouveaux amas de galaxies.
De telles découvertes vont permettre aux cosmologistes de mieux comprendre la
formation de structures dans notre Univers ainsi que le comportement de l’énergie
sombre responsable de l’expansion accélérée de notre Univers. Les graphiques
montrent le premier amas de galaxies découvert par SPT uniquement grâce à l’effet
SZ. Les ombres sur le FDC sont représentées par les signaux rouges clairement détectés dans les fréquences micro-ondes de 150 GHz et 95 GHz.
The South Pole Telescope (SPT, during an aurora on the picture) is a 10m-diameter telescope located in Antarctica, an ideal observing location as the atmosphere is
extremely dry. There, the telescope is making ultra-precise observations at microwave wavelengths of the relic emission from the Big-Bang, known as the Cosmic Microwave Background (CMB).
At these wavelengths, galaxies clusters appear as shadow on top of the CMB. This shadowing effect, called the Sunyaev-Zel’dovich (SZ) effect, is used by SPT in order to perform large scale surveys in hopes to discover hundreds of new galaxy
clusters. Such discoveries will help illuminate the formation of structure in the Universe as well as the behaviour of dark energy, the enigmatic energy responsible for the accelerated expansion of our Universe. The gure shows the rst discovered
galaxy clusters by SPT via the SZ effect exclusively. The shadows on the CMB are represented by the red signal clearly detected at the microwave frequencies of 150 GHz and 95 GHz.
Les étoiles à neutrons sont des objets très denses issus de l’explosion d’une supernova. La matière qui compose une étoile à neutrons ne res-
semble à rien que l’on connaisse, ou que l’on puisse reproduire en laboratoire. Elle est si dense que une automobile ayant cette densité serait plus
petite que le diamètre d’un cheveu. Les pulsars millisecondes sont des étoiles à neutrons très anciennes qui tournent sur elles-mêmes plusieurs
centaines de fois par seconde, soit plus rapidement que les très énergétiques jeunes pulsars connus. Il a été prédit que ce sont des vieux pulsars
«recyclés» qui ont subis une augmentation de leur vitesse de rotation sur eux-mêmes, du à un apport de matière provenant d’une étoile compagne.
Dans de tels systèmes binaires, le transfert de matière de l’étoile «normale» à l’étoile à neutrons forme un disque d’accrétion (image de gauche).
Une équipe de chercheur de McGill et d’autres institutions ont découvert le premier pulsar millisecondes (image de droite) qui avait un disque de
matière autour de lui jusqu’en 2000, démontrant la théorie du recyclage.
Neutron stars are extremely dense objects formed after the explosion of a supernova. The matter composing a neutron star is not like anything we know or are able
to produce in a laboratory. It is so dense that at such density, a car would be smaller than the diameter of a hair. Millisecond pulsars are very old neutron stars that
are spinning hundreds of times a second, faster than the very energetic youngest pulsars we know of. It has been believed that they are «recycled» old pulsars that
have been spun up by inowing material from a companion star. In such binary systems, matter transfer from the «normal» companion star to the neutron star forms
an accretion disk (left image). A team of researchers at McGill and elsewhere have shed new light on this picture by nding a radio millisecond pulsar (right image)
that had a disc of inowing matter around it as recently as 2000.
Les nébuleuses, ou régions H II, sont caractérisées par des densités électroniques faibles. La connaissance de la densité en chaque point permet, entre autres, d’identier
les zones de compression et les zones de raréfaction de la matière. Ces renseignements aident les scientiques à modéliser ces objets astronomiques en fonction des
mouvements intérieurs à ces zones. Une des méthodes permettant d’obtenir la densité dans le gaz nébulaire est la comparaison de l’intensité des deux raies émises par
le soufre ionisé. L’image ci-jointe montre la première carte bidimensionnelle en densités électroniques publiée pour une région H II extragalactique géante. NGC 595, au
cœur de la galaxie M33, rayonne grâce à l’apport ultra-violet de plus d’une centaine d’étoiles massives.
Nebulae, or H II regions, are characterized by low electron densities. Knowledge of the spatial behavior in densities allows, for example, to identify zones of high compression and regions
encompassing much more rareed material. This information allows scientists to modelize these astronomical objects according to the observed motions. The comparison of two lines emitted
by ionized sulfur remains the most common tool used to obtain the density of the nebular gas. This gure represents the rst bidimensional map in electron densities ever published for a giant
extragalactic H II region. NGC 595, in the nearby M33 galaxy, is fueled by the strong ultra-violet eld of more than a hundred massive stars.
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The Sharpless catalog, named after the American astronomer Stewart Sharpless, is a list of 313
HII (ionized hydrogen) regions, also known as emission nebulae. Among this list, we nd many well
known objects, such as the Orion Nebula (M42 – Sh 281) and the Bubble Nebula (NGC7538 – Sh
162). Sharpless 106 (Sh 106), a HII region in the constellation Cygnus, is located at a distance of
1900 light-years from us. Similar to other HII regions, Sharpless 106 is a rich stellar nursery, which
could one day bear life as we know it on Earth.
Le catalogue Sharpless, de l’astronome américain du même nom, est une liste de 313 régions HII, mieux connues sous
l’appellation de nébuleuses à émission. On retrouve parmi cette liste des objets célèbres du rmament visible de l’hé-
misphère nord tels la Nébuleuse d’Orion (M42 – Sh 281) ou la Nébuleuse Bubble (NGC7538 – Sh 162). Tirée du même
catalogue, est tiré Sharpless 106 (Sh 106) est une région HII de la constellation du Cygne située à 1 900 années-lumière
de nous. Comme toutes les autres régions HII, cet objet se révèle être une véritable pouponnière d’étoiles qui, sait-on,
pourrait un jour mener à l’éclosion de la vie telle que nous la connaissons sur Terre.
Sharpless 106
5
Janvier 2010
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
1
Lune au périgée
358 682 km
2
Terre au périhélie
147 098 089 km
3
Mars à 8° au nord de la Lune
Pluies d’étoiles lantes : Quadrantides
4
Mercure en conjonction inférieure
Régulus à 5° au nord de la Lune
567
Spica à 4° au nord de la Lune
8 9 10
11
Vénus en conjonction supérieure
Antarès à 0°,3 au sud de la Lune
12 13
Mercure à 5° au nord de la Lune
14 15
Mercure stationnaire
16
Lune à l’apogée
406 435 km
17
Neptune à 3° au sud de la Lune
18
Jupiter 4° au sud de la Lune
19 20
Uranus à 5° au sud de la Lune
21 22 23 24
Vénus à l’aphélie
25 26 27
Mercure à sa plus grande
élongation ouest (25°)
Mars au point le plus proche de la Terre
99 329 993 km
28 29 30
Lune au périgée
356 593 km
Mars à 7° au nord de la Lune
31
Régulus à 5° au nord de la Lune
05:43
02:12
05:51
01:18
Éblouir n’est jamais dà-propos, la visibilité en soure toujours.
Jour de l’an
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