Les pitons, cirques et remparts de l’île de La Réunion Bien naturel français inscrit sur la Liste du patrimoine mondial © Parc national de La Réunion - Hervé Douris Vivons la nature en mouvement ! © Parc national de La Réunion - Jean-François Bègue Des paysages Située dans le sud-ouest de l’Océan indien, à 700km grandioses et aul’île large de Madagascar, de La Réunion constiune biodiversité tue, avec les îles Maurice et Rodrigues, l’archipel originale volcanique des Mascareignes. Ces trois îles sont issues de points chauds volcaniques n’ont jamais été rattachées à aucun continent. et elles La Réunion est une montagne-bouclier posée sur le plancher océanique, où deux massifs volcaniques accolés sont visibles : celui du Piton des Neiges entouré de ses trois cirques, amphithéâtres naturels massifs à la hauteur et la verticalité vertigineuses, et celui du Piton de la Fournaise, l’un des volcans les plus actifs de la planète. Les paysages réunionnais sont en constante mutation sous l’effet combiné du volcanisme, des glissements de terrain d’origine tectonique et de l’érosion vigoureuse des fortes pluies et des cours d’eau. Les deux massifs sont compartimentés par des remparts, murailles rocheuses escarpées d’âge et de nature géologique variables, qui composent des paysages accidentés et spectaculaires d’une beauté saisissante. Cette grande variété de climats et de microclimats, de reliefs et de sols, ont engendré une mosaïque exceptionnelle d’écosystèmes uniques au monde et peu perturbés, notamment forestiers. Dans ce carrefour de biodiversité, la nécessaire adaptation des espèces à des substrats d’âge et de composition différents, et à des topo-climats diversifiés, se traduit par des taux d’endémisme records dans le règne végétal et animal. La Réunion est un centre mondial reconnu de diversité des plantes, un laboratoire vivant où l’évolution se poursuit. Le cœur vert de l’île est le dernier refuge pour un grand nombre d’espèces, menacées et en danger. La Réunion apporte ainsi la contribution la plus significative et la plus importante à la conservation de la biodiversité terrestre de l’archipel. Le cœur de l’île est un château d’eau qui alimente les Bas. Les gorges encaissées, les torrents, bassins et cascades enrichissent une palette paysagère diversifiée et attractive, propice à de multiples sports et activités de pleine nature. Peuplée depuis seulement 1663, La Réunion est une Région Française. Elle est aussi une terre de métissage, riche d’un brassage ethnique unique de populations arrivées d’Europe, d’Afrique, de Madagascar, d’Inde… L’identité réunionnaise, qui s’exprime par une langue commune, le créole, est profondément ancrée dans une société à la confluence d’une multitude de cultures. Le peuplement de l’île est intimement lié à l’histoire du « marronnage », de nombreux esclaves ayant cherché loin des plantations, des refuges et ressources pour survivre. Au fil de cette conquête du territoire et de la liberté, l’homme a tissé des liens forts avec la nature. © Parc national de La Réunion-Benoît Lequette Aujourd’hui, les conditions de vie dans les Hauts sont encore souvent difficiles. Les îlets du cirque de Mafate se distinguent par leur enclavement extrême, qui leur a valu d’être intégrés au cœur du parc national. Face à la dureté de ces conditions, solidarité, partage et convivialité sont des valeurs ancrées dans l’art de vivre dans les Hauts. La fraîcheur et la quiétude ambiantes font de ces « bouts du monde » préservés des espaces de ressourcement. © Parc national de La Réunion - Hervé Douris La prise de conscience progressive de cette extraordinaire richesse de la nature et de la culture de l’intérieur de l’île, et de la nécessité de sa protection, a conduit à la création, en 2007, du Parc national de La Réunion, neuvième parc national français. L’inscription des « Pitons, cirques et remparts » sur la Liste du patrimoine mondial, en 2010, a apporté une consécration internationale au jeune parc national. Les critères retenus révèlent la valeur universelle exceptionnelle des paysages et de la biodiversité de l’île. Pour une île en plein Lel’UNESCO classement en parc national et l’inscription à ont favorisé l’émergence d’un projet terdéveloppement, un ritorial renouvelé. C’est l’objet de la Charte du parc qui vaut également Plan de gestion du Bien. projet de territoire national, propose de replacer l’homme partagé LaetmentlesCharte patrimoines au cœur du développelocal. Elle valorise les atouts du ter- Le Bien inscrit par l’UNESCO coïncide avec le cœur du parc national, enrichi de quelques sites. Il couvre plus de 100 000 ha, soit plus de 40% de l’île. Contigus à ce Bien, des espaces majoritairement ruraux et agricoles constituent des espaces de transition entre le cœur de nature primaire et la ceinture urbaine littorale densément peuplée. La Réunion est ainsi qualifiée « d’île-ville au cœur vert », dans l’écrin bleu de l’Océan Indien. © Parc national de La Réunion Jean-François Bègue © Parc national de La Réunion - Hervé Douris ritoire et vise le juste équilibre entre protection et développement : préserver le patrimoine, source de richesses, de bien-être et de notoriété, bien vivre de l’agriculture, de la forêt et du tourisme par une exploitation raisonnée et durable des ressources naturelles... Au cœur du parc national, les sites et sentiers faciles d’accès offrent autant d’invitations à découvrir une nature originale et toujours en mouvement. Pour des rencontres originales avec une Nature d’exception, l’île de La Réunion vous attend ! Pour en savoir plus : www.reunion.fr | www.reunion-parcnational.fr © Parc national de La Réunion - Hervé Douris