ADENOCARCINOME GASTRIQUE Thèse N° 051/16
Mlle. GHIZLANE HILAL 4
Les tumeurs malignes primitives de l'estomac sont le plus souvent épithéliales
(adénocarcinomes) mais peuvent se développer aux dépens de la sous-muqueuse
(Gastrointestinal stromal tumor ),des cellules endocrines ou du système immunitaire
(lymphome).
L’adénocarcinome gastrique qui fait l’objet de notre étude représente 90% des
tumeurs malignes de cet organe.
A l’échelle mondiale, le cancer gastrique demeure un problème de santé
publique majeur, constituant la 3ème cause de mortalité par cancer. Son incidence
varie selon les régions géographiques mais est globalement en régression. Malgré la
diminution des formes antro-pyloriques, l’incidence du cancer de cardia est en
augmentation. En France, le cancer de l’estomac se situe au 13ème rang des cancers
et au 2ème rang des cancers digestifs, avec près de 6 556 nouveaux cas et 4 411
décès en 2012. Au Maroc, il représente 3,1% de tous les cancers et 33% des cancers
digestifs.
Les principaux facteurs de risque sont la gastrite chronique (principalement
secondaire à l’infection par Helicobacter pylori), le tabagisme, et un antécédent
familial de cancer gastrique.
Le cancer de l’estomac doit être évoqué devant des épigastralgies, des
nausées et vomissements répétés, une altération de l’état général, une hémorragie
gastro-intestinale ou une anémie chronique. Toute suspicion diagnostique de cancer
de l’estomac justifie une endoscopie oesogastrique avec biopsies.
Outre l’endoscopie, le bilan d’extension comprend avant tout un scanner
thoraco-abdomino-pelvien.
Le traitement de base demeure la chirurgie d’exérèse associée à un curage
ganglionnaire. La chimiothérapie et la radio-chimiothérapie peuvent améliorer le