1.3 
 1.3 La circulation du virus et son entrée dans la cellule cible.
La circulation du virus et son entrée dans la cellule cible.
   
   
Dès son entrée dans l'organisme, le virus est transporté par le sang et la lymphe jusqu'aux organes du système 
immunitaire (ganglions lymphatiques et rate, voir document 3).
Les cellules parasitées par le VIH sont celles qui possèdent à leur surface 
la protéine CD4. Cette protéine est en grande quantité à la surface des LT4 
(lymphocytes T4),  mais  aussi sur les   macrophages et   sur les monocytes 
(cellules phagocytaires).
La  gp 120  de l'enveloppe virale se fixe avec une grande affinité à la 
protéine CD4 sur la surface de la cellule cible.
Cette fixation entraîne un changement de forme de la gp 120 qui permet, 
grâce   à   la  gp   41,   la   fusion   de   l'enveloppe   virale   avec   la   membrane 
plasmique de la cellule.
Cela aboutit à la pénétration de la capside du virus et de son contenu 
dans la cellule cible.
 1.4 
 1.4 La multiplication du virus.
La multiplication du virus.
   
   
La capside du virus qui a pénétré 
dans   la   cellule   cible   est   détruite. 
L'enzyme  transcriptase   inverse 
permet la synthèse d'ADN à partir de 
l'ARN viral.
L'ADN viral entre dans le noyau, il 
s'intégre   dans   le   génome   où   il   est 
transcrit.
Les   ARN   viraux   produits   sont 
traduits en protéines virales grâce à 
la machinerie de la cellule infectée.
Les   protéines   et   l'ARN   viral 
s'assemblent et forment de nouveaux 
virus   qui   sortent   de   la   cellule   par 
bourgeonnement   de   la   membrane 
plasmique   (l'enveloppe   du   virus   est 
ainsi constituée  par   un   fragment de 
membrane   plasmique   de   la   cellule 
infectée).
Remarque : la multiplication du VIH est rapide. Les virus produits sont déversés dans le sang. La charge virale  
correspond au nombre de copies d'ARN du VIH par millilitre de plasma. Elle renseigne sur la présence du VIH dans  
le sang, et est détectable dans les 15 jours qui suivent la contamination.
 1.5 
 1.5 Conclusion.
Conclusion.
   
   
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est transmis par voie sexuelle, par voie sanguine ou au 
cours de la grossesse de la mère à l’enfant.
Le VIH appartient à la catégorie des rétrovirus (virus à ARN).
Les cellules cibles du VIH sont principalement des cellules immunitaires : lymphocytes T4, monocytes 
et macrophages, ces dernières cellules (monocytes et macrophages) jouant un rôle de véritable réservoir, 
notamment dans les ganglions lymphatiques. Elles possèdent des protéines membranaires auxquelles le 
virus s’amarre par l’intermédiaire d’une protéine de son enveloppe (la plus importante de ces protéines  
membranaires étant la CD4), ce qui lui permet de pénétrer dans la cellule hôte.
Une enzyme virale, la transcriptase inverse, transcrit l’ARN viral en ADN dans les cellules infectées. 
Cet ADN est intégré au génome de la cellule et s’exprime, permettant la reproduction du virus sous forme 
de particules virales infectieuses et leur dissémination notamment dans les organes lymphoïdes.
Peu après l'infection, les symptômes se limitent le plus souvent à ceux d’une maladie virale bénigne.
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