Compte rendu de la conférence donnée le 18/11/2008 par Monsieur Anthony Demarbaix Réussir ses bouturages Une fois de plus, une nombreuse assemblée s'était réunie pour écouter le conférencier du jour et dès le début de la séance, on ressentait l'intérêt pour le sujet proposé ; en effet, avant même que Monsieur Demarbaix ait commencé son exposé, il était déjà sollicité pour répondre à de nombreuses questions. Il faut dire que pour les amateurs de ja rd in s, le bo ut ur ag e es t tr ès important. Le bouturage est un procédé de propagation rapide, commode et bon marché, c'est l'un des plus utilisés en horticulture. Il s'applique à de très nombreuses espèces avec des taux de réussite généralement très importants. Se ul es qu el qu es es pè ce s s on t réfractaires à ce procédé. Pour bien comprendre le processus de bouturage, il faut d'abord parler des auxines ou hormones de croissance, présentes dans les végétaux et qui peuvent stimuler ou hâter la formation des racines sur les boutures. L'auxine a horreur de la lumière et va donc toujours se concentrer dans la partie la plus sombre de votre plante; quand il y a excès d'auxine à une certaine place, il y a formation de racines. Le deuxième rôle des auxines est de favoriser le développement des bourgeons cachés que l'on appelle bourgeons axillaires, bourgeons qui vont donner soit des racines, soit des yeux axillaires. Les principales sortes de boutures sont les boutures de rameaux, parmi lesquelles nous trouvons les boutures herbacées, les boutures semi aoûtées, les boutures de bois sec, les boutures de têtes, les boutures à talons et les boutures de tronçons de tiges. On peut aussi faire des boutures de feuilles. Pratiquement comment faire et avec quel outil ? Le meilleur outil pour bouturer est le greffoir, mais un bon greffoir coûte cher. On peut utiliser un cutter qui a pour avantage d'être très bon marché, il fait en outre des coupes très nettes dans la végétation et surtout, si vous doutez de l'état sanitaire des boutures prélevées, vous pouvez casser la lame et la jeter, vous évitez ainsi de propager certaines maladies. On utilise aussi le sécateur , mais là aussi attention, ne pas utiliser un sécateur dit « à enclume » car il écrase les tiges. Prenons un exemple des plus courants : une bouture de tête de géranium (ou pélargonium) :fin août/septembre, prélever l'extrémité d'une tige sur environ 10 cm de long, couper juste sous un nœud, habiller la tige sur les 2/3 de sa longueur en enlevant les feuilles, les feuilles conservées peuvent alors être coupées sur 2/3 pour éviter l'excès d'évaporation. Ensuite, laisser reposer les boutures environ une heure pour que le latex qui va suinter sur la coupe puisse s'écouler. Si vous en possédez, trempez la base de vos boutures dans des hormones de bouturage (en réalité des auxines de synthèse) et mettre en terre. Si vous ne possédez pas d'hormones, vous pouvez tremper les boutures dans des cendres de bois. Boutures intermédiaires : cette méthode permet de prélever de nombreuses boutures sur une seule tige ; après avoir prélevé la tête, on utilise alors les entre-noeuds en prélevant des parties de tiges comportant au moins deux entrenoeuds. At te nt io n : da ns le s bo ut ur es intermédiaires, il y a moins d'auxine, puisqu'elles sont prélevées non pas à l'extrémité, mais au long de la tige, là où il y a plus de lumière donc moins d'auxine, il est donc conseillé pour cette méthode, d'utiliser des hormones de bouturage. Qu 'e ll es so ie nt de tê te ou Exemple de bouture de tête sur laurier 1. Prélevez sous une feuille 2. Enlevez les feuilles sur les ¾ de la base 3. Réduisez le feuillage de 2/3 Mildiou int erm édi air es, ne pas oub lie r d'enlever les stipules qui se trouvent à la base des feuilles car c'est un risque de pourriture. Mise en terre : il faut planter les boutures inclinées dans le substrat afin que les auxines se concentrent dans le point le plus bas de la tige et concentration d 'auxines = enracinement rapide. Quel substrat utiliser ? L'idéal est moitié terreau, moitié sable du Rhin. Une fois vos boutures en terre, vous pouvez alors les placer à l'étouffée, soit sous une pochette de plastique, dans une mini serre ou dans une caisse recouverte d'une plaque de verre. Notre conférencier a plutôt tendance à garder ses boutures à l'air libre, même si cela allonge le temps de reprise. Une fois vos boutures bien reprises, il faut les préparer à aller dans les balconnières. On peut alors les repiquer dans un mélange ½ terreau, ¼ sable, ¼ argile, ensuite quand vous les mettrez en balconnières, il faudra utiliser ½ argile ½ terreau. Les boutures de feuilles : l'exemple le plus typique pour cette méthode est le Saint-Paulia; on prélève des feuilles adultes ayant atteint leur complet développement et on les repique de façon à ce que la jonction Grandes tombolas de fin d'année Gros lots : caméra Sony, cuiseur vapeur, planche à repasser, téléphone Siemens, radio Philips, croque Téfal, cafetière Braun, mixer Seb, vins, champagne, pintadeaux, dindes, cougnolles, déco, etc… Cadeau de fin d'année à tous les membres présents munis de leur carte Bulletin du Belgique - Belgïe P.P.- P.B. 7050 Jurbise BC10569 CERCLE HORTICOLE de JURBISE Mensuel ne paraissant pas en juin, juillet et août Décembre 2008 Horticol l Editeur responsable José SCOUBEAU 7000 MONS P5012002 Bureau de dépôt : 7050 Jurbise www.rudyv.be R e Jur Chemin du champ de Mars, 81B ed Vite, vite, vite, il est grand temps de rentrer les inscriptions pour la très belle revue « Notre jardin »; le comité se tiendra à votre disposition lors de la réunion du 9 décembre pour vous inscrire et percevoir le montant de 17,70 € correspondant au prix très favorable auquel nous avons droit cette année. Calendrier des conférences 2009 13 janvier Soins aux plantes reçues pour les fêtes J. Vandenhende 10 février Comment maintenir vos petits animaux En bonne santé par des moyens naturels Y. Labrique 10 mars La nature insolite M. Populaire 07 avril Les fuchsias J. Vassart 12 mai Sujet à déterminer R. Vanclaire 22 septembre Les différents engrais A. Demarbaix 27 octobre Hivernage des légumes P. Wasterlain 17 novembre Les rosiers L. Pinon 08 décembre Lutte contre les maladies et les ravageurs des arbres fruitiers L. Godeau Ceci est le dernier bulletin de 2008, c'est donc le moment de vous souhaiter à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d'année . On continue les inscriptions pour la période de décembre 2008 à août 2009. Cotisation : 3 € Inscriptions pour l'abonnement à « Notre Jardin » al LA PETITE GAZETTE DU CERCLE Conférence par Monsieur Jourdain Disparition des semis Causes et remèdes e Roya cl Il ne reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance dans la multiplication de vos végétaux. CAFETERIA de l'ACADEMIE de POLICE, route d'Ath 25-35, JURBISE Mardi 9 décembre 2008 à 19 h.30 R oy On peut alors réunir les boutures par petites bottes et les enterrer aux 2/3 dans du sable, ensuite, au printemps, les boutures seront mises en pleine terre, espacées de 8 à 10 cm. Bouture à talon : surtout employée pour les conifères, elles consiste à prélever un jeune rameau avec, à sa base, un éclat d'écorce et de branche sur laquelle il s'est développé. Une fois la bouture prélevée, réduire le talon à environ 1,5 cm, supprimer les feuilles sur les 2/3 de la bouture. Une fois terminée, cette bouture devrait mesurer entre 8 et 15 cm. se Cer bi du pétiole avec le limbe de la feuille soit posée sur le substrat. Placer vos boutures à l'étouffée et si possible avec un chauffage de fond, celui-ci accroît la rapidité de l'enracinement. Boutures de bois sec ou boutures ligneuses : cette méthode concerne surtout les espèces à feuillage caduque et se pratique en octobre/novembre, après la chute des feuilles. Il convient de prélever des pousses de l'année en les coupant sous un œil, la longueur de la bouture devra avoir entre 20 et 30 cm (n'utilisez pas la partie terminale de la tige car elle a tendance à donner des plantes plus chétives).