LE NOUVELLISTE MERCREDI 8 FÉVRIER 2012
8MONTHEY RÉGION
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« Sans cette loi nos
auteurs valaisans et
suisses n’auront plus
de vitrines. Je veux
garder notre diversité
culturelle. »
Jean René Germanier,
Conseiller national
www.oui-au-livre.ch
Comité‹Ouiaulivre›
Case postale 529, 1001 Lausanne
TRANSQUADRA
L’équipage Buntschu-Racenet
a démâté en plein océan Atlantique
Engagés dans la seconde étape
de la Transquadra qui doit
s’achever en Martinique, Marc
Buntschu (de Leysin) et Yvan
Racenet (du Bouveret) ont été
contraints de déclencher leur
balise de détresse à quelque
1200 miles de l’arrivée. Leur em-
barcation «Le Calyps-La Marine
Morgan» a démâté dans la nuit
de lundi à hier, probablement à
cause du vent.
Deux concurrents placés der-
rière le seul équipage 100% hel-
vétique de cette course trans-
atlantique réservée aux
navigateurs amateurs de plus de
40 ans se sont déroutés pour
leur apporter assistance, notam-
ment en eau.
Selon leur coordinatrice à
terre, Carole Tschäppät, «l’équi-
page est sain et sauf mais nous ne
pouvons pas inventorier avec préci-
sion les dégâts subis par leur ba-
teau. Marc et Yvan ont encore suf-
fisamment de matériel pour
réaliser un gréement de fortune. Ils
possèdent quelque quarante litres
de gasoil et une pile à combustible.
Ils n’ont donc pas de soucis de cou-
rant.»
Les deux Chablaisiens décide-
ront aujourd’hui de poursuivre
leur route ou non. S’ils devaient
choisir de continuer, le direc-
teur de course estime que leur
progression pourrait être d’envi-
ron quatre nœuds pour une arri-
vée prévue le 19 février (date li-
mite pour gagner Le Marin en
Martinique) alors qu’ils pen-
saient boucler leur périple ce di-
manche. FZ/C
BOUCHON VAUDOIS
DE DENIS PITTET journaliste*
MONTHEY
Unipop. L’Unipop propose
de partir à la découverte de
différentes bières et leurs
accompagnements, vendredi
à19h30àlaMaisonduSel.
Infos: www.unipopmonthey.ch.
MONTHEY
Rock’n’roll. L’Unipop
organise des cours de
perfectionnement de rock’n’roll,
samedià14hàl’Ecolede
Commerce. Infos:
www.unipopmonthey.ch ou par
tél.ouSMSau0799112101.
MONTHEY
Petit Carnaval. Le Petit
Carnaval se déroulera samedi
dès 11 h, place Tübingen
(concerts, guggen), puis en
soirée sous tente. Dimanche
dès 11 h, concert.
MÉMENTO
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LE BOUVERET Volé en novembre dernier, le modèle réduit est en réparation.
La renaissance de la «BVB»
est en bonne voie
LISE-MARIE TERRETTAZ
«Nous avons décidé de réparer la
locomotive «BVB» cette année, car
nous maîtrisons cette machine.
Elle devrait fonctionner à nouveau
pour le Festival Vapeur en juin.
Voire, nous l’espérons, un peu
avant. C’est important que nous
puissions en disposer pour la haute
saison, parce qu’elle peut «tirer»
beaucoup de monde.»
Dans la halle d’une tôlerie de
Villeneuve, Charles-Henri Cou-
taz observe le démontage du
modèle réduit. Dérobé en no-
vembre au Swiss Vapeur Parc, il
a été retrouvé à mi-décembre du
côté de Lucerne. Dans un état
déplorable: «Le moteur était cas-
sé et irrécupérable, à tel point que
nous l’avons laissé sur place.
L’avant du véhicule a été scié et la
peinture est fichue. Des câbles ont
été coupés», poursuit le prési-
dent du parc de loisirs du Bouve-
ret. Qui chiffre entre 90 000 et
95 000 francs les travaux desti-
nés à le refaire à neuf. «Par
chance, l’assurance prendra en
charge une bonne partie des frais.»
Depuis jeudi dernier, la «loco»
fait l’objet d’un lifting complet
qui prendra plusieurs semaines,
même si l’équipe de bénévoles
qui fait vivre le Swiss Vapeur a
décidé de sous-traiter les répara-
tions. Responsable des infra-
structures et membre du conseil
d’administration, Sébastien Og-
gier détaille: «Il y a pas mal de
travaux de carrosserie à effectuer.
En outre, nous allons remplacer
l’ancienne motorisation (de voi-
ture) par une génératrice à es-
sence avec deux moteurs électri-
ques. Ceci nous permettra de
réduire de 60% la consommation
de benzine et d’avoir une conduite
plus agréable et proche de la réali-
té. Un nouveau poste de com-
mande devra être réalisé.»
Si les circonstances leur ont
forcé la main, les responsables
du parc profitent de l’occasion
pour procéder à une révision gé-
nérale de la machine, qui comp-
te pas mal d’heures de service.
«Les roues, notamment commen-
çaient à être usées. Elles devront
faire l’objet d’un rebandageage
dans une entreprise d’Yvorne. Ça
implique un peu plus d’opérations
de démontage mais nous économi-
serons du temps dans quelques an-
nées.»
Avant d’être réassemblée, la
motrice sera confiée aux TPC,
qui l’avaient mise à disposition
du parc il y a une vingtaine d’an-
nées. «Ils ont accepté de la repein-
dre aux nouvelles couleurs de leur
société», signale Charles-Henri
Coutaz.
La «Mallet»
réparée pour 2013
Si la renaissance de la «BVB»
est en bonne voie, celle de la se-
conde locomotive volée, la
«Mallet», attendra un peu.
«Comme il s’agit d’un engin à va-
peur très spécifique, nous n’avons
pas le savoir-faire technique néces-
saire», précise le président.
Moins abîmé que la «BVB», il a
quand même souffert de son
voyage forcé en Suisse alémani-
que.
«Il est resté sous la pluie durant
deux ou trois jours. Les garnitures
et la décoration ont été enlevées, et
la peinture doit être entièrement
refaite.»
«Nous avons aussi quelques sou-
cis avec le châssis, sans doute
parce que le chargement/déchar-
gement n’a pas été fait correcte-
ment lors du vol», complète Sé-
bastien Oggier.
Les membres de l’association
assumeront le démontage, puis
les pièces seront envoyées à un
spécialiste de Stein am Rhein.
«Mais comme son agenda est
plein, ce ne sera pas avant la fin de
l’année», précise le responsable.
Là encore, les coûts seront im-
portants, du même ordre que
pour la «BVB». La «Mallet» ne
retrouvera donc les bords du Lé-
man que pour la saison 2013.
La BVB en cours de réparation: Sébastien Oggier et Xavier Bonvin (du bureau Mecatis à Isérables) déposent les essieux pour le rebandageage.
CLERC
L’ENQUÊTE EST BOUCLÉE EN VALAIS
«Après le vol des deux locomotives, le Swiss Vapeur Parc a été placé sous
surveillance au cas où les malfrats reviendraient sur les lieux, ce qui a été le
cas. Ceci a permis de remonter leur piste jusqu’à Lucerne, où une quantité
de matériel ferroviaire (radios CFF, habits, écussons de machines…) a été re-
trouvé dans un dépôt», raconte Charles-Henri Coutaz. «Ils voulaient, semble-
t-il, créer un nouveau parc avec un circuit.»
«Ces deux personnes, domiciliées dans ce canton de Suisse alémanique, ont
reconnu les faits», complète André Morand. D’après le procureur de l’Office
régional du Bas-Valais du Ministère public, le volet valaisan de l’enquête est
clos: «Nous avons le butin et les auteurs. Le rapport d’enquête est sous toit.
Je l’ai reçu jeudi et transmis à ma consœur lucernoise qui poursuit les recher-
ches de son côté.»
Si les pièces dérobées au Bouveret ont été retrouvées, les investigations ne
sont en effet pas terminées: «La halle perquisitionnée contenait un grand
nombre d’objets et les choses pour-
raient prendre du temps. Une fois
que la procureure aura achevé son
enquête, il faudra voir où le cas sera
jugé, compte tenu de la chronologie
des dénonciations. Ce pourrait être
en Valais, ou ailleurs.»
LMT
Chef d’exploitation chez Mottier & Cie à Villeneuve, John Vergères
supprime les anciennes soudures des garnitures de la «BVB», arrachées
par les voleurs.
CLERC
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Une des scènes de cinéma les plus
violentes que j’aie vu se déroule
dans «Casino» de Martin Scorsese.
«Casino» raconte l’histoire de Las
Vegas et des luttes entre mafia et
syndicats pour la maîtrise des casi-
nos et du pognon qui va avec… Un
des personnages, Spilotro - et son
frère - sont battus à coups de batte
de baseball et enterrés vivants lors
d’une réunion entre mafieux dans
un champ de maïs de l’Indiana…
Cette scène est atroce. La batte de
baseball reste dans l’inconscient
collectif comme étant une arme
d’une puissance dévastatrice terri-
ble. Elle apparaît plus récemment
dans une scène d’ «Inglourious Bas-
terds» où Donny Donowitz, dit
«L’ours juif», fracasse le crâne d’un
sergent allemand.
Il y a quelques années dans l’ouest
lausannois, une bagarre pour une
futilité était intervenue entre auto-
mobilistes. De mémoire, la police
avait trouvé dans le coffre de la voi-
ture d’un des protagonistes une…
batte de baseball. Vous me voyez
venir?
Mardi 31 janvier à Grandson, le con-
cierge d’un établissement scolaire,
clairement provoqué par deux ados
de 17 et 19 ans, a frappé ces der-
niers avec une… batte de baseball.
Les deux coups ont valu cinq points
de suture au crâne du premier ado et
des hématomes au bras du second.
Tout le monde a compris suite à ce
fait divers hélas aussi idiot qu’em-
blématique de la situation actuelle
quetaperavecunebattedebase-
ball ne se fait pas du tout, mais
qu’hélas cela se fait quand même.
Prenons quelques titres de première
page de «24 heures» de ces derniers
jours:
«Pour les policiers, il est ur-
gent d’augmenter les effectifs»
(1er février);
«La riposte des com-
merces vaudois face aux braqua-
ges»
(31 janvier);
«Jacques Antenen
enjoint les commerçants à se proté-
ger»
(28 janvier);
«Braquage au
cœur de Lausanne»
(27 janvier).
Psychose, fantasmes ou réalité?
Quand la loi des Hommes devient
insuffisante, c’est la loi de la Nature
qui reprend le dessus…
Il est urgent de relire Protagoras,
Locke ou Hobbes.
* Délégué à la communication du
Département de l’intérieur vaudois
LABATTEDEBASEBALL
DE GRANDSON
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