SDV Sciences de la Vie Fiche d’U.E.- 3V668 INTERACTIONS DURABLES DANS LE MONDE VIVANT: DU MUTUALISME AU PARASITISME Responsables de l’U.E. : Fabienne AUDEBERT, [email protected] Magali ZBINDEN, [email protected] Nature de l’U.E: Complémentaire Semestre où l’enseignement est proposé : S6 Nombre d’ECTS : 3 ECTS Nombre d’heures de cours : 10 heures de cours Nombre d’heures de TD : 10 heures de travail personnel sur une interaction durable avec tuteur. Nombre d’heures de TP : 20 heures Evaluation : (modalités des CDC) Examen de cours /50 Contrôle continu (CR TP)/25 Travail personnel / 25 Cet enseignement présente les interactions durables dans le monde vivant. Ces associations dynamiques complexes « organisme-organisme » (symbiotes ou parasites) seront étudiées à l’échelle du gène, de l’espèce et des communautés d’espèces. Les TP/TD serviront à illustrer ces relations allant du mutualisme au parasitisme. a) Objectifs de l'Unité d'Enseignement Tous les organismes sont impliqués dans des interactions durables avec d'autres espèces, sous des formes variées allant du mutualisme obligatoire au parasitisme. Ces associations obéissent à des règles fondamentales communes et jouent un rôle décisif dans le fonctionnement et l'évolution du vivant, du génome à l'écosystème (reproduction, survie, nutrition, comportement, immunité, co-spéciation, structure des génomes, transfert de gène, etc). Le fonctionnement des relations « organisme-organisme » au sens large est abordé de l'échelle des communautés jusqu'aux aspects moléculaires, illustrant les grands processus et concepts de l'écologie et de l'évolution. b) Thèmes abordés Cours : Définir la symbiose au sens large, distinction de la terminologie francophone versus anglophone, interaction durable entre deux organismes, mutualisme, commensalisme, parasitisme, ecto- et endosymbioses, transmission horizontale et verticale; Notion de bénéfice et coût, relation symétrique ou asymétrique, l’hôte en tant qu’écosystème ; La reconnaissance, la mise en place, le fonctionnement de l’interaction, la séparation des protagonistes, conséquences sur l’évolution; Montrer l’importance de ces interactions en écologie, en physiologie et en biologie évolutive : acquisition par les animaux de métabolismes photosynthétiques ou chimiosynthétiques ; modalités du mode de vie parasitaire. TP/TD : TP1 : Découverte des interactions : différents exemples pris en milieu marin et terrestre (anémone et zooxanthelles, hydre et zoochlorelles, symbioses chimiotrophes, bernard l’hermite, puceron/ bactéries, termites et flagellés, xylophagie en milieu marin, lumière par les bactéries). Discussion sur les partenaires, coûts et bénéfices. But du TP: établir la démarche scientifique pour étudier une interaction durable. TP2 : Exemple de la grenouille : l’omniprésence des symbiontes et des parasites. Trouver et identifier les partenaires. Un organisme est un écosystème. TP3 : Gammare et acanthocéphale : altération du comportement lié au parasitisme. TP4 : Symbiose métazoaire/bactéries chimiotrophes. La symbiose comme facteur d’adaptation à un « milieu extrême », adaptation de l’hôte à l’utilisation de composés toxiques alimentant ses symbiontes. TP5 : Les virus comme vecteurs de transfert latéral entre bactéries marines. c) Connaissances et compétences attendues Connaissances sur les modalités d’une interaction durable. Conséquences évolutives et aspects écologiques. Identification des parasites, mise en place d’une démarche scientifique pour les TP et leur travail personnel. d) Evaluation Examen de cours /50 ; Contrôle continu (CR TP)/25 ; Travail personnel / 25 e) Particularités pédagogiques Part importante de travaux pratiques qui présentent une démarche expérimentale. Un travail de recherche personnel sur une interaction durable entre deux organismes, suivi d’une présentation devant les autres étudiants et d’une discussion.