Les fondamentaux

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de la gestion du risque infectieux associé
aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
Le risque spécifique en gériatrie
Introduction
ALTÉRATION DES CAPACITÉS
Les fondamentaux
CONTEXTE
Les recommandations
• Personnes âgées de plus de 85 ans
- En 2005 : un million
- En 2015 : deux millions
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Le signalement, la
déclaration obligatoire
• Secteur médico-social
- Création de 400 000 emplois
en 10 ans
• Qualité globale de la prise en charge
soignante, dans le respect de l’autonomie
et du maintien de la socialisation
Motrices
Intellectuelles
Physiques
Cognitives
Perte d’autonomie
DÉPENDANCE
Annexes
Auteurs
LE RISQUE ASSOCIÉ AUX SOINS
Vieillissement
cellulaire
Soins +++
Altération
de l’immunité
Maladies
Dépendance
FRAGILITÉ
Transmission
croisée
MORBIDITÉ
MORTALITÉ
Transmission
manuportée
≥ 80% cas
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3, rue de l’Université - 51100 Reims - Tél. 03 26 78 94 91 - Fax : 03 26 78 35 60 - E-mail : [email protected]
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de la gestion du risque infectieux associé
aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
Diapositive
iapositive : Pr. JL Novolla, CHU - Reims Diapositive
iapositive : Pr. JL Novolla, CHU - Reims
Le risque infectieux en EMS
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Le signalement, la
déclaration obligatoire
PRINCIPALES INFECTIONS
ET MICROORGANISMES EN CAUSE
• Infection urinaire :
- E. coli (colibacille), P. aeruginosa
• Infection de plaie, infection cutanée :
- S. aureus, P. aeruginosa
• Infection respiratoire :
- Virus de la grippe
• Diarrhée :
- Norovirus, rotavirus, C. difficile
• Conjonctivite
LES SPÉCIFICITÉS DU RISQUE
• Le risque « résidant »
• Le risque « structure »
• Le risque « prévention »
Annexes
Auteurs
LA COLONISATION PAR LES BMR
(BACTÉRIES MULTIRÉSISTANTES
AUX ANTIBIOTIQUES)
Portage simple
• Aucun symptôme d’infection
• Mais risques :
- Pour la collectivité
(diffusion du microorganisme)
- Pour le résidant si le microorganisme est
en situation de pathogénicité
• Microorganismes les plus fréquents :
- S. aureus résistant à la méticilline (SARM)
- Entérobactéries secrétant une béta-lactamase
à spectre étendu (EBLSE)
LES DÉTERMINANTS DE LA FRAGILITÉ
DU RÉSIDANT
Statut socioéconomique
Milieu
de vie
Capacités
d’adaptation
Âge > 85 ans
FRAGILITÉ
Réseau
social
Système
de santé
Diapositive : Pr. JL Novolla, CHU - Reims
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Dépression
Troubles
cognitifs
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aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
Le risque infectieux en EMS
Introduction
Les fondamentaux
LE RISQUE LIÉ À LA STRUCTURE
Les recommandations
• Charge en soins de plus en plus lourde (liée
à la diminution de la durée de séjour en
établissements de santé)
> Augmentation de la dépendance
• Formation des professionnels non optimisée
> Non respect des bonnes pratiques
• Architecture parfois inadaptée
> Agencements difficiles
• Organisation parfois non optimisée
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Le signalement, la
déclaration obligatoire
> Conditions de travail difficiles
Annexes
MULTIPLICITÉ DES INTERVENANTS
DANS LES SOINS
• Les soignants de la structure
- Le médecin et l’infirmière coordonnateurs
- Les soignants, les animateurs…
- Les professionnels filières de soin
• Les soignants « de famille »
- Le médecin généraliste
- Les infirmières et aides-soignantes libérales
- Le laboratoire « du patient »
- L’habitude d’un établissement de soin
> Nécessité de coordonner les parcours
de soins
Auteurs
LE RISQUE COMMUNAUTAIRE
LE RISQUE LIÉ À LA STRUCTURE
• Vie en collectivité
> Épidémie, endémie, colonisation à BMR
• Transfert vers des établissements de santé
> Importation, acquisition de microorganismes
• Intervenants multiples pour les soins
> Transmission croisée favorisée
• Projet de vie, maintien de la socialisation
> Mesures « barrières » à adapter
• Les infections virales
- Les diarrhées à rotavirus, à norovirus…
- Les conjonctivites à adénovirus
- La grippe
-…
• Les infections respiratoires aiguës :
- Le pneumocoque
- Les virus
> Potentialisation par la collectivité
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LES FONDAMENTAUX
Le risque infectieux en EMS
LES SPÉCIFICITÉS DE LA PRÉVENTION
Introduction
Les fondamentaux
LA PRÉVENTION
Les recommandations
Domaines concernés:
• Les individus
- Le résidant, les proches
- Les soignants
• Les matériaux
• L’environnement du résidant
• L’environnement (air, eau)
• L’organisation
• Le management des équipes
• La formation des agents
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Le signalement, la
déclaration obligatoire
• Vie en collectivité mais «chez soi»
- Risques de transmission croisée des
microorganismes
- Mais le respect des précautions standard,
le respect de règles simples de vie (port
de vêtements propres, hygiène répétée
des mains) contribuent très fortement à
maîtriser le risque de transmission
• Précautions complémentaires strictes du
secteur sanitaire :
- Excessives, doivent être adaptées
- Souvent inutiles en EMS
> Importance de la réflexion sur la cohérence
des stratégies de prise en charge
Annexes
Auteurs
DYNAMIQUE DE SURVENUE
D’UN ÉVÉNEMENT INDÉSIRABLE
> DIAGRAMME DE JAMES REASON (1993)
Patient
Soignant
Equipe
Tâches
Accident
Conditions de
travail
Organisation
Contexte
institutionnel
LA PRÉVENTION DES INFECTIONS
ASSOCIÉES AUX SOINS CHEZ LES
SOIGNANTS
•
•
•
•
•
Le suivi des règles de bon usage
Le respect des précautions standard
Le respect des protocoles
Le rôle du médecin « santé au travail »
Les vaccinations :
- Obligatoires (hépatite B)
- Recommandées (grippe +++)
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aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
La relation hôte - bactéries
Introduction
Les fondamentaux
PRINCIPALES LOCALISATIONS ANATOMIQUES
DES MICROORGANISMES (QUANTITÉ)
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
Peau : 1012
La gestion d’une
épidémie
L’ÉCOLOGIE MICROBIENNE
DU CORPS HUMAIN
•
•
•
•
60 000 milliards de cellules
100 000 milliards de bactéries
??? milliards de virus
??? milliards de ???
Les bactéries vivent avec nous au sein
de flores commensales constituant
des écosystèmes
Le signalement, la
déclaration obligatoire
Annexes
T. Digestif : 1014
Auteurs
Cellules du corps ≈ 1013
Air/m3 : chambre : 200
toilettes : 500
ville : 300-400
Eau/ml : < 10
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aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
La relation hôte - bactéries
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
PRINCIPALES ESPÈCES RÉSIDANTES
Flore
aérodigestive
supérieure
Streptocoques
Bactéries anaérobies
Corynébactéries…
Flore cutanée
Streptocoques
Staphylococcus epidermidis
Flore
intestinale
95% bactéries anaérobies
5% aéro-anaérobies :
- entérobactéries
- entérocoques
Flore vaginale
90% bacille de Döderlein
(lactobacillus)
10% flore intestinale
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Le signalement, la
déclaration obligatoire
BACILLES GRAM - GENRE ENTÉROBACTÉRIE
Ex : Escherichia coli (hémoculture, microscope optique)
Constituent notre
flore permanente
Annexes
Auteurs
BACILLES AU MICROSCOPE ÉLECTRONIQUE
PRINCIPALES ESPÈCES TRANSITOIRES
Flore
aérodigestive
supérieure
Staphyloccus aureus
Pseudomonas aeruginosa
Levures
Flore cutanée
Staphylococcus aureus
Levures
Flore
intestinale
Staphylococcus aureus
Pseudomonas aeruginosa
Levures
Constituent notre
flore acquise
(au contact de notre
environnement)
Staphylococcus aureus
Flore vaginale Pseudomonas aeruginosa
Levures
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LES FONDAMENTAUX
La relation hôte - bactéries
Introduction
LES MICROBES TRANSMISSIBLES
Les fondamentaux
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Le signalement, la
déclaration obligatoire
Annexes
• Parasite - Uni ou pluri-cellulaire organisé
- Eucaryote (membrane nucléaire)
• Bactérie - Unicellulaire, procaryote, chromosome unique
- Structure particulière, taille = quelques microns
• Virus
- Un seul acide nucléique (ADN ou ARN) dans une
coque (capside)
- Pas autonome : utilise pour sa replication le
système de synthèse de la cellule qu’il infecte
(parasite obligatoire d’une cellule),
taille = quelques nanomètres
• Prion
- Agent Transmissible Non Conventionnel (ATNC)
- Lié à une protéine modifiée, résistance
physico-chimique importante
CONTAMINATION ENDOGÈNE
= À PARTIR DE SA PROPRE FLORE*
• La plus fréquente
• Exemple : escarre sacrée colonisée ou infectée
à E. coli en provenance du propre tube digestif du résidant.
*Ensemble de microorganismes
Auteurs
RELATIONS HÔTE-BACTÉRIES
• Bactéries de la nature :
- 99% sont indépendantes et vivent dans le milieu extérieur
> Bactéries saprophytes
- 1% peuvent croître grâce à un autre être vivant
> Symbiose : hôte et bactéries s’aident mutuellement et
tirent bénéfice l’un de l’autre
> Commensalisme : association étroite et constante
sans bénéfice ni désavantage pour l’hôte et la bactérie
> Parasitisme : la bactérie tire bénéfice de l’hôte sans
réciprocité
• Le parasite « pathogène » :
- Provoque des troubles chez l’hôte
> Maladie infectieuse : résultante entre pouvoir agressif
du germe pathogène et défenses de l’hôte.
CONTAMINATION EXOGÈNE
= À PARTIR DE LA FLORE* EXTÉRIEURE
• Origine de la flore* extérieure
- Autre résidant
- Soignant
- Environnement (surfaces, eau, alimentation, air)
- Dispositifs médicaux
> Transmission croisée
*Ensemble de microorganismes
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aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
La relation hôte - bactéries
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
LA COLONISATION
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
• Simple portage d’un microorganisme
sur un hôte (animal, végétal, autre
microorganisme)
• Absence de symptôme
Le signalement, la
déclaration obligatoire
Annexes
Auteurs
L’INFECTION
• Conflit entre un microorganisme et un hôte
(animal, végétal)
> Aux dépends de l’hôte
• Symptômes :
- Boutons, ulcérations, douleur, pus…
- Fièvre, fatigue
> Déshydratation, dénutrition…
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aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
La bactériologie des plaies chroniques
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
LE BACTÉRIOCYCLE DES PLAIES CHRONIQUES
EN IMAGES
PEAU NORMALE ET FLORES* COMMENSALES
« FONT BON MÉNAGE »
Le signalement, la
déclaration obligatoire
• La peau
- Protection mécanique, chimique, calorique, immunologique…
- Sécrétions sébacées…
- Renouvellement continu des couches supérieures
• Flores* commensales
- Écosystème en équilibre
- Nombreuses espèces (cocci et bacilles Gram +)
- Variabilité selon les régions anatomiques : 102 à
106/cm2
- Résidante ou transitoire
Annexes
*Ensemble de microorganismes
La communication
Le bionettoyage
La gestion d’une
épidémie
Ulcère fibreux
et nécrotique
Ulcère bourgeonnant
Ulcère bourgeonnant
avec épidermisation
Staphylocoques
Pseudomonas
Colibacille
Corynébactéries
Auteurs
LE BACTÉRIOCYCLE DES PLAIES CHRONIQUES
Q Bactéries
nécrose
LES RELATIONS HÔTE-BACTÉRIES
• Sur peau saine : commensalisme, voire symbiose
détersion
réépidermisation
Gram +
Gram -
• Sur peau lésée et plaies :
- Contamination : présence de bactéries
- Colonisation : multiplication de ces bactéries
sans dommage visible pour l’hôte
- Infection : réponse de l’hôte qui ne tolère plus la
multiplication bactérienne.
Infection =
D’après Pometan, 1989
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Q(bactéries) x virulence
résistance de l’hôte
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de la gestion du risque infectieux associé
aux soins en établissements médico-sociaux
LES FONDAMENTAUX
La bactériologie des plaies chroniques
Introduction
Les fondamentaux
Les recommandations
La communication
Le bionettoyage
COLONISATION OU INFECTION ?
Définition classique d’une escarre infectée :
• Présence de 2 des signes suivants :
- Rougeur, douleur, œdème
• Et 1 des signes suivants :
- Bactérie(s) isolée(s) après avoir éliminé les flores*
de surface (biopsie, aspiration à l’aiguille…)
- Bactérie isolée par hémoculture +++
La gestion d’une
épidémie
Aspect quantitatif :
Infection si > 105 bactéries/g
de tissu biopsié
(sauf Strepto A ≥ 103/g)
Le signalement, la
déclaration obligatoire
CONCLUSION
ÉCOLOGIE DES PLAIES CHRONIQUES
• Bactéries et peau saine font toujours bon ménage
> Il faut éliminer les « touristes » en excès de nos mains de
soignants
• Peau lésée ou plaie chronique modifient les conditions
écologiques
> Nouvel équilibre en fonction des conditions locales
(bactéries - plaie - pansement)
• L’infection est le résultat d’un conflit entre la virulence des
bactéries et les défenses de l’hôte.
Annexes
*Ensemble de microorganismes
Auteurs
PLAIES CHRONIQUES ET BMR
• Principales BMR retrouvées dans les plaies chroniques
- S. aureus résistant à la méticilline (SARM)
- Pseudomonas aeruginosa multirésistant
- Entérobactéries BLSE
- Acinetobacter, Entérocoques résistants à la
vancomycine
• Les BMR* ne semblent pas plus virulentes pour les tissus
• La prise en charge des patients porteurs nécessite des
mesures particulières
> Il faut isoler la bactérie et non le résidant (pansement
correctement positionné et adapté à la vie du résidant)
• Dépistage parfois utile (surface de la plaie + nez)
* Bactéries multirésistantes aux antibiotiques
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