
17.02.2010 
UE.2.6.S2 
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Ex : face à une forte angoisse, plutôt que chercher à travailler sur les causes, prescription d’un ttt de 
fond à base d’antidépresseurs (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) + anxiolytique pdt qqs 
semaines. 
L’approche cognitivo-comportementale 
Prend ses racines dans la théorie béhavioriste. 
Il y a un fort dvpt dans les 40’s : certains auteurs se sont appuyés sur les travaux de Pavlov pour 
expliquer les comportements anxieux (surtout phobiques). 
Le courant s’appuie lui-même sur le schéma classique (stimulus  réponse) : le comportement 
pathologique est déclenché par un stimulus particulier, qui obéit aux lois de l’apprentissage. 
Cognitif : personne « en bonne santé » a des croyances de base adaptées et relatives (je suis une 
personne raisonnablement compétente ; le monde est relativement sécure ; les gens peuvent être 
bienveillants, …) 
Troubles de la personnalité : détient des croyances extrêmes, négatives, globales et rigides (je suis 
incompétent, mon univers est hors de mon contrôle, les gens sont indignes de confiance, ..). 
Ex : échelle de dépression de Beck (21 items) 
Sur le plan comportemental, estime que le symptôme est la maladie  substitué d’autres 
symptômes plus opérants, ou moins handicapants. 
Aider patient à surmonter les difficultés découlant de son propre comportement, lui apprenant o le 
modifier par apprentissage, conditionnement ou reconditionnement. 
Pourra aussi s’entraîner à appréhender autrement l’ensemble des circonstances responsables du 
comportement cible. 
Ex : TTC d’une arachnophobie 
1 - informer le patient sur les araignées, distinguer les dangereuses des inoffensives  
2 - apprendre à se calmer par des exercices de relaxation et des auto-instructions  
3 - observer puis toucher un bocal fermé contenant des araignées, laisser une araignée en liberté sur 
un bureau, toucher une araignée puis jouer avec, d'abord avec un crayon puis à mains nues, etc…. 
L’approche communicationnelle et systémique 
1950’s : travaux de Bateson sur l’analyse systémique des troubles schizophréniques. 
L’analyse de la pathologie ne se fait plus uniquement par l’observation du patient (et donc la 
description de des symptômes) mais se fait autour des modalités de communication et d’interaction 
qui structurent la cellule familiale dans la quelle le patient évolue. 
= le patient est victime d’un système familial pathologique.