Communiqué de presse
Les malades de longue durée qui peuvent encore travailler
mieux et plus étroitement accompagnés vers un emploi
BRUXELLES, 09/04/2016.- Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé
publique, préserve le budget de la sécurité sociale en renforçant entre autres
l’accompagnement des malades de longue durée vers le marché du travail. En concertation
avec les partenaires sociaux, tant les employeurs que les employés seront ainsi responsabilisés.
En matière de soins de santé, la ministre économise davantage en 2016 car plus de médicaments
qu’initialement prévus tombent sous le « patent cliff ». Ils sont pour cette raison rapidement beaucoup
moins chers pour le patient et l’assurance maladie après l'expiration de leur brevet. Maggie De Block:
"Nous poursuivons notre trajet d’économies sans toucher le patient."
De Block a également présenté sa politique anti-tabac au gouvernement. L’objectif de santé est de faire
passer le nombre de fumeurs quotidiens sous la barre des 17% d’ici 2018. La ministre De Block s’attèlera
entre autres à l’interdiction de fumer dans une voiture avec des enfants. Conjointement avec le ministre
des Finances Van Overtvelt, elle continuera à lutter contre la consommation de tabac en augmentant à
nouveau les accises.
Pour maintenir le budget de notre sécurité sociale en équilibre, la ministre des Affaires sociales et de la
Santé publique prend, entre autres, les mesures suivantes:
Plan d'action incapacité de travail
1. Renforcement du trajet de réintégration grâce à une meilleure connaissance des facteurs qui
influencent les chances de réussite de la réintégration:
o Objectif: aider davantage de personnes à se remettre au travail en examinant comment
elles considèrent leur retour au boulot. La manière dont un travailleur évalue ses
chances de retour au travail, est en soi un bon indicateur pour décider si un trajet de
réintégration individuel a de bonnes chances de réussir. C’est pour cette raison que
nous allons travailler avec deux questionnaires.
o Après 1 mois de maladie: la personne concernée est informée de la reconnaissance de
l’incapacité de travail et reçoit un questionnaire. Ce questionnaire a un double objectif :
examiner quels facteurs entravent la réintégration et quels facteurs la favorisent. Sur la
base de ce questionnaire, le médecin-conseil peut ainsi évaluer rapidement
l'opportunité d'un trajet de réintégration. Quelqu'un qui est spontanément retourné
travailler endéans les quelques mois, n’a pas besoin de trajet. Une personne malade en
phase terminale non plus.
o Après 6 mois de maladie: la personne concernée est invitée pour un entretien personnel
avec un collaborateur de la mutualité. Au cours de cet entretien, un second
questionnaire est utilisé comme ligne directrice. L’objectif est d’examiner entre quatre
yeux quels facteurs entravent la réintégration et quels facteurs peuvent la favoriser.