Réduction significative de l'accès aux aliments et aux revenus – par exemple, perte de la
principale activité génératrice de revenus ou de la première source d'aliments et
incapacité à compenser le déficit.
Incapacité à supporter le coût des produits de première nécessité permettant aussi bien
d'assurer la survie que les moyens d'existence. Les ménages peuvent réduire leur
consommation alimentaire pour protéger leurs moyens d'existence ou privilégier leur
alimentation au détriment de leurs moyens d'existence en donnant notamment la
priorité à la génération de revenus pour acheter de la nourriture au lieu de planter des
cultures ou en préférant manger ou vendre les semences qui devraient être plantées.
Insuffisance de la disponibilité des aliments et/ou de l'accès à ceux-ci – si les aliments ne
sont pas disponibles sur le marché ou si leur prix est trop élevé, il faut fournir une aide
alimentaire, stimuler le marché ou améliorer le pouvoir d'achat.
Qualité et quantité des aliments insuffisantes – carences en fruits, en légumes ou en
sources de protéines : manger deux ou moins de deux repas par jour et diversité du
régime alimentaire limitée à deux ou trois groupes d'aliments.
Incapacité à préparer des aliments – handicap, traumatisme ou manque d'accès aux
combustibles, à l'eau, au matériel de cuisine sont autant de raisons pouvant inciter la
création de cantines, la fourniture de repas sur place et/ou la mise à disposition de
matériel de cuisine et de combustible.
Taux de malnutrition aigüe globale (MAG) élevés ou en hausse – selon les données
fournies par les services d'admission des centres de santé, les enquêtes et les
surveillances nutritionnelles. Il faut toutefois analyser les raisons sous-jacentes de cette
malnutrition étant donné qu'elle ne se doit pas toujours à un manque d'aliments.
Aliments identifiés comme besoin prioritaire par la communauté – ce choix peut se
devoir au fait que la communauté pense que seuls ces aliments sont disponibles dans le
cadre du support ou qu'elle ait besoin d'aliments pour protéger ses moyens d'existence.
Perte d'actifs – entraînant des effets néfastes sur la disponibilité, à court comme à long
terme, des revenus et des aliments nécessaires au relèvement.
Incapacité à protéger les moyens d'existence – par exemple, vente d'actifs pour obtenir
des fonds/des aliments ; la quantité de fourrage et d'eau ne permet pas de maintenir le
bétail en bonne santé.
Forte dépendance vis-à-vis de l'aide extérieure – incapacité à subvenir eux-mêmes à
leurs besoins (par exemple, aide alimentaire requise).