RENSEIGNEMENTS SPÉCIFIQUES À PROPOS DE L’EXAMEN DU COLLÈGE ROYAL EN UROLOGIE L'examen en urologie du Collège royal permet d’évaluer la compétence des candidats à agir à titre de conseillers en urologie dans l’ensemble des domaines de compétence CanMEDS (expert médical, communicateur, collaborateur, gestionnaire, promoteur de la santé, érudit et professionnel). Le contenu de l’examen est harmonisé avec le document des objectifs en urologie de la formation. L’examen comprend trois composantes : des questions à choix multiples (QCM), des questions à réponses courtes (QRC) et un examen objectif intégré (ECOS). Les QCM et QRC constituent la partie écrite de l'examen et l'ECOS, la partie orale. L’examen en urologie se déroule sur deux jours au printemps. La composante écrite se tient le premier jour, et la composante ECOS, le deuxième jour. L’épreuve de QCM comprend 2 épreuves qui dure deux heures chacune; il y a environ 200 questions au total. Les questions consistent en un corps de question et quatre choix de réponse. Les candidats peuvent choisir une seule réponse par question. L’épreuve de QRC comprend 40 questions et dure deux heures. Les questions exigent une réponse à court développement et la plupart des corps de question sont structurés comme suit : « Énumérez cinq causes de xxx » Les candidats sont tenus d'énumérer uniquement le nombre de réponses demandées. Par exemple, s’ils énuméraient six causes pour la question ci-dessous, seules les cinq premières seraient prises en compte. Les QCM et les QRC couvrent le champ de la pratique urologique; autrement dit, elles peuvent se référer à l’oncologie, la maladie rénale, l’uropathie obstructive / le détournement urinaire, le traumatisme / la fistule, la maladie neurogène / l’incontinence, l’embryologie / les anomalies congénitales, l’impotence / le priapisme / la fertilité, l’endocrinopathie, les fluides et les électrolytes, la greffe, l’hypertension / la néphrologie / la maladie vasculaire, les infections / l’inflammation / les antibiotiques, l’anatomie, la physiologie / la pathophysiologie / l’hématologie, les techniques de diagnostic et l’éthique. La composante ECOS comprend 12 stations. Les directives pour chaque station se trouvent affichées sur la porte extérieure de la pièce d’examen pour permettre aux candidats de se préparer au scénario qu’ils sont sur le point de vivre. Les candidats ont deux minutes pour se préparer avant d’entrer dans la pièce. Une fois qu’ils sont entrés, ils ont 18 minutes pour répondre à la question. Les candidats doivent rester dans la pièce pendant toute la durée allouée, même s'ils ont déjà répondu à la question. Quatre stations d’ECOS sont inoccupées – deux de reconnaissance visuelle et deux de radiologie. On compte en général quatre à cinq questions par station inoccupée. Les stations de reconnaissance visuelle peuvent comprendre des photographies cliniques, une pathologie clinique ou microscopique, des photographies endoscopiques / laparoscopiques et de la dynamique urinaire. Les images sont présentées en PowerPoint sur un écran d’ordinateur. Les stations de radiologie peuvent comprendre des radiographies ordinaires ou contrastées, des tomodensitogrammes, des échographies, des clichés d’IRM ou des études de médecine nucléaire. Là encore, les images sont présentées en format PowerPoint. Les candidats doivent laisser leurs feuilles de réponses dans une boîte identifiée à cet effet, à l’extérieur de la porte, dès qu’ils sortent de la pièce. Les huit stations occupées peuvent comprendre un cas clinique avec examinateur, consultation téléphonique, rencontre avec un patient ou entrevue simulée avec un journaliste médical. Dans les deux derniers cas, l’examinateur jouera soit le rôle du patient soit celui du journaliste. L’examinateur fournira toute radiologie, pathologie ou étude de la dynamique urinaire nécessaire au candidat en format PowerPoint. Il est important que les candidats se rendent d’une station à l’autre en temps opportun. C’est pourquoi les examinateurs demandent parfois aux candidats de changer de stations avant de trop tarder. Si une question de la composante ECOS cause de l’incertitude, il est préférable de passer à la suivante et d’y revenir plus tard, s’il reste du temps. mars 2011