Note de synthèse
« Pharmaciens – Voisins Solidaires »
Juillet 2011
Contexte
Le réseau des pharmacies d’officine (22 500 en France) représente un outil de maillage
structurant à l’échelle du territoire national.
Objectif
Proposer une contribution plus organisée du pharmacien aux solidarités de proximité en
matière de santé.
Les leviers à développer
L’officine est un lieu ouvert sur le grand-public où chacun peut rencontrer – sans
rendez-vous – un professionnel de santé.
Cette mission demeure relativement méconnue (ex. en cas d’urgence mineure, on se rend
directement à l’hôpital plutôt qu’en pharmacie).
C’est un rôle à part qui, parce qu’il induit une très grande proximité (et une large
disponibilité) entre le professionnel et le patient, mérite d’être valorisé.
L’officine est un lieu où peut intervenir la subsidiarité, à travers des actions comme
le portage des médicaments par un ami ou un voisin lorsque le patient n’est pas en
mesure de se déplacer.
Ces pratiques – non encadrées réglementairement – peuvent être limitées par la
méconnaissance du public de ce qu’il peut faire et de ce qu’il ne peut pas faire.
C’est un puissant levier d’entraide qui doit pouvoir être renforcé.
L’officine est un lieu de veille et de relais d’information.
Elle est appelée à intervenir dans le cadre d’événements singuliers (canicule, grand froid,
épidémie) a travers notamment la diffusion de pratiques préventives ou réactives.
C’est un support d’anticipation qui doit être inscrit le plus en amont possible dans
le cadre des dispositifs de santé.
La pharmacie d’officine peut s’inscrire comme le 1er lieu de solidarité de
proximité en matière de santé.