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E) Jonction neuromusculaire.
site où le motoneurone est en contact avec la fibre musculaire.
- séparé par la fente synaptique.
Plaque motrice.
- poche autour du motoneurone formée par le sarcolemme.
Acétylcholine est libérée par le motoneurone.
- provoque un potentiel de membrane au niveau de la plaque motrice.
Dépolarisation de la fibre musculaire.
F) Couplage excitation contraction.
1) le PA se propage le long du sarcolemme et des tubules transverses.
2) Le PA arrive aux triades, libère le Ca2+ du sarcoplasme qui est capté par les
myofilaments. Les protéines du tubule changent de structure du fait de leur sensibilité
au voltage. Transmission de cette modification au pied de jonction : changement de
structure qui provoque l’ouverture de leur canaux à Ca2+.
3) Du Ca2+ se lie à la troponine (TnC) : 4 ions Ca2+ se lient à une molécule de TnC. La
TnC change de structure tridimensionnelle écartant la tropomyosine du site de liaison
sur l’actine.
4) Quand [Ca2+] atteint 10-5mol.L-1, les têtes de myosine se lient aux filaments minces et
les tirent vers le milieu du sarcomère.
5) Le signal calcique disparaît rapidement (30ms) après la fin du PA du fait du captage
du Ca2+ par les pompes à calcium (ATP) qui le ramènent dans le réticulum
sarcoplasmique où il est de nouveau emmagasiné.
6) Lorsque [Ca2+] est trop faible pour provoquer la contraction, la tropomyosine reprend
sa forme initiale et masque le site de liaison des ATPases de la myosine, la contraction
prend fin et la fibre musculaire se détend.
G) Innervation.
Unité motrice : ensemble de fibre musculaire innervé par un même motoneurone.
Chaque fibre musculaire est innervée par un seul motoneurone qui va déterminer les
caractéristiques de cette fibre.
La dénervation, c'est-à-dire la destruction d’un motoneurone provoque l’atrophie des
fibres musculaires innervées pour ce motoneurone. L’absence de l’information nerveuse
entraîne une non fonctionnalité de cette cellule. Dans le cas des paralysies, on observe ce
phénomène d’atrophie musculaire qui peut être partiellement compensé par la kiné,
l’électro-stimulation.
H) Réafférences musculaire.
Fuseaux neuromusculaires.
- détecte les changements dynamiques et statiques de la longueur des muscles.
- Réflexe d’étirement : l’étirement du muscle provoque un reflex de contraction.
Organe tendineux de GOLGI.
- mesure la tension développée par le muscle.
- Prévient des dommages liés à une production de force excessive. La stimulation de cet
organe produit un relâchement du muscle.
La boucle de la régulation implique les nerfs afférents qui la constitue, les neurones
intégrateurs de la moelle épinière, et les nerfs efférents de la contraction musculaire. Lors
d’un reflex d’étirement, le fuseau neuromusculaire identifie un étirement excessif des
fibres. Cette information est donc transmise au neurone de la moelle épinière qui vont
inhiber la contraction du ou des muscles antagonistes et activer la contraction du muscle
étiré.
Lors de la stimulation de l’appareil de GOLGI d’un tendon, les nerfs afférents informent
les neurones de la moelle qui vont protéger l’intégrité musculaire principalement en
inhibant, la contraction du muscle impliqué et éventuellement en excitant les nerfs
efférents du ou des antagonistes.
I) Typologies musculaires.
- déterminées généralement par des critères histologiques.
- Innervation est déterminante du type de fibre.
- Une unité motrice est composée de fibre de même typologie est caractéristique.
- Tous les muscles humains sont constitués de trois types de fibres :