"Lorsque les troubles psychiques deviennent un handicap : le salarié et l’entreprise à l’épreuve du maintien dans l’emploi "
Claire Le Roy-Hatala –Thèse de sociologie, Cnam 3
Remerciements
L’opportunité de travailler sur ce sujet tient d’abord à une rencontre avec Eliana Sampaïo qui a accepté de diriger ce travail
et Anne Voileau qui a soutenu cette recherche en m’impliquant au sein de la revue ÊTRE Handicap Information. Merci à
elles deux pour leur soutien, leur audace, la liberté et l’autonomie qu’elles m’ont octroyé durant toute cette recherche. Merci
également aux entreprises Air France, EDF, IBM, SNCF et Total, et plus particulièrement à Caroline Millous, Patricia
Goffaux, Jean-Jacques Quinery, Dominique Vernay, Bernard Cognat, Maryse Uro-Theillou, Laurent Thévenet, Gilles
Cosquer et Jacques Bravais d’avoir osé se lancer dans une telle aventure. Sans leur soutien humain et financier, ce travail
n’existerait probablement pas.
Ces pages sont l’aboutissement de rencontres fortes, riches et émouvantes. Je pense notamment à toutes les personnes qui
ont accepté de parler, de se livrer, de raconter leur vécu professionnel et du handicap. Ce travail leur est dédié et j’espère
qu’il ouvrira des portes à toutes celles et ceux qui s’engagent et réfléchissent à la place des personnes dans le monde du
travail. Le temps passé auprès des stagiaires de la revue, avec les salariés de la Sotres et dans les entreprises a constitué
une ouverture sur tout un monde qui m’était inconnu.
Ces pages représentent également un travail d’équipe. Je le dois à des personnes généreuses qui ont suivi au quotidien
mes doutes, mes craintes, mes satisfactions et mes avancées. Une première équipe de femmes m’a accueillie, encouragée
et soutenue dans une ambiance de solidarité et de bonne humeur quasi quotidienne au Cnam ; elles ont illuminé ma cave,
merci les filles ! Cécile, ces derniers moments ont été précieux au quotidien avec toi, je compte sur toi pour assurer la relève.
Une deuxième équipe chaleureuse et tendre avec laquelle j’ai eu beaucoup de bonheur à travailler mais aussi à rire aux
éclats m’a ouvert les bras à la revue. Aurore, Catherine, Carole, Nadia, Marie-Claire, Didier et Naïra, je pense à vous et à ce
que chacun à votre façon vous m’avez apporté sur mon travail. Au fur et à mesure des pages, certaines sont même
devenues de vraies amies.
Des rencontres et des échanges avec des personnes uniques ont enrichi ma réflexion durant ces années. Bernard Eme a
été le premier à croire en « mon petit bout de bonne femme ». Je lui suis profondément reconnaissante de m’avoir autorisée
à me lancer dans ce projet un peu fou. Les échanges intenses, le regard confiant et la disponibilité de Marianne ont permis à
cette recherche de prendre forme. Je ne sais comment lui traduire ma reconnaissance. Merci infiniment à Jean-Marc avec
qui j’ai beaucoup parlé, qui m’a fait confiance et qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. La rencontre avec Jean-
François Coldefy a été l’occasion d’inscrire ma réflexion dans un mouvement engagé et concret. L’aventure de la revue
Pratiques en Santé Mentale a apporté un sens à mon travail. Les quelques rencontres avec Livia et son succès en mai 2006
m’ont portés pour aller au bout de ce travail. L’aide et la disponibilité d’Anne-Gaëlle pour l’exercice ingrat de la relecture
m’ont été extrêmement précieuses. Merci aussi à Jean-Louis pour son soutien indéfectible en ces périodes de rédaction. J’ai
une pensée émue pour François, mon partenaire de recherche depuis science-po qui m’a souvent donné envi de refaire le
monde.
Je pense aussi à deux femmes qui m’ont accompagné avec bienveillance et patience durant tout le parcours chaotique de
l’expérience personnelle et professionnelle que représente une thèse. Merci à Delphine et Marie pour leur écoute attentive et
leurs précieux conseils.
Une thèse c’est aussi une affaire d’amitiés et de famille. Je remercie tous les copains et cousins qui se sont plongés dans le
monde du handicap psychique. Mille fois merci d’avoir imperturbablement continué à m’appeler, à me changer les idées, à
m’encourager, à vous déplacer même lorsque l’enthousiasme et la motivation n’étaient plus là. Les copines se sont toujours
souciées de ma vie de thésarde avec tendresse. Les garçons m’ont fait rire par leur cynisme et m’ont permis beaucoup
d’autodérision. Je pense aussi à mes sœurs complices, Marine et Lise, qui ont souvent trouvé les mots justes et dont la
présence généreuse m’a apporté beaucoup de courage.
Le soutien et la confiance de mes parents ont été un des socles indispensables à cette aventure. J’ai eu du plaisir à les voir
explorer et s’intéresser progressivement à l’insertion professionnelle des personnes handicapées.
Clémence et Alice, la voilà cette thèse ! C’est une magnifique aventure que j’ai vécue avec vous deux. Je suis impatiente de
vous lire et suis prête pour un prochain séminaire d’écriture (je trouverais bien quelque chose à rédiger).
Enfin, une thèse c’est une histoire d’amour. J’ai parfois oublié ce que c’était que de ne pas être en thèse, mais je suis
impatiente de tourner une nouvelle page avec celui qui a eu l’audace de se marier dans les méandres de la problématique.
De tout mon cœur, merci pour m’avoir accompagnée avec tant de patience, de curiosité et de simplicité dans tous les
‘détours’ de ce travail.