Les capitaux permanent doivent normalement être suffisant pour financer l’actif immobilisé ainsi
qu’une quote-part de l’actif circulant variable suivant les activités : le fond de roulement net est obtenu en
faisant la différence entre les capitaux permanents et l’actif immobilisé. A l’intérieur des capitaux
permanents, la part des capitaux empruntés ne doit être excessive par rapport à celle des capitaux propres,
un rapport de 50% est souvent considéré comme élevé.
CAPITAUX PROPRES
L’ensemble des capitaux apparaissant au passif et qui sont la propriété des associés ou actionnaires
sont les capitaux propres. Ils comprennent :
- le capital social,
- les primes liées au capital,
- les écarts de réévaluation,
- les bénéfices mis en réserve ou en report à nouveau,
- les subventions d’investissement,
- les provisions réglementées.
Les capitaux propres sont théoriquement la partie la plus durable des capitaux permanents et
constitue la garantie ultime pour tout les créanciers et bailleurs de fonds de l’entreprise. L’importance des
capitaux propres en valeur absolu et valeur relative par rapport aux capitaux empruntés et au total du
passif est un des éléments représentatifs de la santé financière de l’entreprise.
CASH FLOW
Etymologiquement, le cash flow est un flux de trésorerie disponible.
En réalité ce terme d’origine anglo-saxonne est susceptibles de multiples interprétations et
définitions et nécessite souvent d’être redéfinie avant toute utilisation.
Les principales interprétations sont les suivantes :
Cash flow au sens anglo-saxon : correspond au sens étymologique du terme. Dans cette perspective,
le cash flow comprend l’ensemble des décaissements et encaissements générés par l’entreprise avant tout
recours aux ressources de financement externes disponibles contre rémunération. L’analyse de ces flux fait
ainsi l’objet d’un tableau appelé : « cash flow statement ». Dans ce type d’analyse, la charge d’impôt par
exemple ne correspond pas au montant de l’impôt dû sur les bénéfices de la période mais aux décaissements
effectifs après prise en compte de l’avance/retard éventuel dans le paiement de l’impôt dû.
Dans la pratique, il est souvent calculé de façon paradoxale, en partant du résultat net et en
additionnant les éléments calculés (amortissements, provissions…), du montant obtenu, qui est proche de la
capacité d’autofinancement, on déduit la variation du besoin en fonds de roulements correspondant aux
opérations ayant permis de dégager cette capacité. On obtient ainsi le cash flow.
CHARGES
Les charges sont les coûts générés par les activités de l’entreprise. Ces sommes sont dépensées
afin de fournir des produits ou des services aux clients ou pour maintenir l’entreprise en activité, à
l’exception des sommes versées pour l’acquisition d’éléments d’actif.
Les charges relèvent de trois catégories : les charges d’exploitation, les charges financières et les
charges exceptionnelles.
Elles peuvent être monétaires ou non monétaires, fixes ou variables. Les charges monétaires
entraînent une sortie d’argent et diminuent le résultat (ex : loyer) alors que les charges non monétaires sont
purement comptables ; elles diminuent le résultat, mais pas les liquidités de l’entreprise (ex :
amortissement).
COMPTABILITÉ
La comptabilité est le recensement et la mesure économique de l'activité et du patrimoine d'une
entité économique (entreprise, collectivité, association État, etc).