Lexique de termes comptables

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Lexique des principaux termes comptables
A
ACTIF
Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour
l’entité, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et
dont elle attend des avantages économiques futurs. (Extrait PCG)
L’actif brut correspond à la valeur d’acquisition (éventuellement réévaluée) des biens considérés,
l’actif net à leur valeur d’acquisition diminuée des amortissements et des provisions pour dépréciation.
L’actif représente, du point de vue financier, l’ensemble des emplois de fonds de l’entreprise et constitue du
point de vue comptable, la partie gauche du bilan.
Il se décompose en deux catégories principales : l’actif immobilisé et l’actif circulant.
ACTIF
PASSIF
immobilisations
(incorporelles,
actif
corporelles et
immobilisé
financières)
capitaux
stocks
emprunt
Emplois
actif
Ressources
créances
circulant
dettes
disponibilité
fournisseurs
ACTIF
=
PASSIF
EMPLOIS
=
RESSOURCES
ACTIF CIRCULANT
L’actif circulant est l’ensemble des actifs qui, pris individuellement en raison de leur destinations ou
de leur nature, n’ont pas de vocation à rester durablement dans l’entreprise. Toutefois, la fongibilité de
l’actif circulant est compensée par le renouvellement perpétuel des opérations liées au cycle
d’approvisionnement, de production et de commercialisation des biens de services qui entraîne une quasipermanence de certaines des composantes de l’actif circulant (stocks, avances et acomptes, créances).
L’actif circulant se compose des éléments suivants :
-
Stocks et encours,
avances et acomptes versés sur commandes,
créances,
valeurs mobilières de placement,
disponibilités,
produits constatés d’avance.
L’actif circulant est parfois mis en regard de l’endettement à court terme (moins d’un an), tout
comme l’endettement à long terme et les capitaux propres sont mis en parallèle avec l’actif immobilisé, ceci
afin d’apprécier la structure financière de l’entreprise.
1
ACTIF IMMOBILISÉ
L’actif immobilisé est l’ensemble des actifs incorporels, corporels et financiers qui, en raison de
leur destination, ont vocation à rester durablement dans l’entreprise. Ils ne se consomment pas par le
premier usage.
Au critère d’usage s’ajoute le critère de propriété juridique. Ne figure dans les immobilisations que
les biens sur lesquels l’entreprise exerce un droit de propriété.
L’actif immobilisé comprend essentiellement :
Les immobilisations incorporelles : fonds de commerce, brevets, marques, licences, etc.
Cette catégorie d’actif doit faire l’objet d’une attention particulière en raison des aléas importants qui
peuvent porter sur leur mode de valorisation,
Les immobilisations corporelles : terrains, constructions, installations techniques, matériel
et outillage, matériel de transport, mobilier et agencements, etc.
Les immobilisations financières : titres de filiales et participations, prêts à des filiales et
participations, etc.
Au plan de l’équilibre financier, en raison de son absence de liquidité, l’actif immobilisé doit être
financé par des sources à long terme de l’entreprise : capitaux propres et emprunts à moyen et long
(capitaux permanents).
L’excédent des capitaux permanents sur l’actif immobilisé brut représente le fonds de roulement
global.
Synonymes : Actifs fixes, actifs stables.
ACTIF NET COMPTABLE
L’actif net comptable est le montant de l’actif de l’entreprise après déduction de l’ensemble des
dettes dues à des tiers et des provisions pour risques et charges. Il correspond donc aux capitaux propres
de l’entreprise.
En droit des sociétés, ce terme a été remplacé par celui de capitaux propres qui lui est synonyme.
L’actif net comptable est l’expression la plus simple de la valeur patrimoniale d’une entreprise. Dans
le cadre d’une étude rapide, la référence à l’actif net peut être retenue comme première approche.
AMORTISSEMENT
L'amortissement est la constatation comptable de la perte de valeur subie par un bien du fait de
l'usure (c'est-à-dire l'utilisation de ce bien par l'entreprise), du temps ou de l'obsolescence.
Les amortissements enregistrés pendant un exercice viennent en déduction du bénéfice imposable.
L'un des objectifs de l'amortissement est la reconstitution d'un capital pour le remplacement des
immobilisations amorties.
ANNEXE
En comptabilité, une annexe est un document joint au bilan et au compte de résultat qui en explique
le détail et les variations d'un exercice à l'autre.
AUDIT
L'audit comptable et financier est un examen des états financiers de l'entreprise, visant à vérifier
leur sincérité, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à refléter l'image fidèle de l'entreprise. Cet
examen est effectué par un professionnel indépendant appelé « auditeur », ancien terme français qui se
retrouve en France par exemple dans les grades d'auditeur de la Cour des comptes ou du Conseil d'État.
L’audit comptable et financier est la forme moderne de contrôle, de vérification, d’inspection, de
surveillance des comptes, en apportant une dimension critique. L’audit peut être interne ou externe. L’audit
peut être financier. Il peut faire l'objet de missions contractuelles ou légales. L’audit est souvent plus large
que la notion de révision et dépasse le domaine comptable et financier.
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AVOIR
Un avoir est un document commercial émis par un vendeur à un acheteur, reconnaissant une dette à
ce dernier.
L'avoir est un document qui atteste que l'acheteur peut faire valoir un droit auprès du vendeur
pour obtenir un bien ou un service de valeur équivalente ou un remboursement.
B
BALANCE
La balance est un document comptable qui reprend l'ensemble des comptes du grand livre. Les
comptes sont classés dans l'ordre du plan comptable, avec pour chaque compte ouvert, le total des
mouvements qui ont eu lieu pendant l'exercice, ainsi que le solde de fin d'exercice. Les totaux doivent
respecter l'égalité : débit/crédit, de même les totaux des mouvements doivent être égaux aux totaux du
journal.
d'audit.
La balance générale apporte une aide cruciale pour contrôler les comptes et facilite donc le travail
Elle permet de contrôler à la fois les comptes du bilan et du compte de résultat en s'assurant que
les sommes des débits sont égales à celles des crédits.
Exemple de balance :
COMPTE
MOUVEMENTS
INTITULÉ
DÉBIT
101 000 capital
SOLDES
CRÉDIT
DÉBIT
200 000
200 000
215 400 matériel
10 000
10 000
218 100 installation
70 000
70 000
401 000 fournisseurs
15 000
50 000
411 000 clients
70 000
25 000
45 000
512 000 banque
254 000
197 500
56 500
10 000
500
9 500
530 000 caisse
606 000 achats non stockés
607 000 achats de marchandises
613 000 location
TOTAUX
35 000
1 500
1 500
150 000
150 000
2 500
707 000 ventes de marchandises
2 500
110 000
583 000
CRÉDIT
583 000
110 000
345 000
345 000
BÉNÉFICE
En tant que notion de comptabilité, un bénéfice ou excédent ou solde positif, est dû à des recettes
et autres produits comptables supérieurs aux dépenses et autres coûts (charges comptables).
L'inverse (écart monétaire négatif) est appelé déficit ou perte.
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (BFR)
Besoin de financement permanent à court terme né du décalage entre le décaissement des achats
et l’encaissement des ventes, différence entre les stocks, les en-cours et les créances de l’actif circulant
et les dettes circulantes.
BILAN
Le bilan est un document de synthèse qui décrit à un moment donné (généralement la date de
clôture de l’exercice) le patrimoine de l’entreprise. Il rend compte de la provenance des ressources (passif)
et de leur affectation (actif).
3
C
CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT (CAF)
La capacité d’autofinancement correspond à l’ensemble des ressources financières sécrétées par
les opérations de gestion et dont l’entreprise pourrait disposer, en l’absence de dividende, pour couvrir les
besoins financier qui sont liés à sa pérennité et à son développement. Cette notion développée par le Plan
Comptable Général de 1982 est proche, à quelques différences prés, de l’ancienne marge brute
d’autofinancement (MBA).
Les banques, en comparant la CAF aux montants des dettes financières, mesurent la capacité de
remboursement de l'entreprise.
La CAF peut sa calculer à partir de l'Excédent Brut d'Exploitation (EBE) ou du résultat de
l'exercice :
Excédent brut d’exploitation (ou insuffisance brute d’exploitation)
Résultat de l’exercice
+ transferts de charges (d’exploitation)
+ charges calculées (hors transfert de charges)
+ autres produits d’exploitation
- reprises sur charges calculées
- autres charges d’exploitation
± résultat sur cessions d’éléments d’actif (- plus-value, + moins-value)
± quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
- subventions d’investissement rapportées au résultat
+ produits financiers (a)
- charges financières (b)
+ produits exceptionnels (c)
- charges exceptionnelles (d)
- participation des salariés aux fruits de l’expansion
- impôts sur les bénéfices
= capacité d’autofinancement de l’exercice
= capacité d’autofinancement de l’exercice
CAPITAL SOCIAL
Le capital social est une part spécifique des capitaux propres de la société qui est définie par les
statuts. Il est le gage des créanciers de la société et il ne peut être modifié qu’en observant une procédure
particulière. En effet, toute modification apportée au capital constitue une modification statutaire qui
suppose l’accomplissement de formalités spécifiques : réunion des associés et publicité.
Le capital social est constitué au départ par les apports en numéraire ou en nature des associés
mais il peut être modifié tout au long de la vie de la société, soit à l’occasion d’augmentations de capital
(nouveaux apports ou prélèvements sur les réserves), soit à l’occasion de réductions de capital (pour pertes
ou pour distribution aux actionnaires).
Le capital social est divisé en actions (sociétés anonymes et commandites par actions) ou en parts
sociales (sociétés à responsabilité limitée ou commandites simples).
CAPITAUX PERMANENTS
L’ensemble des sources de financement stables dont dispose l’entreprise sont les capitaux
permanents. Dans une définition classique, ils comprennent :
- les capitaux propres appartenant aux actionnaires ;
- les autres fond propres (titres participatifs) parfois assimilés aux capitaux propres, le plus souvent en
analyse financière, ils seront reclassés comme des dettes ;
- la part des provisions pour risques et charges à plus d’un an ;
Le plan comptable général 1982 ayant fait disparaître du bilan la distinction à plus ou moins d’un an
que l’on retrouve dans l’annexe, les capitaux permanents dans leur définition classique n’apparaissent plus
directement à la lecture du bilan.
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Les capitaux permanent doivent normalement être suffisant pour financer l’actif immobilisé ainsi
qu’une quote-part de l’actif circulant variable suivant les activités : le fond de roulement net est obtenu en
faisant la différence entre les capitaux permanents et l’actif immobilisé. A l’intérieur des capitaux
permanents, la part des capitaux empruntés ne doit être excessive par rapport à celle des capitaux propres,
un rapport de 50% est souvent considéré comme élevé.
CAPITAUX PROPRES
L’ensemble des capitaux apparaissant au passif et qui sont la propriété des associés ou actionnaires
sont les capitaux propres. Ils comprennent :
-
le capital social,
les primes liées au capital,
les écarts de réévaluation,
les bénéfices mis en réserve ou en report à nouveau,
les subventions d’investissement,
les provisions réglementées.
Les capitaux propres sont théoriquement la partie la plus durable des capitaux permanents et
constitue la garantie ultime pour tout les créanciers et bailleurs de fonds de l’entreprise. L’importance des
capitaux propres en valeur absolu et valeur relative par rapport aux capitaux empruntés et au total du
passif est un des éléments représentatifs de la santé financière de l’entreprise.
CASH FLOW
Etymologiquement, le cash flow est un flux de trésorerie disponible.
En réalité ce terme d’origine anglo-saxonne est susceptibles de multiples interprétations et
définitions et nécessite souvent d’être redéfinie avant toute utilisation.
Les principales interprétations sont les suivantes :
Cash flow au sens anglo-saxon : correspond au sens étymologique du terme. Dans cette perspective,
le cash flow comprend l’ensemble des décaissements et encaissements générés par l’entreprise avant tout
recours aux ressources de financement externes disponibles contre rémunération. L’analyse de ces flux fait
ainsi l’objet d’un tableau appelé : « cash flow statement ». Dans ce type d’analyse, la charge d’impôt par
exemple ne correspond pas au montant de l’impôt dû sur les bénéfices de la période mais aux décaissements
effectifs après prise en compte de l’avance/retard éventuel dans le paiement de l’impôt dû.
Dans la pratique, il est souvent calculé de façon paradoxale, en partant du résultat net et en
additionnant les éléments calculés (amortissements, provissions…), du montant obtenu, qui est proche de la
capacité d’autofinancement, on déduit la variation du besoin en fonds de roulements correspondant aux
opérations ayant permis de dégager cette capacité. On obtient ainsi le cash flow.
CHARGES
Les charges sont les coûts générés par les activités de l’entreprise. Ces sommes sont dépensées
afin de fournir des produits ou des services aux clients ou pour maintenir l’entreprise en activité, à
l’exception des sommes versées pour l’acquisition d’éléments d’actif.
Les charges relèvent de trois catégories : les charges d’exploitation, les charges financières et les
charges exceptionnelles.
Elles peuvent être monétaires ou non monétaires, fixes ou variables. Les charges monétaires
entraînent une sortie d’argent et diminuent le résultat (ex : loyer) alors que les charges non monétaires sont
purement comptables ; elles diminuent le résultat, mais pas les liquidités de l’entreprise (ex :
amortissement).
COMPTABILITÉ
La comptabilité est le recensement et la mesure économique de l'activité et du patrimoine d'une
entité économique (entreprise, collectivité, association État, etc).
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Le comptable est chargé d'enregistrer chronologiquement dans des livres dits « comptables » les
opérations financières d'une entité.
La comptabilité sert à informer sur la situation de l'entreprise.
COMPTE DE RÉSULTAT (PCG)
Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l'exercice, sans qu'il soit tenu compte
de leur date de paiement ou d'encaissement. Selon le régime juridique de l'entité, le solde des charges et
des produits constitue :


le bénéfice ou la perte de l'exercice,
l'excédent ou l'insuffisance de ressources.
Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes de charges et de produits.
CRÉANCE
Une créance est un droit que possède une personne (le créancier) d'exiger d'une autre personne (le
débiteur) qu'elle donne, fasse ou ne fasse pas quelque chose.
De façon simpliste, c'est l'inverse d'une dette.
CRÉDIT BAIL
Le crédit bail est une technique de financement des investissements consistant en un contrat de
location assorti d’une promesse unilatérale de vente au profit du locataire, et à un prix résiduel convenu,
tenant compte des loyers versés. Ce contrat garantit à l’entrepreneur locataire l’utilisation d’un bien
(outillage, matériel d’équipement, véhicules, immeubles à usage professionnel), pendant un délai minimum
(« période irrévocable ») avec possibilité pour le locataire d’acquérir le bien loué à sa « valeur résiduelle »
(de l’ordre de 5% du prix d’achat) ou de poursuivre la location pour un prix peu élevé ou encore de restituer
le bien à la société de crédit-bail.
Information financière et crédit bail : à l’actif du bilan d’une entreprise, ne figurent que les biens
acquis (soit à titre onéreux, soit à titre gratuit) ou produits. Les biens acquis par une entreprise en créditbail n’étant pas la propriété de l’entreprise, ils ne figurent donc pas au bilan de cette dernière.
Cette vision juridique ne donne pas une juste appréciation économique de l’entreprise en question.
L’appréciation du capital employé, par exemple, s’en trouve altérée, il en est de même de la mesure
de rentabilité. Il est donc nécessaire pour cela d’intégrer à l’actif du bilan la valeur d’origine des contrats
et de reconstituer l’amortissement comme si l’entreprise en était le propriétaire et en contrepartie de
mettre au passif du bilan dans les dettes la valeur nette des biens pris en crédit-bail (valeur d’origine –
cumul des amortissements théoriques).
Parallèlement, conformément à la vision juridique, au compte de résultat, la redevance payée au
cours de l’exercice figure dans les autres achats et charges externes. Cette redevance peut être retraitée
et scindée en deux fractions :

Une dotation aux amortissements, celle-la même que l’entreprise aurait inscrite si elle
avait été propriétaire des biens,

Un solde assimilé à des frais financiers.
Ces retraitements sont autorisés pour l’élaboration des comptes consolidés (art.248-8 du décret
du 23 mars 1967).
D
DÉFICIT
En comptabilité, un déficit, ou une perte ou solde négatif, est, à l'inverse d'un bénéfice, un écart
monétaire négatif dû à des dépenses et autres coûts (charges comptables) supérieurs à des recettes et
autres produits comptables.
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En pratique, le terme déficit est très souvent utilisé pour déterminé le montant de la perte
reconnue du point de vue fiscal.
DÉPRÉCIATION
En comptabilité générale, une dépréciation est la constatation comptable d'une moins-value
probable sur un élément d'actif.
La notion de dépréciation ne doit pas être confondue avec celle d'amortissement, qui correspond à
la consommation des avantages économiques attendus d'un actif, cette consommation étant irréversible et
liée au temps, à l'usure, à l'obsolescence).
Une dépréciation ne doit pas non plus être confondues avec une provision qui représente une
obligation probable envers les tiers et qui figure au passif du bilan.
Jusqu'en 2002, les dépréciations étaient appelées « provisions pour dépréciation » ce qui était
source de confusion. Cette appellation périmée subsiste encore dans certains textes et documents fiscaux.
DETTE
Une dette est un passif certain dont l'échéance et le montant sont fixés de façon précise. (PCG)
E
EXERCICE COMPTABLE
L'exercice comptable est la période délimitée pendant laquelle l'entreprise enregistre tous les
faits économiques qui concourent à l'élaboration de sa comptabilité.
La durée d'un exercice comptable est généralement 12 mois (le plus souvent correspondant à
l'année civile). Il est possible de modifier la durée d'un exercice au cours de la vie de la société sur décision
des actionnaires lors d'une assemblée générale.
L'exercice comptable se termine (se clôture) par l'établissement d'états financiers (bilan, compte
de résultat et annexe) qui sont par la suite transmis à la comptabilité publique qui les consolide pour publier
des indicateurs économiques (PIB...).
F
FONDS DE ROULEMENT
Définition : le fonds de roulement net est l’excédent des capitaux permanents (ressources
durables) sur l’actif immobilisé (emplois durables), cet excédent sert au financement du besoin en fonds de
roulement de l’exercice.
Contenu : schématiquement, il existe deux grandes notions fonds de roulement dont le contenu
diffère sensiblement :
- le fonds de roulement net global ou fonds de roulement « fonctionnel »,
- le fonds de roulement « financier ».
Fonds de roulement net global (FRNG) ou fonds de roulement « fonctionnel » :
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ACTIF
PASSIF
Actif
Immobilisé
Brut
FRNG
Actif
Capitaux permanents =
capitaux propres
+ Amortissements
+ provisions pour risques et
charges et autres provisions
+ dettes financières
(1)
Circulant
Dettes non financières
(1) Sauf concours bancaires courants.
Source : schéma de liaison du PCG 1982, p.246.
Nota : les amortissements et l’ensemble des provisions sont considérés comme des ressources. Les dettes
financières sont prises dans leur globalité sans distinction de terme, à l’exception des concours bancaires
courants considérés comme un élément de trésorerie.
Fonds de roulement « financier » (FRF) :
ACTIF
PASSIF
Actif net
à long terme
FRNG
(à plus d’un
an)
Actif
Circulant
(y compris
actif
immobilisé à
moins d’un an)
Capitaux permanents =
capitaux propres
+ provisions à plus d’un an
+ dettes à plus d’un an
Dettes à moins d’un an
Nota : le bilan est structuré suivant le critère à plus ou moins d’un an. Ne figurent dans le calcul du fonds de
roulement que les éléments à plus d’un an. Ceci est notamment le cas des dettes financières.
Le fonds de roulement net global a été développé par le plan comptable général actuel.
Le fonds de roulement financier résulte d’une persistance de l’ancien plan comptable ou le critère de
distinction entre le plus ou moins d’un an était prédominant.
G
H
I
INVENTAIRE (PCG)
Toute entité contrôle au moins une fois tous les douze mois les données d’inventaire. L’inventaire
est un relevé de tous les éléments d’actif et de passif, au regard desquels sont mentionnées la quantité et la
valeur de chacun d’eux à la date d’inventaire. Les données d’inventaire sont conservées et organisées de
manière à justifier le contenu de chacun des postes du bilan.
8
Les données d’inventaire sont regroupées sur le livre d’inventaire.
Les comptes annuels sont transcrits chaque année sur le libre d’inventaire, sauf lorsqu’ils sont
publiés en annexe au registre du commerce et des sociétés.
J
L
LIQUIDITÉ
La liquidité de l'entreprise est son aptitude à faire face à ses échéances financières dans le cadre
de son activité courante, à trouver de nouvelles sources de financement, et à assurer ainsi à tout moment
l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses.
M
N
O
P
PASSIF
Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l'entité, c'est-àdire une obligation de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est probable ou certain qu'elle provoquera une
sortie des ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
L'ensemble de ces éléments est dénommé passif externe. (Extrait PCG)
PATRIMOINE
Le patrimoine représente l'ensemble des biens et des obligations (les dettes) d'une entreprise ou
d'une personne.
PLAN COMPTABLE GÉNÉRAL
Le plan comptable général est adopté par le Conseil National de la Comptabilité. Il définie
l'ensemble des normes comptables française ainsi que les règles de présentation des comptes, des rapports,
bilan, compte de résultat et annexes pour les entreprises industrielles et commerciales établies en France.
Le plan comptable général contient une liste intégrale des comptes comptables qu'une entreprise doit
utiliser pour établir sa comptabilité tout en respectant les normes comptables.
PRODUIT
En comptabilité, les produits constitue la source d'enrichissement d'une entreprise, c'est-à-dire
les ventes de biens et de prestations qui permettent d'encaisser des recettes.
Le produit est l'inverse d'une charge.
PROVISION
Une provision est une constatation comptable d’un amoindrissement, qui n’est pas jugé irréversible,
de la valeur du patrimoine de l’entreprise : les provisions n’ont pas vocation irréversible à se transformer en
dettes comme les dettes provisionnées ou charges à payer.
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise. (PCG)
Q
9
R
RAPPORT DE GESTION
Document d’information requis par le Code de commerce par lequel les dirigeants ou les organes
chargés de la direction de la société rendent compte à l’organe délibérant de leur gestion au cours de
l’exercice écoulé, et communiquent toutes informations significatives sur l’émetteur et sur ses perspectives
d’évolution. Il est établi par les mêmes organes que ceux qui arrêtent les comptes annuels. Les sociétés
établissant des comptes consolidés doivent également fournir des informations sur la gestion du groupe.
Ce rapport a vocation à accompagner les comptes annuels et son contenu est défini par le Code de
commerce.
Il doit être mis à la disposition des commissaires aux comptes au moins un mois avant la convocation
de l’Assemblée générale, et aux actionnaires 15 jours avant l’Assemblée générale.
RÉSERVES
Les réserves sont des bénéfices réalisés et conservés en principe durablement par l’entreprise
mais dont l’affectation peut être modifiée par décision des organes compétents (selon le cas, AGO ou
organismes de direction). Elles font partie des capitaux propres de l’entreprise.
RÉSULTAT
Solde final du compte de résultat, le résultat net est l’élément de synthèse final qui détermine
d’une part si l’entreprise est bénéficiaire ou déficitaire et d’autre part le niveau de ses résultats.
Le résultat net est donc une des notions les plus utilises dans l’analyse financière : en analysant le
niveau et l’évolution du résultat net dans le temps, en le comparant aux capitaux engagés dans l’entreprise, il
est possible de porter un jugement sur la rentabilité de l’entreprise.
Les grandes sociétés notamment les sociétés cotées s’efforcent, dans les limites de la
réglementation comptable, de lisser l’évolution de leur résultat net de manière à assurer un dividende à
leurs actionnaires : c’est à partir du résultat net que sont payés les dividendes qui sont la manifestation
chiffrée de la capacité bénéficiaire de l’entreprise et son aptitude à rémunérer ceux qui lui ont confié leur
capitaux.
S
SEUIL DE RENTABILITÉ
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires pour lequel le résultat est nul. On parle également
de « point mort ».
SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION (SIG)
Les SIG sont les différences partielles entre certains produits et certaines charges qui
permettent la décomposition du résultat de l’exercice.
SOLVABILITÉ
La solvabilité est la capacité de l’entreprise à payer ses dettes lorsque celles-ci arrivent à
échéance. Au sens large, la solvabilité est assurée lorsque la valeur des actifs est supérieure à celle des
dettes.
T
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE (TVA)
La TVA ou la Taxe sur la Valeur Ajoutée est une taxe indirecte, payée par le consommateur finale
sur la base de prix de vente/achat de biens ou services.
10
Tout d’abord, les entreprises collectent la TVA lorsqu'elles vendent des produits ou des services.
Ensuite, elles déduisent de celle-ci la TVA qu'elles ont elles-mêmes payée lorsqu'elles ont acheté des biens
ou des services à d'autres entreprises.
Et enfin, les entreprises reversent le solde à l'Etat.
TRÉSORERIE
La trésorerie est la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement,
différence entre les disponibilités ou les valeurs mobilières de placement et les découverts bancaires.
U
V
VALEUR AJOUTÉE
La valeur ajoutée est la différence entre la production et les consommations de l’exercice en
provenance des tiers (achat stockés d’approvisionnements diminués des variations de stocks, les achats de
sous-traitance, les achats non stockés de matières et fournitures, les services extérieurs).
La valeur ajoutée le SIG qui représente la richesse créée par l’entreprise dans l’exercice de ses
activités professionnelles courantes par rapport à la valeur initiale des biens et services utilisés pour
réaliser ces activités. Il s’agit d’un indicateur central de l’activité d’une entreprise.
Sur un plan macroéconomique, la somme des valeurs ajoutées des entreprises est égale au produit
intérieur brut (PIB).
W
X
Y
Z
SOURCES :
- http://www.entreprisescanada.ab.ca/docs/Fr%20-%20Accounting%20Terms%20%20A%20Quick%20Reference%20Guide%202010.pdf
- http://www.e-conomic.fr/logiciel/termes-comptables/
- http://www.lexique-comptable.info/lcab.html
- http://sites.google.com/site/comptaecritures/les-definitions-des-termes-comptables
- http://www.becompta.be/modules/dictionnaire/glossaire-D.html
- http://www.plancomptable.com/
- Lexique de la communication financière de l’Observatoire de la Communication Financière – Juin 2010
11
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