InteragencyYouthWorkingGroup numéro publication en série 29 Santé de la reproduction et VIH/sida Les jeunes infectés par le VIH Les jeunes atteints du VIH ont besoin de programmes de prévention, de soin et de traitement adaptés à leur âge. Les jeunes âgés de 10 à 24 ans qui sont infectés par le VIH posent des défis particuliers aux décideurs politiques, aux planificateurs de programme et aux prestataires de soins de santé. Environ 5,4 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent avec le VIH dans le monde,1 et malgré l’insuffisance des données à ce propos, tout porte à croire que le nombre de jeunes infectés parmi les 10 à 14 ans est en train de s’accroître. Pourtant, certains experts estiment que les besoins des jeunes infectés par le VIH sont négligés au profit d’approches axées sur les enfants plus jeunes ou sur les adultes.2 Bon nombre de jeunes vivant avec le VIH ont contracté l’infection au cours de leur adolescence ou au début de la vie adulte, le plus souvent par contact sexuel ou suite à l’utilisation de drogues injectables. D’autres sont infectés depuis leur naissance. Par le passé, il était rare que les enfants infectés en période périnatale survivent. Toutefois, grâce aux progrès en matière de soins et de traitement, notamment l’accès à la thérapie antirétrovirale, plusieurs d’entre eux ont pu vivre jusqu’à leur adolescence, voire au-delà. A mesure que le nombre de jeunes infectés par le VIH augmente, il devient nécessaire de mettre en place davantage de programmes leur offrant des soins et des traitements adaptés à leur âge, leur apportant un soutien psychosocial, leur proposant un counseling sur la santé de la reproduction et plaidant en leur faveur. Besoins en termes de soins et traitement Les infections au VIH sont probablement à un stade peu avancé chez les jeunes qui contractent le virus au cours de leur adolescence (et dont l’infection a été rapidement diagnostiquée), ce qui fait d’eux de bons candidats au counseling, aux interventions de santé et aux efforts de changement de comportement.3 Ce genre d’interventions peuvent aborder des sujets tels que les comportements sexuels à risque et l’usage de la drogue, qui sont les modes de transmission les plus courants chez les jeunes. En ce qui concerne les nourrissons infectés par le VIH, de nouvelles directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconisent de leur dispenser la thérapie antirétrovirale au cours de leur première année de vie, indépendamment de leur stade clinique ou immunologique.4 Les approches de traitement basées sur ces directives pourraient aider ces enfants à vivre plus longtemps. En revanche, s’ils ne sont dépistés qu’au moment où ils commencent à souffrir d’infections opportunistes, au cours de leur adolescence, ces jeunes auront moins de chances de survivre à long terme. S’il est crucial de faire le diagnostic et de dispenser un traitement de manière précoce, il existe des obstacles au dépistage et au traitement des nourrissons exposés au VIH. La peur de la stigmatisation et de la discrimination dissuade certaines femmes séropositives d’accoucher dans un hôpital ou dans un dispensaire et, de ce fait, leurs bébés ne bénéficient ni de dépistage ni de médicaments pouvant réduire la transmission du VIH immédiatement après leur naissance. En outre, le matériel nécessaire pour un dépistage précoce n’est pas forcément toujours disponible. De nombreuses études soutiennent l’affirmation selon laquelle les nourrissons infectés en période périnatale ne seraient pas dépistés à temps. En 2007, une étude menée à Harare, qui portait sur 32 jeunes zimbabwéens âgés de 8 à 19 ans, infectés par le VIH et ayant des symptômes, a révélé que l’âge médian où ils avaient été dépistés pour la première fois était de 11 ans. Un décalage médian de 3,5 ans a été observé entre le moment où ils ont contracté leur première maladie liée au VIH et celui où ils ont été dépistés. Il s’est avéré que tous ces jeunes se trouvaient à des stades avancés de l’infection par le VIH. Le stade avancé de la maladie, combiné à une forte incidence de la mortalité chez leurs parents, leurs frères et leurs sœurs, laissent supposer que ces jeunes ont été infectés par la transmission de la mère à l’enfant et n’ont pas bénéficié d’interventions précoces appropriées.5 En 2006, en Jamaïque, une étude a été menée parmi des jeunes âgés de 10 à 19 ans, infectés par le VIH et participant au Pediatric and Perinatal Programme de Kingston. Soixante-huit pour cent de ces jeunes avaient été infectés par transmission périnatale, mais plusieurs d’entre eux présentaient une progression lente, c’est-à-dire qu’ils ne présentaient les premiers symptômes que tard dans leur enfance ou au début de leur adolescence. D’autres étaient asymptomatiques et n’ont été diagnostiqués que parce que leurs parents étaient tombés malades et qu’il s’était avéré qu’ils atteints du VIH.6 Indépendamment du moment où ils contractent le virus, tous les jeunes sous thérapie antirétrovirale doivent rigoureusement respecter le régime de médicaments. Alors qu’une observance à plus de 95 pour cent est nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats médicaux,7 l’observance chez les jeunes tend à être faible. Selon l’OMS, 41 pour cent des prestataires de services enquêtés ont indiqué que l’observance du traitement représentait le défi le plus urgent en ce qui concerne les adolescents séropositifs.8 Les adolescents ne prennent pas leurs médicaments par oubli, par crainte des effets secondaires, parce qu’ils trouvent gênant de prendre autant de comprimés ou parce qu’ils ont le sentiment que les médicaments viennent renforcer la réalité qu’ils sont infectés par le VIH.9 Besoins en soutien psychosocial Les besoins psychosociaux des jeunes infectés par le VIH peuvent être complexes, et cette complexité peut varier selon le moment où le jeune apprend qu’il est infecté, l’évolution de la maladie, l’âge de la personne, sa situation matrimoniale et son activité ou inactivité sexuelle. Les jeunes infectés en période périnatale sont parfois confrontés non seulement à leur propre maladie, à la stigmatisation et à l’isolement, mais aussi à la maladie ou au décès de leurs parents. Les adolescents orphelins sont généralement plus vulnérables aux comportements sexuels à risque, ont souvent un accès limité à l’éducation et aux soins de santé et sont beaucoup plus souvent négligés ou abandonnés.10 Une étude mondiale menée en 2008 examinait les interventions de soutien psychosocial en faveur des jeunes séropositifs. Selon les prestataires de soins de santé participant à cette étude, les plus grands problèmes qui se posent aux jeunes infectés par le VIH étaient le manque de réseaux de soutien, la difficulté à révéler leur statut aux autres, l’anxiété liée à la décision d’avoir ou non des enfants, l’isolement, les difficultés à accepter leur statut et la stigmatisation et la discrimination. En Afrique, la direction du ménage a été citée parmi les préoccupations de cet ordre.11 Alors que les enfants vivant avec le VIH sont considérés comme « innocents », les adolescents, eux, sont blâmés pour des comportements à risque, ce qui peut aggraver la stigmatisation qu’ils subissent.12 Un livre récent, Teenagers, HIV, and AIDS: Insights from Youths Living with the Virus (Adolescents, VIH et sida : perception des jeunes vivant avec le virus), soutient que, dans le cas d’un adolescent infecté par le VIH, les prestataires de services devraient éviter de se concentrer uniquement sur les aspects biomédicaux de l’infection, car les besoins psychosociaux tiennent une importance toute aussi grande. Pour être efficaces, les services de santé destinés aux jeunes séropositifs doivent être complets et holistiques.13 Des programmes récents en Ouganda prennent en compte les besoins en soutien psychosocial des jeunes atteints du VIH. En 2003, à l’Hôpital de Kampala, une évaluation des besoins de 100 jeunes âgés de 10 à 19 ans et séropositifs pour le VIH a été effectuée dans deux dispensaires traitant les maladies infectieuses (un pour enfants, l’autre pour adultes). Cette évaluation a montré que les jeunes préféraient être traités ni comme des enfants ni comme des adultes. Un groupe de soutien par des pairs a donc été mis en place pour répondre aux besoins psychosociaux de cette tranche d’âge. Actuellement, plus de 250 adolescents prennent part à ces réunions de soutien par des pairs deux fois par mois. Le message principal est de réussir à vivre avec le VIH/ sida et d’anticiper une vie productive à l’âge adulte. En Ouganda également, les jeunes de 19 à 24 ans et infectés par le VIH bénéficient d’un soutien psychosocial lorsqu’ils passent des soins pédiatriques à d’autres services. En 2008, avec l’appui et la participation du personnel du dispensaire pour enfants, l’Institut des Maladies Infectieuses a initié des consultations hebdomadaires pour 480 adolescents séropositifs passant des soins pédiatriques aux soins pour adultes. Depuis fin juillet 2008, 160 jeunes ont pris part à une évaluation de référence à des fins d’inscription et deux séances cliniques conviviales pour les jeunes ont été tenues. Les réunions du groupe de soutien psychosocial ont débuté fin août. S’il est trop tôt pour faire état des résultats, le personnel de l’Institut affirme que les jeunes apprécient les services et que plusieurs d’entre eux ont exprimé le désir de participer dans l’élaboration des programmes. Besoins en prévention Parce qu’ils ont tendance à être aussi sexuellement actifs et curieux que les autres adolescents, les jeunes vivant avec le VIH ont besoin de counseling sur la prévention de la transmission de l’infection aux partenaires non infectés (prévention secondaire) et sur la prévention de la grossesse.14 La recherche a montré, que si ce groupe présente des niveaux élevés d’activité sexuelle, leurs taux d’utilisation de préservatifs sont faibles. Dans une étude menée en Thaïlande en 2007 parmi 29 jeunes hommes et 41 jeunes femmes âgés de 16 à 25 ans et infectés par le VIH, le taux d’utilisation systématique des préservatifs ne s’élevait qu’à 55 pour cent. Au cours d’une visite de suivi trois mois plus tard, ce taux n’avait guère augmenté (58 pour cent).15 Les grossesses non planifiées constituent également une préoccupation pour ces jeunes. En 2008 en Ouganda, le Population Council et l’Organisation de soutien au sida (The AIDS Support Organisation, ou TASO) ont mené une enquête parmi 732 filles et garçons âgés de 15 à 19 ans qui ont été infectés en période périnatale par le VIH. Parmi les adolescentes séropositives et sexuellement actives, 41 pour cent avaient déjà eu une grossesse à un moment ou à un autre.16 Les prestataires de services peuvent encourager les jeunes qui ne sont pas sexuellement actifs à remettre les rapports sexuels à plus tard. Mais pour ceux qui sont déjà sexuellement actifs et souhaitent le rester, on devrait les inciter à utiliser des préservatifs pour éviter la propagation du VIH et les informer qu’il existe des méthodes plus efficaces pour la prévention des grossesses. Utilisés correctement et systématiquement, les préservatifs assurent une double protection, à savoir contre l’infection par le VIH et contre les grossesses non planifiées. En revanche, en utilisation typique (lorsque les préservatifs ne sont pas utilisés de manière correcte à chaque rapport sexuel), environ une fille ou une femme sur huit tombera enceinte. Les jeunes peuvent recourir à la stratégie consistant à utiliser deux méthodes : le préservatif pour prévenir l’infection par le VIH et une autre méthode plus efficace pour se protéger contre la grossesse. Les méthodes contraceptives hormonales, notamment les contraceptifs oraux ou injectables et les implants, sont extrêmement efficaces, faciles à utiliser et sans danger pour les jeunes infectés par le VIH ou ayant le sida.17 Il faut noter cependant que le médicament antirétroviral ritonavir réduit l’efficacité de certains contraceptifs hormonaux. Les prestataires devraient alors interroger leurs clients sur la prise de tout médicament. Au cours du counseling, il est également essentiel de veiller à ce que les adolescents qui appliquent la stratégie de deux méthodes les utilisent toutes deux systématiquement. Les données existantes sont contradictoires, mais certaines études suggèrent que, SYNTHÈSE DES STRATÉGIES DE PLAIDOYER EN FAVEUR DES JEUNES INFECTÉS PAR LE VIH Les parties prenantes qui ont assisté à une consultation mondiale convoquée par l’OMS et l’UNICEF se sont accordées sur les moyens suivants en vue d’améliorer la réponse du secteur de la santé aux jeunes vivant avec le VIH : 1. Les jeunes contribuent significativement aux efforts de lutte contre le VIH/sida, c’est pourquoi leurs connaissances et leur expérience méritent d’être respectées. 2. Il faudrait sensibiliser les agents de santé sur les besoins et les droits des jeunes vivant avec le VIH/sida. Les prestataires de services ont besoin d’être mieux formés sur les services conviviaux pour les jeunes et il faut mieux prendre en compte la question de la stigmatisation des jeunes. 3. Les jeunes atteints du VIH devraient avoir accès à une gamme complète de services relatifs à la sexualité et à la santé de la reproduction. 4. Les agents de santé doivent se rappeler que les jeunes infectés par le VIH ont des besoins particuliers : il leur faut notamment des soins et des traitements abordables et accessibles, des informations adaptées à leur âge et des références vers d’autres services. 5. Il faut trouver des approches qui attirent les jeunes aux services de santé et les encouragent à recourir à ces services de manière continue. On recommande, entre autres, l’élaboration et la mise en œuvre de normes, la fourniture d’un paquet minimal de soins et traitement et le renforcement de la prestation des services à travers la formation et l’appui des agents de santé. 6. Les parties prenantes devraient améliorer les données collectées sur les jeunes, veiller à ce que les politiques et les lois répondent aux besoins spécifiques des jeunes séropositifs et continuer à plaider en faveur des jeunes séropositifs. Adapté de : World Health Organization, UNICEF. More Positive Living: Strengthening the Health Sector Response to Young People Living with HIV. Geneva: World Health Organization, 2008. en fait, l’utilisation systématique de préservatifs varie inversement à celle de l’efficacité de la méthode hormonale utilisée.18 On peut aussi conseiller aux jeunes d’utiliser les préservatifs correctement, à chaque fois qu’ils ont des rapports, pour une double protection contre le VIH et la grossesse et d’utiliser la contraception d’urgence, là où elle est disponible, en tant que méthode d’appoint pour la prévention de la grossesse. Plaidoyer en faveur des jeunes Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : Interagency Youth Working Group s/c Family Health International Youth Information P.O. Box 13950 Research Triangle Park, NC 27709 USA téléphone (919) 544-7040 courriel [email protected] site Web www.youthwg.org RÉFÉRENCES 1. Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le point sur l’épidémie de sida. Genève : ONUSIDA et OMS, 2007. 2. World Health Organization (WHO), UNICEF. More Positive Living: Strengthening the Health Sector Response to Young People Living with HIV. Geneva: WHO, 2008. 3. Panel on Antiretroviral Guidelines for Adults and Adolescents. Guidelines for the Use of Antiretroviral Agents in HIV-1-Infected Adults and Adolescents. Washington, DC: U.S. Department of Health and Human Services, 2008. Accessible au site : http://www.aidsinfo.nih.gov/ContentFiles/AdultandAdolescentGL.pdf. Consulté en ligne le 14 novembre 2008. 4. World Health Organization (WHO). Report of the WHO Technical Reference Group, Paediatric HIV/ART Care Guideline Group Meeting. Geneva: WHO, 2008. Des défenseurs des intérêts des jeunes infectés par le VIH œuvrent pour que les organisations internationales de santé, les gouvernements et les agents de santé soient sensibles aux besoins de ce groupe. Ainsi, en novembre 2006, l’OMS et l’UNICEF ont convoqué une consultation mondiale au Malawi pour étudier les moyens par lesquels le secteur de la santé peut améliorer la prestation de services pour les jeunes infectés par le VIH. Les parties prenantes de 18 pays y ont pris part, dont notamment des agents de santé, des jeunes infectés par le VIH et des représentants des agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales. Veuillez vous référer à l’encadré (page 3) pour les principaux messages de plaidoyer issus de la conférence.19 5. Ferrand RA, Luethy R, Bwakura F, et al. HIV infection presenting in older children and adolescents: a case series from Harare, Zimbabwe. Clin Infect Dis 2007;44(6):874–78. La Global Youth Coalition on HIV/AIDS, un réseau dirigé par des jeunes et comptant 4.000 jeunes et adultes, participe à la lutte contre le VIH/sida dans 150 pays. Cette coalition gère un réseau international appelé Living Positively qui a permis aux jeunes atteints du VIH de se mettre en rapport et de faire part aux décideurs des questions qui sont importantes à leurs yeux. La coalition fait également des recherches sur les besoins en soins de santé des jeunes vivant avec le VIH/sida, à l’aide d’une enquête conçue par des jeunes séropositifs. Les résultats de l’enquête aideront l’OMS dans l’élaboration de directives destinées à être utilisées à l’échelle nationale. 12. Global Youth Coalition on HIV/AIDS. Young People and HIV Fact Sheet. Accessible au site : http://www.youthaidscoalition.org/docs/yplhivfactsheet. pdf. Consulté en ligne le 14 janvier 2009. 6. Dunkley-Thompson J, Figueroa JP, Christie CDC. The “missed” population of perinatally HIV-infected adolescent slow progressors in Jamaica. West Indian Med J 2006;55(5):295–97. 7. Paterson DL, Swindells S, Mohr J, et al. Adherence to protease inhibitor therapy and outcomes in patients with HIV infection. Ann Intern Med 2000;133(1):21–30. 8. Greifinger R, Dick B. A Qualitative Review of Psychosocial Support Interventions for Young People Living with HIV. Geneva: World Health Organization, 2008. 9. Bakeera-Kitaka S. A Health Provider’s Perspective on Strengthening Care, Support, Treatment, and Prevention for Young People Living with HIV/AIDS. New York: Population Council, AIDS Support Organization, 2008. 10. Family Health International. Les adolescents : orphelins et vulnérables à l’ère du VIH et du sida. Optic’Jeune no 18. Research Triangle Park, NC: Family Health International, 2005. 11. Greifinger R, Gass R, Widdus D, et al. Qualitative Review of Psychosocial Interventions for Young People Living with HIV. Affiche présentée lors de la 17ème Conférence internationale sur le sida, à Mexico, au Mexique, en août 2008. 13. Lyon. 14. Birungi H, Mugisha JF, Nyombi J, et al. Sexual and reproductive health needs of adolescents perinatally infected with HIV in Uganda. Article non publié. Population Council, The AIDS Support Organization, 2008. 15. Rongkavilit C, Naar-King S, Chuenyam T, et al. Health risk behaviors among HIV-infected youth in Bangkok, Thailand. J Adolesc Health 2007;40(4):358. 16. Birungi. 17. Family Health International. Increasing Access to Contraception for Clients with HIV: A Toolkit. Research Triangle Park, NC: Family Health International, 2008. 18. Cates W Jr, Steiner M. Dual protection against unintended pregnancy and sexually transmitted infections: what is the best contraceptive approach? Sex Transm Infect 2002;29(3)168-74. 19. World Health Organization, UNICEF. —Mary Dallao Mary Dallao est rédactrice principale chez Family Health International. Optic’Jeune est une activité de l’Interagency Youth Working Group (IYWG), un réseau d’agences non gouvernementales, d’agences de coopération et d’organismes donateurs œuvrant pour améliorer la santé de la reproduction et prévenir le VIH parmi les jeunes de 10 à 24 ans. L’IYWG est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international. La série Optic’Jeune est produite par Family Health International. Mars 2010