Étude de la réponse immunitaire antivirale chez les enfants et les

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Étude de la réponse immunitaire antivirale chez les enfants et les adolescents infectés par le VIH‐1. La transmission de la mère à l’enfant est le principal risque d’acquisition du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH‐1) chez l’enfant. La progression de la maladie induite par ce virus peut cependant être entravée par l’utilisation de combinaisons de médicaments antirétroviraux, qui sont capables dans certains cas de supprimer la réplication du VIH‐1 de manière soutenue, rendant de facto le virus indétectable dans le sang du patient. De tels traitements sont utilisés chez les enfants et les adolescents infectés par le VIH‐1, souvent‐‐
mais pas toujours‐‐avec d’excellents résultats. L’objectif de ce projet est de mieux comprendre comment la réponse immunitaire de l’enfant et de l’adolescent contribue à contrôler la réplication du VIH‐1 dans le contexte d’un traitement antirétroviral efficace ou moins efficace. Pour ce faire, la réponse immunitaire dirigée contre une protéine conservée du VIH‐1 sera mesurée au moyen d’une technique dite d’« ELISpot » (« Enzyme‐Linked ImmunoSpot Assay ») à partir d’échantillons sanguins prélevés chez des enfants et des adolescents qui participent à l’étude prospective pancanadienne « EPIC4 » (« Early Pediatric Initiation, Canada Child Cure Cohort Study »), débutée en 2014 et soutenue par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Ce test repose sur la production d’interféron gamma (IFN‐g) par les lymphocytes T du patient en réponse à une stimulation par des peptides synthétiques qui reproduisent la séquence et la structure d’une protéine (Gag) présente dans la particule virale du VIH‐1. Le projet impliquera une formation à la manipulation de spécimens biologiques en conditions de confinement biologique de niveau 2. Cette étude nous fournira des données précises quant à l’influence de la réponse immunitaire spécifique au VIH sur le contrôle de la virémie chez les enfants et les adolescents traités au moyen de combinaisons d’agents antirétroviraux, et pourrait permettre de développer de nouvelles stratégies d’intervention visant à optimiser la réponse au traitement et à établir chez ces patients une rémission durable de la maladie. 
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