Livret patient tuberculose V2015

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La tuberculose
Mieux la connaître
pour mieux la combattre
SANATORIUM
Centre Hospitalier de Bligny
91640 BRIIS-SOUS-FORGES
Tél. 01 69 26 31 91
Fax. 01 69 26 30 95
www.chbligny.fr
Bonjour,
Ce livret, écrit par des soignants, pour les
patients et leur entourage, a pour objectif de
répondre simplement aux questions les plus
fréquemment posées.
La tuberculose, mieux la connaître, pour mieux
la combattre…
2|
> sommaire
Quelle est cette maladie?
5
Comment l’attrape-t-on ?
6
Quels en sont les signes ?
8
Les examens médicaux
10
Le traitement
12
Hygiène de vie conseillée
16
Que faire quand on est contagieux ?
18
Est-ce-que l’on en guérit ?
19
Le dépistage et la prévention20
Conclusion21
Votre traitement personnel
22
Vos notes
26
|3
> surveillance
glycémique
> vos
renseignements
> Votre médecin traitant
Nom ...............................................................................................................
Adresse .........................................................................................................
.........................................................................................................................
Tél....................................................................................................................
> Votre hôpital habituel
Nom ...............................................................................................................
Personne référente...................................................................................
Adresse .........................................................................................................
.........................................................................................................................
Tél....................................................................................................................
> Votre infirmier(ère) conseil
Nom ...............................................................................................................
Adresse .........................................................................................................
.........................................................................................................................
Tél....................................................................................................................
> Votre agence LVL Médical 24h/24 et 7j/7
Adresse .........................................................................................................
.........................................................................................................................
Tél. 24h/24, 7j/7..........................................................................................
4 | 4 | LVL Médical
> quelle est cette maladie ?
> Qu’est-ce qu’une infection ?
C’est une maladie due à un microbe qui se développe dans
le corps.
> Qu’est-ce qu’un microbe ?
C’est un être vivant si petit qu’il est invisible à l’œil nu. Pour
le voir, il faut utiliser un microscope. Il existe plusieurs
sortes de microbes.
La tuberculose est une infection due à un microbe
appelé bacille. Le bacille de la tuberculose s’appelle
le Mycobacterium Tuberculosis ou Bacille de Koch =
B.K. On le connaît depuis 1882 grâce au professeur
Robert Koch qui lui a donné son nom. On ne peut le voir
qu’au microscope :
Un bacille de Koch
vu au microscope
éléctronique
Culture :
Bacilles en culture
On peut aussi le cultiver, c’està-dire le laisser se multiplier en
laboratoire dans une boîte spéciale.
Cela permet d’avoir une grande
quantité de bacilles pour pouvoir
étudier leurs caractéristiques.
La tuberculose est une maladie à déclaration obligatoire :
En France, chaque cas de tuberculose est enregistré de manière anonyme (= le nom du patient n’est pas dévoilé) pour
pouvoir lutter efficacement contre la maladie.
A retenir
Une infection est dûe à un microbe. C’est en le tuant que
l’on peut combattre la maladie.
|5
> comment l’attrape-t-on ?
On n’attrape pas la tuberculose parce qu’on a « pris froid »,
mais parce qu’on a été en contact avec une personne déjà
contaminée.
Lorsqu’un malade contagieux parle, tousse, éternue
ou se mouche, il projette dans l’atmosphère de fines
gouttelettes porteuses de bacilles qui seront inhalées
(= respirées) par l’entourage.
Il y a environ 3 000 gouttelettes par accès de toux. L’entrée
du bacille dans le corps se fait par les voies respiratoires,
puis il va se fixer n’importe où dans l’organisme. L’atteinte
la plus fréquente est au niveau des poumons.
sujet malade
sujet « contact »
> Qui est contagieux ?
Un malade atteint de tuberculose pulmonaire est
contagieux si on peut retrouver du bacille dans ses
expectorations (= ses crachats).
Une personne atteinte de tuberculose non pulmonaire n’est
pas contagieuse en général.
> Y a-t-il des gens plus contagieux que d’autres
Plus le nombre de bacilles retrouvés dans les crachats
est élevé, plus le malade est contagieux.
Celui-ci doit alors absolument porter un masque.
Au fur et à mesure du traitement, le nombre de bacilles
projetés par le patient diminue et donc le risque de
contagion diminue également. Lorsqu’il n’y a plus de
bacille dans les expectorations, on considère qu’il n’y a
plus de risque. Le masque devient inutile.
6|
> Qui risque d’attraper la tuberculose ?
Tout le monde peut l’attraper car c’est une maladie
contagieuse. Certaines personnes sont plus réceptives
que les autres car leurs défenses immunitaires sont
affaiblies :
• les enfants, surtout en bas âge,
• les personnes âgées,
• les diabétiques,
• les personnes séropositives pour le VIH ou atteintes de
SIDA,
• les malades en cure de chimiothérapie ou ayant un
traitement qui diminue les défenses immunitaires,
• les personnes alcooliques, tabagiques,
• les personnes souffrant de malnutrition.
D’autres personnes sont « à risque » du fait de leur
exposition :
• celles qui ont de mauvaises conditions de vie,
• celles qui vivent au contact de personnes malades de la
tuberculose,
• le personnel soignant.
A retenir
Tout malade qui a des bacilles dans ses crachats doit
impérativement porter un masque pour éviter de projeter
la maladie autour de lui.
Porter un masque évite la contamination.
|7
> quels en sont les signes ?
> Signes généraux
Ils sont variables d’une personne à l’autre, mais en général
on retrouve :
• de la fièvre qui persiste
• un amaigrissement important
• une grande fatigue
• des sueurs nocturnes
Parfois le patient ne se plaint de rien.
Les autres signes dépendent de la localisation de la
maladie. Tous les organes peuvent être touchés. En voici
quelques exemples :
> Localisation pulmonaire
C’est l’atteinte la plus fréquente.
Les signes habituels sont :
• la toux,
• les crachats de sang (hémoptysie),
• l’essoufflement,
• les douleurs thoraciques.
Ce sont les malades atteints de tuberculose pulmonaire qui
sont les plus contagieux.
> Localisation pleurale
C’est la pleurésie tuberculeuse. Elle se caractérise par la
présence de liquide dans la plèvre (= membrane qui entoure le poumon). Elle peut se manifester par des douleurs, un essoufflement. Il est nécessaire de faire une ponction pour évacuer ce liquide, mais aussi pour réaliser des
prélèvements pour rechercher le bacille.
> Localisations abdominale et uro-génitale
La tuberculose peut toucher tous les viscères, comme
le foie, la rate, l’intestin, les reins, les ganglions intraabdominaux, les organes génitaux. Elle se manifeste par
des douleurs du ventre, une diarrhée ou au contraire une
constipation.
8|
> Localisation ganglionnaire
Lorsque les ganglions sont atteints par le bacille, ils
grossissent de manière anormale.
Il faut les ponctionner ou les enlever pour les analyser,
de manière à diagnostiquer la tuberculose. Parfois ils
se fistulisent à la peau (= du liquide purulent s’écoule du
ganglion).
> Localisation osseuse
L’atteinte osseuse entraîne des douleurs du dos ou d’un
membre. Elle peut se compliquer de fractures ou de
tassements vertébraux.
Il est donc nécessaire, au moins en début du traitement, d’immobiliser le membre ou le dos atteint.
En cas de tuberculose vertébrale (= Mal de Pott), le
patient doit rester allongé et porter un corset rigide
spécialement adapté.
> Localisation péricardique
C’est l’atteinte du péricarde (= membrane qui entoure le
cœur). Elle donne des douleurs du thorax et un essoufflement.
> Localisation méningée et cérébrale
Les méninges sont les membranes qui entourent le
cerveau. Cette localisation est très grave chez le petit
enfant. Elle se manifeste au départ par des maux de tête
puis par des troubles de conscience.
Etc.
A retenir
Tous les organes peuvent être touchés, et plusieurs
peuvent être atteints en même temps.
|9
> les examens médicaux
Le médecin pourra faire le diagnostic grâce à des
examens complémentaires :
> La radiographie thoracique
Elle permet de voir les lésions et d’en suivre l’évolution.
Toutefois, elle peut être encore normale au tout début de
la maladie.
> La recherche de bacille dans les expectorations (= crachats)
Si le patient n’arrive pas à cracher, il faut faire un
prélèvement par tubage gastrique. Le tubage se fait le matin
alors que le patient est encore allongé et qu’il n’a rien mangé
ni bu depuis la veille. L’infirmière introduit un petit tube par
une narine et le descend dans l’estomac pour aspirer les sécrétions bronchiques avalées pendant la nuit. Le recueil des
expectorations ou des tubages est ensuite regardé au microscope et mis en culture.
> La fibroscopie bronchique
Elle permet d’aller inspecter l’état des bronches grâce à
une fibre optique. Le médecin peut en même temps faire
des prélèvements à la recherche de bacille.
> La recherche de bacille
Elle peut aussi se faire à l’occasion d’autres prélèvements
(urine, liquide céphalo-rachidien, ponction de plèvre,
ponction d’abcès, biopsie osseuse, etc).
10 |
>La mise en culture et l’antibiogramme
Après avoir regardé les prélèvements au microscope pour
détecter la présence ou non de bacille (= examen direct),
le bactériologiste met les prélèvements en culture pour
réaliser deux types d’examens :
• une identification du bacille
• un antibiogramme : cet examen permet de vérifier
que les antibiotiques utilisés pour le traitement sont
réellement efficaces sur le bacille.
Dans ce cas, le bacille est dit sensible au traitement.
Dans le cas contraire, il est dit résistant.
Ces examens nécessitent plusieurs semaines pour être
réalisés.
Il existe aujourd’hui d’autres techniques permettant
d’obtenir une identification et un antibiogramme plus
rapidement. Nous ne les détaillerons pas ici.
| 11
> le traitement
Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques. Il est
nécessaire de prendre plusieurs médicaments en même
temps pour éviter que le bacille ne devienne résistant à
l’un ou à l’autre. Le traitement doit être suffisamment
long pour éviter les rechutes. C’est pour cela qu’il ne
faut jamais arrêter son traitement de soi-même. Même
si un seul médicament est arrêté trop tôt, le traitement
n’est plus assez efficace, et la tuberculose deviendra
« résistante » c’est-à-dire beaucoup plus difficile à
soigner.
Les médicaments doivent être pris ensemble,
en une seule fois par 24 heures, l’estomac vide,
tous les jours à la même heure.
Il y a 2 possibilités :
• soit prendre les médicaments le matin à jeun au réveil,
• soit en milieu de journée, mais toujours loin de toute
prise alimentaire.
Voir le détail en page 16.
Au début, le médecin prescrit 3 ou 4 médicaments
différents. Dans certains cas, ils peuvent être réunis en
un seul, le Rifater. Puis, au bout de deux mois ou plus, il
est possible de diminuer le nombre de médicaments.
En général, le traitement dure au moins 6 mois mais parfois
beaucoup plus selon la gravité et la localisation de la maladie.
En cas de résistance, le traitement est adapté aux résultats de
l’antibiogramme. Il peut alors durer jusqu’à deux ans.
12 |
Nom
commercial
Dénomination
internationale
Dosage
Rimifon 150®
Isoniazide
Comprimé
150 mg
Rimifon 50®
Isoniazide
Comprimé
50 mg
Gélule
300 mg
Rimactan®
Rifampicine
Rifadine®
Pirilène®
Pyrazinamide
Suspension
buvable
Cuillère
mesure 50
ou 100 mg
Comprimé
500 mg
Comprimé
400 mg
Myambutol®
Ethambutol
Comprimé
500 mg
Dexambutol®
Médicaments contenant plusieurs antibiotiques
Rifater®
Isoniazide
Rifampicine
Pyrazinamide
50 mg
120 mg
300 mg
Rifinah®
Isoniazide
Rifampicine
150 mg
300 mg
| 13
> le traitement
Exemple 1 : En plein milieu de matinée
• Petit déjeuner : 8 heures
• Médicaments : 10 heures
• Repas de midi : 12 heures
Attention : P
as de grignotage ni de «petit café»
dans la matinée.
Exemple 2 : A jeun au réveil
• Médicaments à 6 heures
• Petit déjeuner à 7 heures
Les médicaments doivent être pris ensemble,
en une seule fois par 24 heures, l’estomac vide,
tous les jours à la même heure.
14 |
> Précautions : les traitements associés
Si vous prenez d’autres médicaments, il faut absolument
en parler avec votre médecin car certains médicaments
empêchent l’effet des antituberculeux et inversement,
les antituberculeux peuvent déséquilibrer d’autres
traitements.
En particulier, les femmes ne peuvent associer un traitement comportant de la rifampicine avec la prise d’une pillule
contraceptible contenant des oestrogènes. Elles devront utiliser un autre moyen de contraception.
> Les effets indésirables des médicaments
Si vous constatez :
• des démangeaisons
• des douleurs articulaires
• des nausées
• une jaunisse
• des fourmillements dans les jambes
• des troubles de la vision
il faut le signaler immédiatement à votre médecin.
Des contrôles réguliers de :
• prise de sang
• vision des couleurs
sont effectués pour dépister très rapidement un effet
indésirable et adapter le traitement.
| 15
> hygiène de vie conseillée
> Alcool
Eviter toute absorption d’alcool qui augmente la toxicité
des médicaments sur le foie et les nerfs.
> Addictions
Les produits de substitution tels que la méthadone et le
buprénorphine peuvent être compatibles avec le traitement,
après avis médical.
16 |
> Tabac
La consommation de tabac aggrave la tuberculose à tous les
stades de la maladie. Il est donc très important d’arrêter de
fumer. Pour cela, votre médecin peut vous prescrire des substituts nicotiniques ou vous adresser à la consultation d’un
tabacologue.
> Alimentation
Avoir une alimentation équilibrée, dans l’objectif de
reprendre le poids perdu.
> Repos
La fatigue est un signe habituel de la maladie.
Souvent, en début de traitement le patient a besoin de
repos au lit dans la journée. Mais dès qu’il se sent en
forme, il peut reprendre une activité physique normale et
retravailler en poursuivant son traitement.
| 17
> que faire quand on est contagieux ?
> Le port du masque
Tout patient contagieux doit porter un masque
spécial pour éviter de contaminer les personnes de son
environnement (personnel soignant, famille, autres
malades, etc).
Les sorties seront limitées au maximum.
En cas d’obligation de sortir, le malade doit bien ajuster son
masque sur le visage avant de sortir de la chambre. Le malade contagieux doit mettre son masque lorsque quelqu’un
rentre dans sa chambre. Cette personne qui arrive de l’extérieur doit également mettre un masque avant d’entrer dans
la chambre et le retirer après en être sorti.
> L’aération de la chambre
L’aération de la chambre d’un patient contagieux se fait
par l’ouverture de la fenêtre. La porte doit rester fermée
pour ne pas envoyer de bacille dans le couloir.
> Eviter le contact avec des personnes fragiles
C’est-à-dire :
• les enfants de moins de 15 ans,
• les personnes âgées,
• les personnes immuno-déprimées,
• les femmes enceintes.
> Ne jamais cracher par terre
A retenir
Quand un patient est contagieux, il doit :
1) porter un masque ainsi que ses visiteurs
2) éviter le contact des personnes fragiles
3) ne pas cracher par terre
18 |
> est-ce que l’on en guérit ?
Si la maladie est traitée tout au début de son évolution
et si le traitement est pris correctement, la guérison
survient dans la plupart des cas sans séquelle.
Le bacille détruit l’organisme progressivement et si
le traitement est mis en route tard dans l’évolution, il
risque de persister des destructions irréparables bien
que le bacille soit tué. On voit ainsi des patients atteints
d’insuffisance respiratoire chronique ou porteurs de
déformations osseuses.
Si le traitement est mal pris (non à jeun, ou arrêté trop
tôt), la tuberculose risque fortement de rechuter. Dans
ce cas, il est possible que le bacille devienne résistant,
c’est-à-dire que les médicaments habituels deviennent
inefficaces.
Il faut alors trouver d’autres traitements plus longs et
plus compliqués.
A retenir
La tuberculose est une maladie qui se guérit si le
traitement est pris correctement.
| 19
> le dépistage et la prévention
Lorsqu’une personne est atteinte de tuberculose, il est
indispensable de faire un dépistage dans son entourage
à la recherche d’autres cas de tuberculose.
Cela permet de soigner au plus tôt toutes les personnes
infectées et ainsi de limiter les risques de transmission
de la maladie.
Il est donc nécessaire que toutes les personnes qui ont
été en contact avec un malade bénéficient d’un examen
médical avec au minimum, une radiographie pulmonaire
et une intra-dermo réaction (IDR), suivis d’une surveillance
en général 3 et 12 mois plus tard.
> L’intra-dermo réaction (ou IDR)
L’IDR est un test de contrôle de la vaccination ou du contact
avec le bacille. Elle se pratique de la façon suivante :
Une protéine du bacille (la tuberculine) est injectée dans
la peau d’une personne infectée ou vaccinée.
Alors, une rougeur et un «bouton» se développent en
24 à 48 heures. Un diamètre supérieur à 5 mm pour ce
« bouton « est considéré comme positif.
Si aucune réaction n’apparaît le test est négatif.
Si une personne ayant été vaccinée par le B.C.G a un test de +
15 mm, elle est suspecte d’avoir contracté la maladie et doit
être vue par un médecin.
> Le Quantiferon®
C’est un test sanguin qui peut remplacer dans certain cas
l’intra-dermoréaction.
> Le B.C.G.
C’est le vaccin contre la tuberculose.
Il est préférable de vacciner les enfants le plus tôt
possible. Le BCG diminue de moitié le risque de
contracter la tuberculose commune et évite les
formes les plus graves (comme la tuberculose méningée).
Néanmoins, il arrive que des personnes vaccinées par le
BCG attrapent la tuberculose.
20 |
> conclusion
La tuberculose est une maladie contagieuse due à un
bacille invisible à l’œil nu.
Le traitement est efficace s’il est pris en totalité jour
après jour, sans arrêt ni oubli, l’estomac vide, pendant
au minimum 6 mois.
Se traiter rapidement et totalement évite la dissémination de la maladie autour de soi.
N’hésitez pas à poser des questions à votre médecin,
c’est le meilleur conseiller pour votre santé.
| 21
> votre traitement personnel
Nom du
médicament
Dosage
Rimifon 150®
Comprimé
150 mg
Rimifon 50®
Comprimé
50 mg
Rimactan®
Gélule
300 mg
Isoniazide
Isoniazide
Rifampicine
Rifadine®
Rifampicine
Suspension
buvable
Cuillère mesure
50 ou 100 mg
Pirilène®
Comprimé
500 mg
Myambutol®
Comprimé
400 mg
Dexambutol®
Comprimé
500 mg
Pyrazinamide
Ethambutol
Ethambutol
Votre
traitement
Médicaments contenant plusieurs antibiotiques
22 |
Rifater®
Isoniazide 50 mg
Rifampicine 120 mg
Pyrazinamide
300 mg
Rifinah®
Isoniazide 150 mg
Rifampicine 300
mg
Date de début de traitement :
J’ai pris mon traitement… (Cochez la case)
Jours
M0
M1
M2
M3
M4
M5
M6
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
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18
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> votre traitement personnel
J’ai pris mon traitement… (Cochez la case)
Jours
1
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29
30
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24 |
M7
M8
M9
M10
M11
M12
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.........
.........
.........
.........
.........
J’ai pris mon traitement… (Cochez la case)
Jours
M13
M14
M15
M16
M17
M18
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> Vos notes
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Avec la participation de
LVL Médical Groupe - 352 497 465 RCS Lyon - Crédit photographique : Sanatorium de Bligny - Janvier 2015
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