VIH et rôle AS 2016 2017 élèves [Mode de compatibilité]

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PLAN
I : Présentation de la maladie
II: Modes de contamination et de
prévention
III :La primo infection
IV : Les maladies opportunistes
V: Les traitements
VI : Effets secondaires des traitements
VII : Prise en charge du patient par l’AS
MODULE 3
LA PERSONNE ATTEINTE PAR LE VIH
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Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017
I Présentation de la maladie: Historique
2
I Présentation de la maladie: Historique
Années 1980: Début de l’épidémie
Juillet 1981: Problème sanitaire avéré
De 1981 à 2012: Environ 36 millions de
morts/monde
1982: Evocation de l’apparition d’un nouveau
virus
En 2012 : Environ 35 millions de
séropositifs/monde
◦ autant d’hommes que de femmes
◦ disparités selon continents
◦ 69 % d’origine Afrique subsaharienne
1983: Luc MONTAGNIER découvre et isole
le V.I.H.
Même période: affaire du sang contaminé
En quelques années: toutes les couches de
la population sont concernées: pandémie
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Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017
3
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4
I Présentation de la maladie:
Historique
I Présentation de la maladie: Historique
En France en 2012:
◦ 6372 nouveaux cas dépistés
57% hétérosexuels
42% homosexuels & bisexuels
1% toxicomanes
◦ 1500 cas dépistés au stade S.I.D.A
En France environ 150 000 personnes, vivent avec
le VIH/SIDA
50 000 personnes contaminées ne le savent pas
7000 personnes se contaminent par an : 19/j
884 découvrent leur séropositivité par an : 2,4/j
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5
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6
1
I Présentation de la maladie:
Historique
I Présentation de la maladie:
Rappel sur la cellule
Les contaminations:
La cellule est la plus
petite unité de
matière vivante qui
puisse exister de
façon indépendante
et pouvant se
reproduire
• sont dues aux rapports sexuels:
ohétéro 60%
ohomo 38%
• Toulouse:
o10% concernent les 15- 24 ans en 2009
osont devenus rares chez les
toxicomanes
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I Présentation de la maladie:
Rappel sur la cellule
8
I Présentation de la maladie:
Rappel sur la cellule
Constitution:
La cellule se reproduit grâce aux informations
contenues dans l’ADN
• Le Cytoplasme: Abrite les
éléments permettant la vie de la
cellule: respirer, se nourrir, se
réparer, …
• Le Noyau : Dirige toutes les activités de la cellule. Il
contient :
• L’ADN (acide désoxyribonucléique): stockage de
l’information génétique et des caractères héréditaires
•
La membrane cellulaire : paroi de la cellule qui permet
les échanges avec l’extérieur.
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I Présentation de la maladie:
Agent causal: Le VIH
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I Présentation de la maladie:
Agent causal: Le VIH
Virus de l'Immunodéficience Humaine.
Il transforme son ARN en ADN pro viral grâce à
une de ses enzymes (transcriptase inverse)
C’est un rétrovirus, c’est-à-dire une cellule
à ARN (pas ADN)
Une fois installé dans le noyau de cette cellule il
installe son ADN pro viral au sein de l’ADN de la
cellule et peut ainsi se « multiplier ».
Pour ce multiplier il doit transformer son ARN en
ADN. Pour ça, il va utiliser une autre cellule dans
laquelle il va se servir du matériel ADN.
Il ne lui reste plus qu’à ressortir de cette cellule,
après maturation, pour aller en investir une autre,
où il va à nouveau se multiplier.
C’est ainsi qu’il se propage
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12
2
I Présentation de la maladie:
Agent causal: Le VIH
I Présentation de la maladie:
Agent causal: Le VIH
• Le VIH se sert des lymphocytes T CD4
(variété de globules blancs) pour se
multiplier.
• Or, les CD4 assurent la défense de notre
organisme contre les microbes! Ils assurent
l'immunité anti-infectieuse.
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I Présentation de la maladie:
Agent causal: Le VIH
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I Présentation de la maladie:
Agent causal: Le VIH
• Dés que le VIH a « contaminé » le
CD4 avec son ARN transformé, et
qu’il s’est multiplié, le CD4 ne peut
plus assurer son rôle de défense.
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I Présentation de la maladie:
Agent causal
• Le taux habituel de CD4 dans le
sang est compris entre 800 et
1000 lymphocytes par mm3.
• En dessous de 200 par millimètre
cube, le risque de survenue de sida
est possible.
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I Présentation de la maladie:
Agent causal
En effet:
Quand une personne est contaminée on dit qu’elle est
séropositive
Quand les défenses immunitaires de la personne sont
affaiblies (CD4 très bas), des maladies opportunistes
peuvent se développer
Lorsqu'une personne a une ou plusieurs maladies de ce
type, on dit alors qu'elle a le S.I.D.A.
La durée d'évolution vers le S.I.D.A. semble être de l'ordre
de 10 ans ( 2 à15 ans )
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3
II : Les modes de contamination et de
prévention
II : Les modes de contamination et de
prévention
3 modes de transmission:
3 modes de transmission:
1. Voie sexuelle, qui est le principal ;
2. Voie sanguine :
rapports sexuels non protégés : contact
entre sécrétions sexuelles ou du sang
contaminés par le virus et muqueuses
génitales, rectales ou buccales
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Partage de seringues pour injection de drogues
Hémophiles
Les transfusés
Professionnels de santé
Contamination par aiguilles souillées ou mal
désinfectées (tatouages).
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II : Les modes de contamination et de
prévention
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II : Les modes de contamination et de
prévention
3 modes de transmission:
Ceci ne transmet pas le VIH
3. de la mère à l'enfant (fœto-maternelle)
in utero dans les dernières semaines de la
grossesse,
au moment de l'accouchement
avec l'allaitement ( interdit)
Dans le monde 62 % des femmes enceintes
contaminées sont traitées pour éviter la
transmission
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II : Les modes de contamination et de
prévention
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II : Les modes de contamination et de
prévention
Ceci ne transmet pas le VIH
PREVENTION VOIE SEXUELLE:
N.B.: Ne pas utiliser de lubrifiants à
base de corps gras
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4
II : Les modes de contamination et de
prévention
II : Les modes de contamination et de
prévention
PREVENTION VOIE SEXUELLE:
PREVENTION VOIE SEXUELLE:
Coût élevé
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II : Les modes de contamination et de
prévention
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II : Les modes de contamination et de
prévention
PREVENTION VOIE SANGUINE:
◦
◦
PREVENTION VOIE SANGUINE:
Conditionnement et contrôle des produits
sanguins
Mise à disposition des toxicomanes d’un
matériel stérile ou des traitements de
substitution:
◦ Chez les soignants : A E S
◦
Vente libre de seringues depuis 1987
Automates de distribution et de récupérateurs de
seringues
Offre de traitements de substitution par voie orale.
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APPLICATION DES RECOMMANDATIONS
DU CLIN
PRECAUTIONS STANDARDS
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II : Les modes de contamination et de prévention
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AES
PREVENTION VOIE SANGUINE: Chez les soignants:
CHIFFRES 2009 AU CHU TOULOUSE (424)
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- prés de 62 pour cent sont signalés par le groupe ide-as
(262) : coupure, piqure, projection (3 ide / 1 as)
- Durant les premières années d’expérience
- En médecine, chirurgie et bloc
- Sur 391 cas : 324 patients séronégatifs
58 sérologies inconnues
22 porteurs hépatite C
9 porteurs hépatite B (vaccin)
9 HIV+
- Surveillance sérologie (avant 8j, puis1et 3 mois) +/traitement
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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30
5
• Risque de transmission virale d'un patient à un soignant aprè
après AES
(Rapport J. Dormont 1996)
VIRUS
Risque de transmission du patient
au soignant selon le type d’accident
Signes cliniques de la primo-infection
Risque selon le type de liquide
biologique
Exposition
percutanée
100 fois +
que VIH
Contact muqueux ou
peau lésée
Non quantifié
probablement élevé
par rapport au VHC et
VIH
Prouvé
Possible
Nul
Sang, liquides
biologiques
contenant du
sang
Sperme,
sécrétions
vaginales,
salive
Urines,
selles
V.H.C.
2.1%
Non quantifié,
transmission par cette
voie non documentée
mais plausible
Sang, liquides
biologiques
contenant du
sang
Sperme,
sécrétions
vaginales,
salive
Urines,
selles
V.I.H.
0.32%
0.04%
Sang, liquides
biologiques
contenant du
sang
Sperme,
sécrétions
vaginales,
LCR, liquide
pleural,
amniotique
Salive,
urines,
selles
V.H.B.
Pré
Pr
écautions standard et AES
III : LA PRIMO INFECTION
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Entre 1 et 6 semaines après la contamination
◦ Syndrome pseudo grippal, ou mononucléosique.
◦ Fièvre, céphalées, myalgies, asthénie.
◦ Signes cutanéomuqueux: angine, éruption cutanée
touchant essentiellement le tronc et la face.
◦ Peuvent s'y associer des ulcérations
cutanéomuqueuses surtout génitales et buccales
◦ Augmentation du taux d’anticorps spécifiques VIH
1
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III : LA PRIMO INFECTION
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IV : Les maladies opportunistes
Signes cliniques de la primo-infection
Définition :
une maladie opportuniste est une infection
due à des germes habituellement peu ou
pas agressifs
mais qui deviennent pathogènes chez le
patient ayant une immunité déficiente
◦ Dans plus de la ½ des cas, apparaissent des adénopathies
multiples au cours de la 2ème semaine
◦ Des manifestations digestives à type de diarrhée avec
douleurs abdominales sont présentes dans 1/3 des cas.
◦ La durée d'évolution d'une primo-infection est en
moyenne de 2 semaines.
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IV: Principales maladies opportunistes
chez le patient VIH+
34
IV: Maladies opportunistes
La toxoplasmose
60% des adultes ont été en contact avec ce
parasite mais il reste endormi dans
l’organisme
Forme cérébrale ici : troubles conscience ,
épilepsie, encéphalite
Le cytomégalovirus :
Pathologie de la rétine , pneumopathie,
encéphalite, atteinte gastro-intestinale…
La cryptococcose :
(champignon: déjections pigeons)
Encéphalite, méningite…
La pneumocystose (champignon)
Souvent 1ère à apparaitre si séropositivité ignorée
Pneumopathie, toux et fièvre, détresse
respiratoire
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Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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La tuberculose (BK)
Plus fréquente ici
35
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36
6
IV: Maladies opportunistes
IV: Maladies opportunistes (suite)
Le clostridium difficile
Bactérie provoque diarrhées, colite à forme
grave parfois
L’herpes (virus)
Zone orale ou anale avec parfois zona ..
Atteinte muqueuse et cutanée parfois nécrotique
Les lymphomes
Maladies du sang: prolifération de cellules
lymphoïdes cancéreuse
Fièvres, sueurs, adénopathies
Chimio difficile avec immunodépression hiv
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IV: Maladies opportunistes
Les cancers
Le sarcome de Kaposi
Forme de lésion cutanée parfois avec
lésion interne (ganglions , appareil digestif
ou pulmonaire..)
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V : Les tests de dépistage
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40
V : Les tests de dépistage
Suite à un rapport sexuel non protégé ou
un accident d’exposition au sang, le
dépistage précoce favorise l’évolution
favorable et la prise en charge efficace
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38
IV: Maladies opportunistes
Les candidoses (+fréquentes ici)
(levure, champignon, candida albicans…)
o Tube digestif : bouche , œsophage : dysphagies
o Intestin : diarrhée
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Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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37
41
Les tests directs détectent le virus (son
génome, son ARN)
Les tests sérologiques indirects détectent
les anticorps produits en réponse à
l’infection virale (anticorps anti-VIH)
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42
7
V : Les tests de dépistage
•
V : Les tests de dépistage
Où se faire dépister?
oLe TROD (Test Rapide d’Orientation au
Diagnostic VIH) est un test indirect.
• Destiné à un usage dans un cadre privé.
• Temps nécessaire pour l’autotest est
d’environ 5 minutes et temps d’attente
avant lecture de 15 mn.
• Fiable pour détecter une infection au VIH
datant de plus de 3 mois.
• Efficacité prouvée: intervalle de confiance
s’étendant de 99,1% à 100%.
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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•
44
V : Les traitements
Où se faire dépister?
Dans un laboratoire d’analyse médicale avec
prescription de son médecin traitant incluant
peut-être d’autres bilans (syphilis, hépatite C …)
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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V : Les tests de dépistage
•
Où se faire dépister?
Dans un CDAG : Centres de Dépistage
Anonyme et Gratuit
oA Toulouse: Cité de la Santé
20-24 rue du Pont Saint Pierre 31052 Toulouse
osans rendez-vous du lundi au jeudi de 9h à 12 h
et le vendredi de 9 h à 13 h
osur rendez-vous du lundi au jeudi de 13h30 à
17h15, le lundi soir de 18h à 21h.
Téléphone : 05 61 77 78 88
Malgré des essais de vaccin, aucun n’est
commercialisé.
Attention: les vaccins en cours d’étude tentent
d’éliminer le rétrovirus de l’organisme des
malades. Ils ne permettent pas de s’immuniser
contre le virus
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017
45
46
V : Les traitements
V : Les traitements
Le TPE: traitement post exposition. C’est une urgence
Le TPE (traitement post exposition). C’est une
urgence
◦ Doit être débuté le plus vite possible après
l'exposition au risque
au mieux dans les 4 heures
au plus tard dans les 48 heures.
◦ Réduit de façon importante le risque de
contamination par le virus.
◦ Ne le supprime pas totalement.
◦ Parfois appelé aussi prophylaxie postexposition
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017
◦ 1ère consultation avec le/la partenaire aux urgences
Le traitement est prescrit pour une durée initiale de 2
à 4 jours.
Il bloque la multiplication du virus et empêche sa
dissémination, donc la contamination.
Il associe trois antirétroviraux.
47
◦ 2ème consultation avec médecin référent VIH dans un
service spécialisé
évaluation plus fine du risque encouru et bien-fondé
du TPE.
Si celui-ci doit être poursuivi, le médecin rédige une
ordonnance pour 28 jours au Jean-Pierre
total. BERTIN, Cadre
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48
8
V : Les traitements
V : Les traitements
Le TPE: traitement post exposition. C’est une
urgence
Le TPE: traitement post exposition. C’est une
urgence
• Les effets indésirables sont fréquents:
•
•
•
•
•
•
•
nausées,
ballonnements,
maux de ventre,
diarrhée,
fatigue,
maux de tête
...
Coût: entre 800 et 1000 euros
Pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale.
Consultations médicales et examens sanguins remboursés
à hauteur de 65-70 %.
Si effets secondaires trop difficiles à supporter
revoir le médecin pour changer les molécules
prescrites.
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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Jean-Pierre BERTIN, Cadre
Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017
49
V : Les traitements
50
V : Les traitements
En dehors du TPE, dès la découverte de la
séropositivité un suivi de la personne doit
débuter dans un service spécialisé VIH en
gardant le lien avec le médecin traitant
Le suivi de la personne séropositive consiste :
◦ en consultations régulières avec un médecin
spécialiste (+ou- assistante sociale et
psychologue)
La prise en charge du patient est globale
(physique et psychologique) par une
équipe pluri professionnelle
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017
◦ avec un bilan sanguin régulier contrôlant
principalement le nombre de CD4 et la charge
virale Cf. diapo 20 ou 36
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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51
52
V : Les traitements
V : Les traitements
Sur quoi agissent les antirétroviraux
Un traitement est mis en place: (tri thérapie anti
VIH, ou +) si:
◦ Le bilan sanguin montre une charge virale qui
augmente et les CD4 qui baissent
◦ Une maladie opportuniste apparait
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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53
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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54
9
V : Les traitements
V : Les traitements
3
2
Objectifs du traitement de l’infection par le VIH
◦ Suppression de la réplication virale. Objectif: <50
copies/ml
4
◦ Restauration immunitaire : lymphocytes T CD4 >
500/mm3
1
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55
VI : Les effets secondaires des
traitements
V : Les traitements
Traitement des infections opportunistes
par:
◦
◦
◦
◦
56
En plus des effets secondaires , la
contrainte horaire des prises et la
multiplicité des médicaments sont aussi
très contraignantes
Des antiviraux
Des antifungiques
Des antibiotiques
Etc.
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VI :Effets secondaires des traitements
(suite)
58
VI : Les effets secondaires des
traitements
Les traitements anti VIH (antirétroviraux) ont
de nombreux effets secondaires (en plus de
l’obligation de les prendre à vie à des heures
fixes):
◦ Toxicité pour le foie , les reins , le pancréas ,
les nerfs, le tube digestif, la peau …selon les
individus ...
◦ Les lipodystrophies (visage, membres, fesses,
nuque)
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57
Intolérances aux traitements:
◦
◦
◦
◦
◦
◦
Céphalées,
Nausées, vomissements et diarrhées
Fatigue
Perte d’appétit
Accès de fièvre
Neuropathies: Picotements ou brûlures aux mains et
aux pieds
◦ Problèmes de peaux.
59
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60
10
VI : Les effets secondaires des
traitements
VII :Prise en charge du patient
Rôle AS
Les traitements proposés à ce jour ne
permettent pas d’être guéri. Le patient
restera porteur du virus toute sa vie.
Sous réserve d’une bonne compliance
thérapeutique, l’espérance de vie est
désormais longue sans symptômes durant
des années
Le patient pourra être atteint des mêmes
pathologies que tout le monde
Pour les traitements des infections
opportunistes :
Se reporter aux effets secondaires des
médicaments utilisés spécifiquement en
fonction de l’infection présentée
Par exemple : les anti tuberculeux etc…
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Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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62
VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 1
VII : Prise en charge du patient : Rôle AS
Peuvent faire partie de la symptomatologie:
La recherche d’actions dans les 3 aspects
bio psycho social est ici importante, vu les
risques de stigmatisations (famille amis
travail ) et de difficultés physiques,
psychologiques, économiques
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VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 2
Difficultés à réaliser les actes de la vie quotidienne
Actions en rapport avec le maintien de l’autonomie /
indépendance, voire suppléance
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VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 2
Toutes les actions d’observation et de surveillance locale
ou générale de l’état clinique:
Surtout celles en rapport avec les risques infectieux
• Surveillance de la peau, des téguments, des
muqueuses, à la recherche
• Des 1ers signes de l’infection: rougeur, douleur,
chaleur,…;
• De lésions cutanées
• De mycoses
• Surveillance de la courbe de température à la
recherche de fièvre
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Fatigue et asthénie
Perte d’appétit
Algodystrophie
Douleurs articulaires et amaigrissement
…
Toutes les actions d’observation et de
surveillance locale ou générale de l’état clinique:
Céphalées
Nausées Vomissements?
Selles: COQA
Autres mesures cliniques: courbe de
poids, pression artérielle, pulsation,…
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11
VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 3
VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 6
RAPPEL hygiène : pas de mesure spécifique
pour patient séropositif ou atteint du SIDA car
pour toute prise en charge d’une personne , on
applique les « précautions standards »
Sauf si maladies associées citées par le CLIN
entrainant isolement (air, gouttelette, contact)
Aide à l’infirmière dans les examens de diagnostic
et les soins
Aide à la prise médicamenteuse
Surveillances des effets attendus des
médicaments et des effets secondaires
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VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 5
VII Prise en charge du patient :
Rôle AS en rapport à la compétence 5 et 8
Il est important en collaboration avec l’ide de prévenir et
éduquer les personnes sur :
- les modes de contamination
- les effets de la maladie
- Les effets des traitements (contraintes, effets
secondaires)
- De faire exprimer les peurs
- De se former sur le thème
Il est important :
◦ de soigner sans discrimination
◦ d’écouter sans jugement, soutenir et orienter (psycho,
assistante sociale..) les personnes souvent en difficultés
au travail, en famille, dans la société…
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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Sida Info Service : 0 800 840 800
CDAG la Grave : 05 61 77 78 59 (avec/sans RDV)
AIDES 16 av Etienne Billieres : 05 34 31 36 60
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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VII Prise en charge du patient. Rôle AS
AIDES 16 av Etienne BILLIERES: 05 34 31 36 60
Jean-Pierre BERTIN, Cadre
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