PLAN I : Présentation de la maladie II: Modes de contamination et de prévention III :La primo infection IV : Les maladies opportunistes V: Les traitements VI : Effets secondaires des traitements VII : Prise en charge du patient par l’AS MODULE 3 LA PERSONNE ATTEINTE PAR LE VIH Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 I Présentation de la maladie: Historique 2 I Présentation de la maladie: Historique Années 1980: Début de l’épidémie Juillet 1981: Problème sanitaire avéré De 1981 à 2012: Environ 36 millions de morts/monde 1982: Evocation de l’apparition d’un nouveau virus En 2012 : Environ 35 millions de séropositifs/monde ◦ autant d’hommes que de femmes ◦ disparités selon continents ◦ 69 % d’origine Afrique subsaharienne 1983: Luc MONTAGNIER découvre et isole le V.I.H. Même période: affaire du sang contaminé En quelques années: toutes les couches de la population sont concernées: pandémie Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 3 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 4 I Présentation de la maladie: Historique I Présentation de la maladie: Historique En France en 2012: ◦ 6372 nouveaux cas dépistés 57% hétérosexuels 42% homosexuels & bisexuels 1% toxicomanes ◦ 1500 cas dépistés au stade S.I.D.A En France environ 150 000 personnes, vivent avec le VIH/SIDA 50 000 personnes contaminées ne le savent pas 7000 personnes se contaminent par an : 19/j 884 découvrent leur séropositivité par an : 2,4/j Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 5 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 6 1 I Présentation de la maladie: Historique I Présentation de la maladie: Rappel sur la cellule Les contaminations: La cellule est la plus petite unité de matière vivante qui puisse exister de façon indépendante et pouvant se reproduire • sont dues aux rapports sexuels: ohétéro 60% ohomo 38% • Toulouse: o10% concernent les 15- 24 ans en 2009 osont devenus rares chez les toxicomanes Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 7 I Présentation de la maladie: Rappel sur la cellule 8 I Présentation de la maladie: Rappel sur la cellule Constitution: La cellule se reproduit grâce aux informations contenues dans l’ADN • Le Cytoplasme: Abrite les éléments permettant la vie de la cellule: respirer, se nourrir, se réparer, … • Le Noyau : Dirige toutes les activités de la cellule. Il contient : • L’ADN (acide désoxyribonucléique): stockage de l’information génétique et des caractères héréditaires • La membrane cellulaire : paroi de la cellule qui permet les échanges avec l’extérieur. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 9 I Présentation de la maladie: Agent causal: Le VIH 10 I Présentation de la maladie: Agent causal: Le VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine. Il transforme son ARN en ADN pro viral grâce à une de ses enzymes (transcriptase inverse) C’est un rétrovirus, c’est-à-dire une cellule à ARN (pas ADN) Une fois installé dans le noyau de cette cellule il installe son ADN pro viral au sein de l’ADN de la cellule et peut ainsi se « multiplier ». Pour ce multiplier il doit transformer son ARN en ADN. Pour ça, il va utiliser une autre cellule dans laquelle il va se servir du matériel ADN. Il ne lui reste plus qu’à ressortir de cette cellule, après maturation, pour aller en investir une autre, où il va à nouveau se multiplier. C’est ainsi qu’il se propage Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 11 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 12 2 I Présentation de la maladie: Agent causal: Le VIH I Présentation de la maladie: Agent causal: Le VIH • Le VIH se sert des lymphocytes T CD4 (variété de globules blancs) pour se multiplier. • Or, les CD4 assurent la défense de notre organisme contre les microbes! Ils assurent l'immunité anti-infectieuse. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 13 I Présentation de la maladie: Agent causal: Le VIH 14 I Présentation de la maladie: Agent causal: Le VIH • Dés que le VIH a « contaminé » le CD4 avec son ARN transformé, et qu’il s’est multiplié, le CD4 ne peut plus assurer son rôle de défense. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 15 I Présentation de la maladie: Agent causal • Le taux habituel de CD4 dans le sang est compris entre 800 et 1000 lymphocytes par mm3. • En dessous de 200 par millimètre cube, le risque de survenue de sida est possible. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 16 I Présentation de la maladie: Agent causal En effet: Quand une personne est contaminée on dit qu’elle est séropositive Quand les défenses immunitaires de la personne sont affaiblies (CD4 très bas), des maladies opportunistes peuvent se développer Lorsqu'une personne a une ou plusieurs maladies de ce type, on dit alors qu'elle a le S.I.D.A. La durée d'évolution vers le S.I.D.A. semble être de l'ordre de 10 ans ( 2 à15 ans ) Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 17 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 18 3 II : Les modes de contamination et de prévention II : Les modes de contamination et de prévention 3 modes de transmission: 3 modes de transmission: 1. Voie sexuelle, qui est le principal ; 2. Voie sanguine : rapports sexuels non protégés : contact entre sécrétions sexuelles ou du sang contaminés par le virus et muqueuses génitales, rectales ou buccales Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Partage de seringues pour injection de drogues Hémophiles Les transfusés Professionnels de santé Contamination par aiguilles souillées ou mal désinfectées (tatouages). 19 II : Les modes de contamination et de prévention Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 20 II : Les modes de contamination et de prévention 3 modes de transmission: Ceci ne transmet pas le VIH 3. de la mère à l'enfant (fœto-maternelle) in utero dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l'accouchement avec l'allaitement ( interdit) Dans le monde 62 % des femmes enceintes contaminées sont traitées pour éviter la transmission Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 21 II : Les modes de contamination et de prévention Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 22 II : Les modes de contamination et de prévention Ceci ne transmet pas le VIH PREVENTION VOIE SEXUELLE: N.B.: Ne pas utiliser de lubrifiants à base de corps gras Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 23 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 24 4 II : Les modes de contamination et de prévention II : Les modes de contamination et de prévention PREVENTION VOIE SEXUELLE: PREVENTION VOIE SEXUELLE: Coût élevé Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 25 II : Les modes de contamination et de prévention 26 II : Les modes de contamination et de prévention PREVENTION VOIE SANGUINE: ◦ ◦ PREVENTION VOIE SANGUINE: Conditionnement et contrôle des produits sanguins Mise à disposition des toxicomanes d’un matériel stérile ou des traitements de substitution: ◦ Chez les soignants : A E S ◦ Vente libre de seringues depuis 1987 Automates de distribution et de récupérateurs de seringues Offre de traitements de substitution par voie orale. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 APPLICATION DES RECOMMANDATIONS DU CLIN PRECAUTIONS STANDARDS Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 27 II : Les modes de contamination et de prévention 28 AES PREVENTION VOIE SANGUINE: Chez les soignants: CHIFFRES 2009 AU CHU TOULOUSE (424) Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 - prés de 62 pour cent sont signalés par le groupe ide-as (262) : coupure, piqure, projection (3 ide / 1 as) - Durant les premières années d’expérience - En médecine, chirurgie et bloc - Sur 391 cas : 324 patients séronégatifs 58 sérologies inconnues 22 porteurs hépatite C 9 porteurs hépatite B (vaccin) 9 HIV+ - Surveillance sérologie (avant 8j, puis1et 3 mois) +/traitement Jean-Pierre BERTIN, Cadre 29 Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 30 5 • Risque de transmission virale d'un patient à un soignant aprè après AES (Rapport J. Dormont 1996) VIRUS Risque de transmission du patient au soignant selon le type d’accident Signes cliniques de la primo-infection Risque selon le type de liquide biologique Exposition percutanée 100 fois + que VIH Contact muqueux ou peau lésée Non quantifié probablement élevé par rapport au VHC et VIH Prouvé Possible Nul Sang, liquides biologiques contenant du sang Sperme, sécrétions vaginales, salive Urines, selles V.H.C. 2.1% Non quantifié, transmission par cette voie non documentée mais plausible Sang, liquides biologiques contenant du sang Sperme, sécrétions vaginales, salive Urines, selles V.I.H. 0.32% 0.04% Sang, liquides biologiques contenant du sang Sperme, sécrétions vaginales, LCR, liquide pleural, amniotique Salive, urines, selles V.H.B. Pré Pr écautions standard et AES III : LA PRIMO INFECTION Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Entre 1 et 6 semaines après la contamination ◦ Syndrome pseudo grippal, ou mononucléosique. ◦ Fièvre, céphalées, myalgies, asthénie. ◦ Signes cutanéomuqueux: angine, éruption cutanée touchant essentiellement le tronc et la face. ◦ Peuvent s'y associer des ulcérations cutanéomuqueuses surtout génitales et buccales ◦ Augmentation du taux d’anticorps spécifiques VIH 1 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 31 III : LA PRIMO INFECTION 32 IV : Les maladies opportunistes Signes cliniques de la primo-infection Définition : une maladie opportuniste est une infection due à des germes habituellement peu ou pas agressifs mais qui deviennent pathogènes chez le patient ayant une immunité déficiente ◦ Dans plus de la ½ des cas, apparaissent des adénopathies multiples au cours de la 2ème semaine ◦ Des manifestations digestives à type de diarrhée avec douleurs abdominales sont présentes dans 1/3 des cas. ◦ La durée d'évolution d'une primo-infection est en moyenne de 2 semaines. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 33 IV: Principales maladies opportunistes chez le patient VIH+ 34 IV: Maladies opportunistes La toxoplasmose 60% des adultes ont été en contact avec ce parasite mais il reste endormi dans l’organisme Forme cérébrale ici : troubles conscience , épilepsie, encéphalite Le cytomégalovirus : Pathologie de la rétine , pneumopathie, encéphalite, atteinte gastro-intestinale… La cryptococcose : (champignon: déjections pigeons) Encéphalite, méningite… La pneumocystose (champignon) Souvent 1ère à apparaitre si séropositivité ignorée Pneumopathie, toux et fièvre, détresse respiratoire Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 La tuberculose (BK) Plus fréquente ici 35 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 36 6 IV: Maladies opportunistes IV: Maladies opportunistes (suite) Le clostridium difficile Bactérie provoque diarrhées, colite à forme grave parfois L’herpes (virus) Zone orale ou anale avec parfois zona .. Atteinte muqueuse et cutanée parfois nécrotique Les lymphomes Maladies du sang: prolifération de cellules lymphoïdes cancéreuse Fièvres, sueurs, adénopathies Chimio difficile avec immunodépression hiv Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 IV: Maladies opportunistes Les cancers Le sarcome de Kaposi Forme de lésion cutanée parfois avec lésion interne (ganglions , appareil digestif ou pulmonaire..) 39 V : Les tests de dépistage Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 40 V : Les tests de dépistage Suite à un rapport sexuel non protégé ou un accident d’exposition au sang, le dépistage précoce favorise l’évolution favorable et la prise en charge efficace Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 38 IV: Maladies opportunistes Les candidoses (+fréquentes ici) (levure, champignon, candida albicans…) o Tube digestif : bouche , œsophage : dysphagies o Intestin : diarrhée Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 37 41 Les tests directs détectent le virus (son génome, son ARN) Les tests sérologiques indirects détectent les anticorps produits en réponse à l’infection virale (anticorps anti-VIH) Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 42 7 V : Les tests de dépistage • V : Les tests de dépistage Où se faire dépister? oLe TROD (Test Rapide d’Orientation au Diagnostic VIH) est un test indirect. • Destiné à un usage dans un cadre privé. • Temps nécessaire pour l’autotest est d’environ 5 minutes et temps d’attente avant lecture de 15 mn. • Fiable pour détecter une infection au VIH datant de plus de 3 mois. • Efficacité prouvée: intervalle de confiance s’étendant de 99,1% à 100%. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 • 44 V : Les traitements Où se faire dépister? Dans un laboratoire d’analyse médicale avec prescription de son médecin traitant incluant peut-être d’autres bilans (syphilis, hépatite C …) Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 43 V : Les tests de dépistage • Où se faire dépister? Dans un CDAG : Centres de Dépistage Anonyme et Gratuit oA Toulouse: Cité de la Santé 20-24 rue du Pont Saint Pierre 31052 Toulouse osans rendez-vous du lundi au jeudi de 9h à 12 h et le vendredi de 9 h à 13 h osur rendez-vous du lundi au jeudi de 13h30 à 17h15, le lundi soir de 18h à 21h. Téléphone : 05 61 77 78 88 Malgré des essais de vaccin, aucun n’est commercialisé. Attention: les vaccins en cours d’étude tentent d’éliminer le rétrovirus de l’organisme des malades. Ils ne permettent pas de s’immuniser contre le virus Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 45 46 V : Les traitements V : Les traitements Le TPE: traitement post exposition. C’est une urgence Le TPE (traitement post exposition). C’est une urgence ◦ Doit être débuté le plus vite possible après l'exposition au risque au mieux dans les 4 heures au plus tard dans les 48 heures. ◦ Réduit de façon importante le risque de contamination par le virus. ◦ Ne le supprime pas totalement. ◦ Parfois appelé aussi prophylaxie postexposition Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 ◦ 1ère consultation avec le/la partenaire aux urgences Le traitement est prescrit pour une durée initiale de 2 à 4 jours. Il bloque la multiplication du virus et empêche sa dissémination, donc la contamination. Il associe trois antirétroviraux. 47 ◦ 2ème consultation avec médecin référent VIH dans un service spécialisé évaluation plus fine du risque encouru et bien-fondé du TPE. Si celui-ci doit être poursuivi, le médecin rédige une ordonnance pour 28 jours au Jean-Pierre total. BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 48 8 V : Les traitements V : Les traitements Le TPE: traitement post exposition. C’est une urgence Le TPE: traitement post exposition. C’est une urgence • Les effets indésirables sont fréquents: • • • • • • • nausées, ballonnements, maux de ventre, diarrhée, fatigue, maux de tête ... Coût: entre 800 et 1000 euros Pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Consultations médicales et examens sanguins remboursés à hauteur de 65-70 %. Si effets secondaires trop difficiles à supporter revoir le médecin pour changer les molécules prescrites. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 49 V : Les traitements 50 V : Les traitements En dehors du TPE, dès la découverte de la séropositivité un suivi de la personne doit débuter dans un service spécialisé VIH en gardant le lien avec le médecin traitant Le suivi de la personne séropositive consiste : ◦ en consultations régulières avec un médecin spécialiste (+ou- assistante sociale et psychologue) La prise en charge du patient est globale (physique et psychologique) par une équipe pluri professionnelle Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 ◦ avec un bilan sanguin régulier contrôlant principalement le nombre de CD4 et la charge virale Cf. diapo 20 ou 36 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 51 52 V : Les traitements V : Les traitements Sur quoi agissent les antirétroviraux Un traitement est mis en place: (tri thérapie anti VIH, ou +) si: ◦ Le bilan sanguin montre une charge virale qui augmente et les CD4 qui baissent ◦ Une maladie opportuniste apparait Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 53 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 54 9 V : Les traitements V : Les traitements 3 2 Objectifs du traitement de l’infection par le VIH ◦ Suppression de la réplication virale. Objectif: <50 copies/ml 4 ◦ Restauration immunitaire : lymphocytes T CD4 > 500/mm3 1 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 55 VI : Les effets secondaires des traitements V : Les traitements Traitement des infections opportunistes par: ◦ ◦ ◦ ◦ 56 En plus des effets secondaires , la contrainte horaire des prises et la multiplicité des médicaments sont aussi très contraignantes Des antiviraux Des antifungiques Des antibiotiques Etc. Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 VI :Effets secondaires des traitements (suite) 58 VI : Les effets secondaires des traitements Les traitements anti VIH (antirétroviraux) ont de nombreux effets secondaires (en plus de l’obligation de les prendre à vie à des heures fixes): ◦ Toxicité pour le foie , les reins , le pancréas , les nerfs, le tube digestif, la peau …selon les individus ... ◦ Les lipodystrophies (visage, membres, fesses, nuque) Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 57 Intolérances aux traitements: ◦ ◦ ◦ ◦ ◦ ◦ Céphalées, Nausées, vomissements et diarrhées Fatigue Perte d’appétit Accès de fièvre Neuropathies: Picotements ou brûlures aux mains et aux pieds ◦ Problèmes de peaux. 59 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 60 10 VI : Les effets secondaires des traitements VII :Prise en charge du patient Rôle AS Les traitements proposés à ce jour ne permettent pas d’être guéri. Le patient restera porteur du virus toute sa vie. Sous réserve d’une bonne compliance thérapeutique, l’espérance de vie est désormais longue sans symptômes durant des années Le patient pourra être atteint des mêmes pathologies que tout le monde Pour les traitements des infections opportunistes : Se reporter aux effets secondaires des médicaments utilisés spécifiquement en fonction de l’infection présentée Par exemple : les anti tuberculeux etc… Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 61 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 62 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 1 VII : Prise en charge du patient : Rôle AS Peuvent faire partie de la symptomatologie: La recherche d’actions dans les 3 aspects bio psycho social est ici importante, vu les risques de stigmatisations (famille amis travail ) et de difficultés physiques, psychologiques, économiques Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 63 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 2 Difficultés à réaliser les actes de la vie quotidienne Actions en rapport avec le maintien de l’autonomie / indépendance, voire suppléance Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 64 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 2 Toutes les actions d’observation et de surveillance locale ou générale de l’état clinique: Surtout celles en rapport avec les risques infectieux • Surveillance de la peau, des téguments, des muqueuses, à la recherche • Des 1ers signes de l’infection: rougeur, douleur, chaleur,…; • De lésions cutanées • De mycoses • Surveillance de la courbe de température à la recherche de fièvre Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Fatigue et asthénie Perte d’appétit Algodystrophie Douleurs articulaires et amaigrissement … Toutes les actions d’observation et de surveillance locale ou générale de l’état clinique: Céphalées Nausées Vomissements? Selles: COQA Autres mesures cliniques: courbe de poids, pression artérielle, pulsation,… 65 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 66 11 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 3 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 6 RAPPEL hygiène : pas de mesure spécifique pour patient séropositif ou atteint du SIDA car pour toute prise en charge d’une personne , on applique les « précautions standards » Sauf si maladies associées citées par le CLIN entrainant isolement (air, gouttelette, contact) Aide à l’infirmière dans les examens de diagnostic et les soins Aide à la prise médicamenteuse Surveillances des effets attendus des médicaments et des effets secondaires Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 67 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 5 VII Prise en charge du patient : Rôle AS en rapport à la compétence 5 et 8 Il est important en collaboration avec l’ide de prévenir et éduquer les personnes sur : - les modes de contamination - les effets de la maladie - Les effets des traitements (contraintes, effets secondaires) - De faire exprimer les peurs - De se former sur le thème Il est important : ◦ de soigner sans discrimination ◦ d’écouter sans jugement, soutenir et orienter (psycho, assistante sociale..) les personnes souvent en difficultés au travail, en famille, dans la société… Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 68 69 Sida Info Service : 0 800 840 800 CDAG la Grave : 05 61 77 78 59 (avec/sans RDV) AIDES 16 av Etienne Billieres : 05 34 31 36 60 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 70 VII Prise en charge du patient. Rôle AS AIDES 16 av Etienne BILLIERES: 05 34 31 36 60 Jean-Pierre BERTIN, Cadre Formateur I.F.A.S., 2016 / 2017 71 12