acétazolamide pour injection, usp

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RENSEIGNEMENTS THÉRAPEUTIQUES
Pr
ACÉTAZOLAMIDE POUR INJECTION, USP
500 mg/fiole
Diurétique : inhibiteur de l’anhydrase carbonique lyophilisé
SteriMax Inc.
Date de préparation :
1-2735, boul. Matheson E
5 octobre 2010
Mississauga (Ontario) L4W 4M8
Numéro de contrôle de la présentation : 129399
1 TABLE DES MATIÈRES
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA
SANTÉ………………………......
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT…………………………...
INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE……………………………………
CONTRE-INDICATIONS………………………………………..……….………….
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS……………………………………………
EFFETS INDÉSIRABLES…………………………………………..………………..
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES…………………………………………...
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION……………………………..………………..
SURDOSAGE………………………………………………………..……………….
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE…………..………………
ENTREPOSAGE ET STABILITÉ…………………………………….……………...
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT………..
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES……………………….……………..
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RENSEIGNEMENTS THÉRAPEUTIQUES
Pr
Acétazolamide pour injection, USP
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie
d’administration
Forme posologique et
concentration
Ingrédients non médicamenteux cliniquement
importants
Intraveineuse
Poudre à reconstituer
pour injection
Aucun
INDICATIONS ET UTILISATION CLINIQUE
L’acétazolamide pour injection USP est indiqué pour le traitement auxiliaire des états
suivants : œdème causé par l’insuffisance cardiaque congestive; œdème médicamenteux;
les épilepsies centrencéphaliques (petit mal, crises non localisées); glaucome chronique
simple (à angle ouvert), glaucome secondaire, et lors d’un traitement préopératoire dans
les cas de glaucome aigu à angle fermé lorsqu’il est souhaitable de retarder l’opération
afin de réduire la pression intra-oculaire.
CONTRE-INDICATIONS
L’utilisation de l’acétazolamide pour injection USP est contre-indiquée :
•
•
•
chez les patients hypersensibles à ce médicament, à tout ingrédient contenu dans
la formule ou à tout composant du contenant. Pour obtenir une liste complète,
veuillez consulter la section sur les Formes posologiques, la Composition et le
Conditionnement dans l’Information posologique.
dans les situations où l’on observe une diminution des niveaux de sodium ou de
potassium dans le sérum sanguin, dans les cas de maladie et de
dysfonctionnement marqués du rein et du foie, et dans les cas d’acidose
hyperchlorémique.
chez les patients atteints de cirrhose en raison du risque de développement d’une
encéphalopathie hépatique.
3 •
l’administration à long terme d’acétazolamide est contre-indiquée chez les
patients atteints d’un glaucome chronique non congestif à angle fermé, car elle
pourrait permettre la fermeture organique de l’angle alors que l’aggravation du
glaucome est masquée par une réduction de la pression intraoculaire.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
Une augmentation de la dose n’entraîne pas d’augmentation de la diurèse et peut faire
augmenter l’incidence de somnolence ou de paresthésie. Souvent, une augmentation de la
dose entraîne une diminution de la diurèse. Toutefois, dans certains cas, des doses très
importantes ont été administrées conjointement avec d’autres diurétiques afin de produire
une diurèse dans des cas de défaillance réfractaire complète.
Carcinogenèse et mutagenèse
Aucune étude à long terme sur les animaux visant à évaluer le potentiel carcinogène de
l’acétazolamide n’a été effectuée. Lors d’un test bactérien de mutagénicité,
l’acétazolamide ne s’est pas avéré mutagène lorsqu’il a été évalué avec et sans activation
métabolique. Le médicament n’a eu aucun effet sur la fertilité lorsqu’il a été administré à
des rats mâles et femelles dans leur alimentation, à un taux quotidien jusqu’à 4 fois
supérieur à la dose recommandée chez les êtres humains, soit de 1 000 mg pour une
personne de 50 kg.
Immunitaire
Bien que rares, certains décès se sont produits en raison de réactions graves aux
sulfamides, y compris le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique
toxique, la nécrose hépatique fulminante, l’agranulocytose, l’anémie aplastique et
d’autres dyscrasies sanguines. Une sensibilisation peut se produire lors de la
réadministration d’un sulfamide, quelle que soit la voie d’administration. Si des signes
d’hypersensibilité ou d’autres réactions graves apparaissent, cessez l’utilisation du
produit.
Respiratoire
Chez des patients atteints d’obstruction pulmonaire ou d’emphysème, lorsque la
ventilation alvéolaire peut s’être détériorée, l’acétazolamide doit être utilisée avec
prudence, car elle peut précipiter ou aggraver l’acidose.
4 Populations particulières
Femmes enceintes :
L’acétazolamide, administré par voie orale ou parentérale, s’est avéré tératogène
(anomalies des membres) chez les souris, les rats, les hamsters et les lapins. Aucune
étude adéquate et bien contrôlée n’a été effectuée auprès de femmes enceintes.
L’acétazolamide ne doit être administré pendant la grossesse que si les avantages
potentiels justifient le risque potentiel pour le fœtus.
Femmes qui allaitent :
En raison du potentiel d’effets indésirables graves causés par l’acétazolamide chez les
bébés allaités, il faut décider s’il est préférable d’abandonner l’allaitement ou
d’abandonner le médicament, compte tenu de l’importance du médicament pour la mère.
Pédiatrie :
L’innocuité et l’efficacité de l’acétazolamide chez les enfants n’ont pas été établies.
Surveillance et essais de laboratoire
Afin de contrôler l’apparition possible de réactions hématologiques communes à tous les
sulfamides, il est recommandé d’obtenir la formule sanguine et la numération des
plaquettes initiales des patients avant le début du traitement par acétazolamide, ainsi qu’à
intervalles réguliers pendant le traitement. Si des modifications significatives
apparaissent, il est particulièrement important d’interrompre rapidement le traitement et
d’instaurer un traitement approprié. Une surveillance périodique des électrolytes sériques
est recommandée.
EFFETS INDÉSIRABLES
Les effets indésirables, qui se produisent le plus souvent au début du traitement,
comprennent des paresthésies, particulièrement une sensation de « picotement » dans les
extrémités, un dysfonctionnement auditif ou des acouphènes, une perte d’appétit, une
altération du goût et des troubles gastro-intestinaux tels que les nausées, les
vomissements et la diarrhée; la polyurie et des cas isolés de somnolence et de confusion.
Une acidose métabolique et un déséquilibre des électrolytes peuvent se produire. On a
rapporté des cas de myopie passagère. Cet état disparaît toujours après diminution ou
abandon du médiatement.
5 D’autres effets indésirables survenant occasionnellement comprennent l’urticaire, le
méléna, l’hématurie, la glycosurie, l’insuffisance hépatique, la paralysie atonique, la
photosensibilité et les convulsions.
Bien que rares, certains décès se sont produits en raison de réactions graves aux
sulfamides, y compris le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique
toxique, la nécrose hépatique fulminante, l’agranulocytose, l’anémie aplastique et
d’autres dyscrasies sanguines (voir MISES EN GARDE).
Il peut survenir les effets indésirables suivants communs à tous les dérivés des
sulfamides : anaphylaxie, fièvre, fatigue, exanthème (y compris, érythème multiforme,
syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique), cristallurie, calculs
rénaux, dépression médullaire, purpura thrombocytopénique, anémie hémolytique,
leucopénie, pancytopénie et agranulocytose. Il faudrait prendre garde à reconnaître assez
tôt des réactions de ce type afin de pouvoir arrêter le traitement lorsqu’elles sont
diagnostiquées et d’instaurer un traitement approprié.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Interactions médicament-médicament
On recommande une prudence particulière lors de l’administration simultanée de hautes
doses d’aspirine et d’acétazolamide, car des cas d’anorexie, de tachypnée, de léthargie, de
coma et de décès ont été signalés.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Considérations posologiques
Préparation et entreposage de la solution pour administration parentérale : chaque
fiole de 500 mg contenant de l’acétazolamide sodique stérile doit être reconstituée avec
au moins 5 mL d’Eau stérile pour injection avant l’utilisation. Les solutions reconstituées
conservent leurs propriétés physiques et chimiques pendant 3 jours au réfrigérateur entre
2 °C et 8 °C (36 °F à 46 °F), ou pendant 12 heures à la température ambiante, entre 15 °C
et 30 °C (59 °F à 86 °F). Ne contient aucun agent de conservation. La voie
d’administration intraveineuse directe est préférée. L’administration intramusculaire n’est
pas recommandée.
Posologie recommandée et modification posologique
Insuffisance cardiaque congestive : pour la diurèse dans les cas d’insuffisance
cardiaque congestive, la dose initiale est généralement de 250 à 375 mg une fois par jour,
le matin (5 mg par kg). Si, après une réaction initiale, le patient ne continue pas à perdre
6 le fluide œdémateux, la dose ne doit pas être augmentée; il faut plutôt permettre le
rétablissement des reins en ne prenant pas le médicament pendant une journée.
L’acétazolamide produit les meilleurs résultats diurétiques lorsqu’elle est administrée un
jour sur deux, ou deux jours consécutifs suivis d’un jour de repos. Les échecs
thérapeutiques peuvent être attribuables au surdosage ou à un dosage trop fréquent.
L’utilisation d’acétazolamide n’élimine pas la nécessité de recourir à d’autres traitements
comme la digitaline, l’alitement et une restriction du sel.
Œdème médicamenteux : la dose recommandée est de 250 à 375 mg d’acétazolamide
une fois par jour pendant un ou deux jours, suivis d’un jour de repos. Remarque : les
recommandations posologiques pour les cas de glaucome et d’épilepsie diffèrent
considérablement de celles pour l’insuffisance cardiaque congestive, puisque les deux
premiers états ne dépendent pas d’une inhibition de l’anhydrase carbonique dans le rein,
qui nécessite une administration intermittente s’il doit se remettre de l’effet d’inhibition
de l’agent thérapeutique. Les médicaments administrés par voie parentérale doivent être
inspectés visuellement pour déceler la présence de particules ou de décoloration avant
l’administration, lorsque la solution et le contenant le permettent.
Épilepsie : il n’a pas été établi clairement si les effets bénéfiques observés dans les cas
d’épilepsie sont attribuables à l’inhibition directe de l’anhydrase carbonique dans le
système nerveux central, ou au faible degré d’acidose qu’entraîne la division de la dose.
Les meilleurs résultats obtenus à ce jour ont été observés dans les cas de petit mal chez
les enfants. Toutefois, de bons résultats ont été observés chez des patients, adultes et
enfants, souffrant d’autres types de crises tels que le grand mal, les crises de nature mixte,
des spasmes myocloniques, etc. La dose quotidienne totale suggérée est de 8 à 30 mg par
kg, en doses divisées. Bien que certains patients réagissent à une dose peu élevée, la
fourchette optimale semble se situer entre 375 et 1 000 mg par jour. Cependant, certains
chercheurs estiment qu’une dose quotidienne supérieure à 1 g ne produit pas de meilleurs
résultats qu’une dose de 1 g. Lorsque l’acétazolamide est administré en combinaison avec
d’autres anticonvulsivants, on suggère que la dose initiale soit de 250 mg par jour, en
plus des médicaments existants. Cette dose peut être augmentée jusqu’aux niveaux
indiqués ci-dessus. Tout changement de médicaments en faveur de l’acétazolamide doit
être progressif et effectué conformément aux pratiques habituelles dans le cadre du
traitement de l’épilepsie.
Glaucome : l’acétazolamide doit être utilisé comme appoint au traitement habituel. La
posologie utilisée pour le traitement du glaucome chronique simple (à angle ouvert) se
situe entre 250 mg et 1 g d’acétazolamide toutes les 24 heures, généralement en doses
divisées pour les quantités supérieures à 250 mg. Les observations indiquent
généralement qu’une dose supérieure à 1 g en 24 heures n’augmente pas l’effet. Dans
tous les cas, la dose doit être ajustée individuellement en accordant une attention
particulière à la symptomatologie et à la tension oculaire. La supervision continue d’un
médecin est recommandée. Lors du traitement du glaucome secondaire et du traitement
préopératoire de certains cas de glaucome aigu non congestif à angle fermé, la dose
7 préférée est de 250 mg toutes les quatre heures, bien que certains cas aient réagi à
l’administration de 250 mg deux fois par jour dans le cadre d’un traitement de courte
durée. Dans certains cas aigus, les résultats de l’administration d’une dose initiale de
500 mg, suivie par 125 mg ou 250 mg toutes les quatre heures, selon le cas individuel,
peuvent s’avérer plus satisfaisants. L’administration intraveineuse peut être utilisée pour
le soulagement rapide de la tension oculaire dans des cas aigus. Un effet complémentaire
a été noté lorsque l’acétazolamide a été administrée conjointement avec des miotiques ou
des mydriatiques, selon le cas.
SURDOSAGE
Pour traiter une surdose présumée, communiquez immédiatement avec
le centre antipoison de votre région.
Il n’existe aucune donnée sur le surdosage d’acétazolamide chez les êtres humains, aucun
cas d’empoisonnement aigu avec ce médicament n’ayant été signalé. Les données propres
aux animaux portent à croire que l’acétazolamide n’est vraiment pas toxique. Il n’existe
aucun antidote connu. Un traitement de soutien et des symptômes doit être administré.
Une perturbation de l’équilibre électrolytique, le développement d’un état acidosique et
des effets sur le système nerveux central sont prévisibles. Les niveaux d’électrolytes
sériques (particulièrement le potassium) et les niveaux de pH sanguin doivent être
surveillés. Des mesures de soutien sont requises pour rétablir l’équilibre des électrolytes
et du pH. L’état acidosique peut généralement être corrigé par l’administration de
bicarbonate. En dépit de sa distribution intraérythrocitique et de ses propriétés de liaison
avec les protéines plasmatiques, il est possible que l’acétazolamide soit dialysable. Cela
peut être particulièrement important lors de la gestion d’une surdose d’acétazolamide si
elle est compliquée par la présence d’une défaillance rénale.
MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
L’acétazolamide est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique puissant, efficace pour le
contrôle de la sécrétion de fluides (p. ex., certains types de glaucome), du traitement de
certains troubles épileptiques (p. ex., l’épilepsie), et pour la promotion de la diurèse dans
des cas de rétention anormale de fluides (p. ex., œdème cardiaque). L’acétazolamide n’est
pas un diurétique mercuriel. Il s’agit plutôt d’un sulfamide non bactériostatique dont la
structure chimique et l’activité pharmacologique diffèrent clairement de celles des
sulfamides bactériostatiques. L’acétazolamide est un inhibiteur enzymatique qui agit
spécifiquement sur l’anhydrase carbonique, l’enzyme qui catalyse la réaction réversible
causant l’hydratation du dioxyde de carbone et la déshydratation de l’acide carbonique.
Dans l’œil, cette action inhibitoire de l’acétazolamide réduit les sécrétions de l’humeur
aqueuse et entraîne une chute de la pression intraoculaire, réaction considérée comme
étant souhaitable dans les cas de glaucome, et même dans certains états non
glaucomateux. Tout semble indiquer que l’acétazolamide est utile comme adjuvant lors
du traitement de certains dysfonctionnements du système nerveux central (p. ex.,
8 épilepsie). L’inhibition de l’anhydrase carbonique dans cette région semble retarder les
décharges anormales, paroxysmales et excessives des neurones du système nerveux
central. L’effet diurétique de l’acétazolamide est attribuable à son action dans le rein sur
la réaction réversible causant l’hydratation du dioxyde de carbone et la déshydratation de
l’acide carbonique.
Le résultat est la perte de l’ion HCO3 dans le rein, ce qui emporte le sodium, l’eau et le
potassium. Ainsi, l’urine est alcalinisée et la diurèse est encouragée. L’altération du
métabolisme de l’ammoniac se produit en raison d’une réabsorption accrue de
l’ammoniac par les tubules rénaux en raison de l’alcalinisation urinaire.
ENTREPOSAGE ET STABILITÉ
Le produit doit être conservé à une température ambiante contrôlée, entre 15 °C et 30 °C
(59 °F à 86 °F).
La solution reconstituée doit être réfrigérée à une température entre 2 °C et 8 °C (36 °F à
46 °F).
Utiliser la solution dans les 12 heures qui suivent la reconstitution. Ne contient aucun
agent de conservation. Jeter toute portion inutilisée.
FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT
Fourniture :
L’acétazolamide pour injection USP (lyophilisé) en poudre est fourni dans des fioles de
500 mg.
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
L’acétazolamide, un inhibiteur de l’enzyme anhydrase carbonique, est une poudre
inodore cristalline de couleur blanche à blanc légèrement jaunâtre, faiblement acide, très
légèrement soluble dans l’eau et légèrement soluble dans l’alcool. Le nom chimique de
l’acétazolamide est N-(5-(aminosulfonyl)-1,3,4-thiadiazol-2-yl)-acétamide, dont la
formule développée est la suivante :
9 L’acétazolamide est disponible pour administration intraveineuse et fourni sous forme de
poudre stérile qui doit être reconstituée. Chaque fiole contient de l’acétazolamide sodique
équivalent à 500 mg d’acétazolamide. La solution principale est ajustée pour avoir un pH
de 9,6 au moyen d’hydroxyde de sodium et, au, besoin, d’acide chlorhydrique avant la
lyophilisation. Ne contient aucun agent de conservation.
Ingrédients non médicinaux : acide chlorhydrique, q.s.p., et hydroxyde de sodium,
q.s.p. Ne contient aucun agent de conservation.
SteriMax Inc.
Mississauga (Ontario) L4W 4M8
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