INSECTE-FEUILLES MATURES ET JUVENILES Aleurode du tabac – Bemisia tabaci Mode de culture : extérieur et sous abri Observations : Adultes, tous les stades sans fumagine et ou argenture sur les feuilles, avec fumagine et ou argenture sur les feuilles Reconnaissance du ravageur Adulte: de taille 1 mm environ, de couleur jaune soufre, recouvert d'une poussière cireuse très blanche, ailes blanches disposées en toit. Nymphe : de 0,7 mm de long, de couleur jaune roux, sa forme est très variable selon le relief de la feuille sur laquelle il est installé et les conditions du milieu : il est plus pelucheux sur les feuilles tomenteuses que sur les feuilles glabres. Ce puparium est dépourvu d'expansions latérales cireuses. er Larve : 4 stades de développement et seul le 1 stade est mobile. Au 4éme stade, la couleur évolue du translucide au jaune crème. Œuf: ovalaire, allongé, d'environ 0,25 mm de long, de couleur jaunâtre. Adultes de Bemisia tabaci – Source : GIE FPSO (gauche), AREXHOR Pays de la Loire (droite) Nymphes de Bemisia tabaci – Source : AREXHOR Pays de la Loire Localisation Les adultes se tiennent à la face inférieure des feuilles, se déplaçant peu, principalement pendant les heures diurnes. La fraîcheur réduit beaucoup leur activité. 1 INSECTE-FEUILLES MATURES ET JUVENILES Bemisia tabaci sur hibiscus – Source : CDHR Centre Description des dégâts Les dégâts causés sont de trois types : - Les prises alimentaires engendrent un affaiblissement des plantes, une réduction de la croissance et une fanaison précoce. On peut observer des taches chlorotiques ou un dessèchement au niveau des feuilles ou une mort précoce de la plante. - Les prises alimentaires génèrent aussi la sécrétion abondante de miellat sur lequel se développe la fumagine. - Enfin cette espèce est un excellent vecteur de virus. Risques de confusion Deux espèces d’aleurodes sont morphologiquement très semblables Trialeurodes vaporariorum et Bemesia tabaci. Les critères de distinction sont cités ci-dessous. Bemisia tabaci Petit jaune Ailes collées au corps, disposées de manière verticale donnant une forme profilée Trialeurodes vaporariorum Plus grand et plus blanc Ailes posées à plat, l’insecte a une forme de triangle vu du dessus Aspect de l’adulte Source : Scradh Source : AREXHOR Pays de la Loire 2 INSECTE-FEUILLES MATURES ET JUVENILES Quelques soies dorsales Nombreuses soies Source : AREXHOR Pays de la Loire Source : Whitney Cranshaw, University, Bugwood.org Aspect des larves Nymphes Positionnement sur la plante Jaunes, au contour irrégulier Les populations se répartissent sur l’ensemble de la plante Colorado State Blanches et ovales Les populations sont principalement observées sur la partie supérieure des plantes Plantes hôtes L'Aleurode du tabac est un insecte très polyphage, signalé aujourd'hui sur plus de 300 espèces de plantes. Sources bibliographiques : Anonyme (2012). Fiche technique environnement : Les aleurodes et leurs ennemis naturels sous serre, Scradh, fiche n°17Octobre 2012 2 pages Lemmet S. (2009). Fiche technique : les aleurodes en horticulture Trialeurodes vaporariorum, Bemisia tabaci, GIE Fleurs et Plantes du Sud-ouest, 22 pages. Piasentin J., Joulia C. (2011). Guide des principaux organismes nuisibles visés par le dispositif des Passeports phytosanitaires européens sur les productions ornementales, version 1, Astredhor et FNPHP, février 2011. 3 L’aleurodedesserres,Trialeurodesvaporarium Caractérisation Filière(s) concernée(s) : cultures florales, plantes en pot, plantes vertes, pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : aleurodes Végétaux visés : très nombreux végétaux dont le gerbera, le fuchsia, les malvacées, les solanacées, les cucurbitacées, la céanothe Objectif(s) du protocole : Suivi populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles au niveau des apex Matériel spécifique nécessaire : loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : plante entière, feuille des apex pour les adultes, étages inférieurs pour les larves Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : ‐ cultures extérieures : mai à début septembre ‐ cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 12 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence de forme vivante et/ou symptôme 1 = majoritairement des adultes 2 = tous stades, sans fumagine 3 = tous stades, avec fumagine Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Phytoséiides Parasitoïdes hyménoptères Punaise (dont Macrolophus sp) (observer par frappage) 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 phytoséiide 2 = plusieurs phytoséiides 3 = Phytoséiides avec pontes 0 = absence d’auxiliaire 1 = quelques momies 2 = nombreuses momies 3 = la plupart des individus ravageurs parasités 0= absence d’auxiliaire 1= quelques individus (larve ou adultes) 2 = la majorité des plantes avec des individus 13 INSECTE- PLANTE ENTIERE, FEUILLE DES APEX POUR LES ADULTES, ETAGES INFERIEURS POUR LES LARVES Aleurode des serres – Trialeurodes vaporariorum Mode de culture : extérieur et sous abri Observations : Adultes, tous les stades sans fumagine ou avec fumagine Reconnaissance du ravageur Adulte : 1 mm environ est de couleur jaune très clair, couvertes de poussières blanches. les ailes, presque horizontales au repos et Nymphe: blanchâtre, en forme de petite boîte ovale, présence de tubes cireux longs, quelquefois absents sur certains hôtes. er Larve : 4 stades de développement et seul le 1 stade est mobile. Couleur vert pâle, ovale, plate, en forme de cochenille. Au 4éme stade, elle mesure 0,8 mm environ. Œufs : forme approximativement conique, long de 0,25 mm, de couleur blanc jaunâtre lors de la ponte et gris violacé au bout de 2 jours. Sur un court pédoncule, ils sont enfoncés dans les cellules épidermiques. Adultes et nymphe Trialeurodes vaporarium - Source : Arexhor Pays de la Loire Localisation Les adultes se regroupent au sommet des plantes, sur les organes les plus jeunes, ils s'envolent rapidement si on les dérange. Les œufs sont pondus disposés en cercle sur les feuilles lisses mais, sur les feuilles poilues, ils sont plutôt éparpillés et moins régulièrement disposés. Œufs pondus en cercle sur feuille de pélargonium - Source : GIE FPSO Description des dégâts Les dégâts causés sont de trois types : 1 INSECTE- PLANTE ENTIERE, FEUILLE DES APEX POUR LES ADULTES, ETAGES INFERIEURS POUR LES LARVES - Les prises alimentaires engendrent un affaiblissement des plantes, une réduction de la croissance et une fanaison précoce. On peut observer des taches chlorotiques ou un dessèchement au niveau des feuilles ou une mort précoce de la plante. - Les prises alimentaires génèrent aussi la sécrétion abondante de miellat sur lequel se développe la fumagine. - Enfin cette espèce est un excellent vecteur de virus. Risques de confusion Deux espèces d’aleurodes sont morphologiquement très semblables Trialeurodes vaporariorum et Bemesia tabaci. Les critères de distinction sont cités ci-dessous. Bemisia tabaci Petit jaune Ailes collées au corps, disposées de manière verticale donnant une forme profilée Trialeurodes vaporariorum Plus grand et plus blanc Ailes posées à plat, l’insecte a une forme de triangle vu du dessus Aspect de l’adulte Source : Scradh Source : AREXHOR Pays de la Loire Quelques soies dorsales Nombreuses soies Source : AREXHOR Pays de la Loire Source : Whitney Cranshaw, University, Bugwood.org Aspect des larves Nymphes Positionnement sur la plante Jaunes, au contour irrégulier Les populations se répartissent sur l’ensemble de la plante Colorado State Blanches et ovales Les populations sont principalement observées sur la partie supérieure des plantes Plantes hôtes L'espèce est très polyphage, elle est capable de vivre sur 249 genres de végétaux. Sources bibliographiques : Anonyme (2012). Fiche technique environnement : Les aleurodes et leurs ennemis naturels sous serre, Scradh, fiche n°17Octobre 2012, 2 pages. Lemmet S. (2009). Fiche technique : les aleurodes en horticulture Trialeurodes vaporariorum, Bemisia tabaci, GIE Fleurs et Plantes du Sud-ouest, 22 pages. 2 INSECTE- PLANTE ENTIERE, FEUILLE DES APEX POUR LES ADULTES, ETAGES INFERIEURS POUR LES LARVES Piasentin J., Joulia C. (2011). Guide des principaux organismes nuisibles visés par le dispositif des Passeports phytosanitaires européens sur les productions ornementales, version 1, Astredhor et FNPHP, février 2011. 3 Lethrips,Echinothripsamericanus Caractérisation Filière(s) concernée(s) : cultures florales, plantes en pots, plantes vertes Mode de culture : sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : thrips Végétaux visés : toutes plantes‐hôtes avec une préférence pour gueule‐de‐loup, piment, chrysanthème, dieffenbacchia, pointsettia, rosier, hibicus, ficus Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observations : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objets à observer : plante entière, feuille Période d’observation cultures intérieures : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 66 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l'accessibilité et de la disposition des végétaux. Les numéroter et les identifier à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = 1 individu 2 = 2 à 3 individus 3 = 4 ‐ 7 individus 4 = 8 ‐ 15 individus Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 phytoséiide 2 = plusieurs phytoséiides 3 = Phytoséiides avec pontes 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 punaise 2 = 2 à 3 punaises 3 = plus de 3 punaises Phytoséiides Punaises 67 INSECTE-PLANE ENTIERE, FEUILLE Echinothrips americanus – Thrips Mode de culture : sous abri Observation : Individus Reconnaissance du ravageur Ce thrips est facile à reconnaître : beaucoup plus grand que Frankliniella Adultes: 1,3 à 1,6 mm de long, deux fois plus grand que les thrips californiens. Le corps est très foncée avec deux taches blanc-grisâtre à la base des ailes. Larves: 1 à 1,5 mm de long, très claires. Oeufs: difficiles à observer, insérés dans la fente du tissus végétal est allongé est clair. Larve, nymphe et adulte d’Echinothrips americanus – Source : Arexhor Pays de la Loire Localisation Echinothrips americanus est un thrips des feuillages : il est souvent présent sur la face supérieure des feuilles. Quand les foyers deviennent importants, ils se dispersent sur toute la feuille. Les larves, nymphes et adultes sont tous présents sur les parties aériennes du végétal lors que les nymphes de Frankliniella ne sont jamais visibles (tombent au sol). Description des dégâts Le thrips est un insecte piqueur-suceur : présence de taches argentées sur les feuilles aux endroits où le contenu des cellules a été vidé par les adultes et les larves. Risque de confusion La présence de larves et adultes d’Echinothrips americanus en nombre sur le feuillage conduit à une décoloration en « grisette » du feuillage (Impatiens de Nouvelle Guinée) que l’on peut confondre avec une attaque de Tétranyques. 1 INSECTE-PLANE ENTIERE, FEUILLE Deux espèces fréquemment confondues avec E. americanus sont occasionnellement rencontrées sous serre en cultures ornementales, Heliothrips haemorrhoidalis et Hercinothrips femoralis. Mais les adultes Hercinothrips femoralis possèdent des ailes rayées et H. haemorrhoidalis ne possède pas de rangée de cils noirs sur ses ailes. Plantes hôtes Echinothrips americanus est un thrips polyphage qui est présent sur de nombreuses espèces végétales en extérieur et sous serre Sources bibliographiques : Lemmet S. (2007). Fiche technique : un thrips de feuillage Echinothrips americanus, GIE Fleurs et Plantes du Sud-ouest, 7 pages. Stapel O. (2004).Protection contre les thrips en cultures ornementales en pot. Maladies et ravageurs des cultures ornementales, Raisonner la protection des plantes- Journées techniques Astredhor- 13 et 14 janvier 2004 – Nantes, p187 à 191. INRA. Echinothrips americanus [en ligne]. http://ephytia.inra.fr/fr/C/19736/Biocontrole-Biologie (dernière consultation le 28-112013). Anonyme (2012). Fiche technique environnement : Echinothrips americanus, un ravageur à surveiller, Scradh, fiche n°9Octobre 2010, 2 pages 2 Lethripscalifornien,Frankliniellaoccidendalis Caractérisation Filière(s) concernée(s) : cultures florales, plantes en pots, plantes vertes Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : thrips Végétaux visés : toutes plantes‐hôtes avec une préférence pour cyclamen, gerbera, rosier, pelargonium, imaptiens et chrysanthème Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observations : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objets à observer : plante entière (feuille et fleur) Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : ‐ cultures extérieures : avril à octobre ‐ cultures intérieures : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Mode opératoire 62 Suivi des pièges : pas de piège en protocole de suivi Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l'accessibilité et de la disposition des végétaux. Les numéroter et les identifier à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = 1 individu 2 = 2 à 3 individus 3 = 4 ‐ 7 individus 4 = 8 ‐ 15 individus Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 phytoséiide 2 = plusieurs phytoséiides 3 = Phytoséiides avec pontes 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 punaise 2 = 2 à 3 punaises 3 = plus de 3 punaises Phytoséiides Punaises 63 INSECTE-PLANE ENTIERE, FEUILLE, FLEUR Thrips californien – Frankliniella occidentalis Mode de culture : extérieur et sous abri Observation : Individus Reconnaissance du ravageur Adultes : 0,9 à 1,1 mm de long pour le mâle et 1,3 à 1,4 mm pour la femelle. De couleur jaunerougeâtre au marron-brun. Les plus sombres sont les populations hivernantes. Larves : corps jaunâtre, les yeux rougeâtres, à tous les stades. Œufs : 0,2 mm de long, de couleur blanc perle. Larve et adulte de Frankliniella occidentalis – Source : BHR (à gauche) et Arexhor Pays de la Loire (à droite) Localisation Frankliniella occidentalis est un thrips présent dans les fleurs, sur les pousses, les bourgeons (entre les écailles) et les fruits. Présent sur la face inférieure des feuilles car les fortes intensités lumineuses indisposent les thrips mais peut être présent sur les deux faces des feuilles. Les nymphes se présentent principalement dans le sol. 1 INSECTE-PLANE ENTIERE, FEUILLE, FLEUR Larve de Frankliniella occidentalis sur fleurs – Source : Arexhor Pays de la Loire Larve de Frankliniella occidentalis sur feuilles – Source : Floreal Conditions de développement La température est le facteur essentiel jouant sur le développement du thrips : plus la température est proche de 25-30°C, plus le cycle est court. Par exemple, sur culture de chrysanthèmes la durée du cycle de développement œuf à œuf est de 46 jours à 15°C et 15 jours à 25 °C Description des dégâts Sur feuilles : taches claires formées de petits points blanc nacré brunissant peu à peu, malformations et déjections sous forme de petites gouttelettes brunâtres. Sur jeunes pousses : la salive toxique induit un raccourcissement des entre-nœuds. Sur fleurs : destruction des étamines, décoloration sur les pétales, réduction de la valeur esthétique de la fleur. Ce Thrips est le facteur le plus important du TSWV (Tomato spotted wilt virus) et de l’INSV (Impatiens necrotic spot virus). Plages nécrotiques et déformation sur feuilles de chrysanthème – Source : GIE FPSO (à gauche) et Floreal (à droite) 2 INSECTE-PLANE ENTIERE, FEUILLE, FLEUR Décoloration sur pétales de gerbera – Source : BHR Risque de confusion F. occidentalis peut se confondre avec Thrips tabaci. Ces larves sont en générales légèrement plus jaunes. Plantes hôtes L'espèce est polyphage : gerbera, cyclamen, saintpaulia, rosier, impatiens, cinéraire, verveine, etc. Sources bibliographiques : Stapel O. (2004).Protection contre les thrips en cultures ornementales en pot. Maladies et ravageurs des cultures ornementales, Raisonner la protection des plantes- Journées techniques Astredhor- 13 et 14 janvier 2004 – Nantes, p187 à 191. INRA. Frankliniella occidentalis (Pergande) [en ligne]. http://www7.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3fraocc.htm (dernière consultation le 28-11-2013). SRPV Midi Pyrenees. Frankliniella occidentalis [en ligne]. http://www.srpv-midipyrenees.com/_publique/sante_vgtx/organismes_nuisibles_et_lutte_obligatoire/fiches/frankliniella_occidentalis.htm (dernière consultation le 28-11-2013). 3 Lethripsdutabac,Thripstabaci Caractérisation Filière(s) concernée(s) : cultures florales, plantes en pots, plantes vertes Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : thrips Végétaux visés : toutes plantes‐hôtes avec une préférence pour chrysanthème, gerbera, rosier, cyclamen Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observations : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objets à observer : plante entière, feuille Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : ‐ cultures extérieures : avril à octobre ‐ cultures intérieures : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 64 Mode opératoire Suivi des pièges : pas de piège en protocole de suivi Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l'accessibilité et de la disposition des végétaux. Les numéroter et les identifier à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = 1 individu 2 = 2 à 3 individus 3 = 4 ‐ 7 individus 4 = 8 ‐ 15 individus Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 phytoséiide 2 = plusieurs phytoséiides 3 = Phytoséiides avec pontes 1 = absence d’auxiliaire 1 = 1 punaise 2 = 2 à 3 punaises 3 = plus de 3 punaises Phytoséiides Punaises 65 LethripsduglaïeulThripssimplex Caractérisation Filière(s) concernée(s) : cultures florales, plantes en pots, plantes vertes Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : thrips Végétaux visés : toutes plantes‐hôtes avec une préférence pour glaeuil, freesia, iris, lys Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observations : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objets à observer : plante entière, feuille Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation cultures extérieures : d’avril à octobre Fréquence d’observation : hebdomadaire = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 70 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l'accessibilité et de la disposition des végétaux. Les numéroter et les identifier à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 : absence de symptômes 1 : une pustule / feuille sur une à deux feuilles 2 : 2 à 5 pustules / feuille sur trois à cinq feuilles 3 : 5 à 10 pustules / feuille sur plus de six feuilles Critères stade phénologique : Stade 0 : plantule et bouture Stade 1 : plante juvenile ‐ 4 à 5 feuilles Stade 2 : plante développée ‐ > 5 feuilles Stade 3 : plante développée ‐ induction florale Stade 4 : plante développée ‐ début floraison Stade 5 : plante finie 71 Lethripsdesserres,Heliothripshaemorrhoidalis Caractérisation Filière(s) concernée(s) : pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : thrips Végétaux visés : toutes plantes‐hôtes avec une préférence pour laurier‐tin Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : À définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observations : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objets à observer : plante entière (feuille) Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante pour les gros sujets Période d’observation : ‐ cultures extérieures : avril à novembre ‐ cultures intérieures : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 68 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l'accessibilité et de la disposition des végétaux. Les numéroter et les identifier à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = 1 individu 2 = 2 à 3 individus 3 = 4 ‐ 7 individus 4 = 8 ‐ 15 individus Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Punaises 0 = absence d’auxiliaire 1 = 1 punaise 2 = 2 à 3 punaises 3 = plus de 3 punaises 69 Lescochenillesfarineuses,Planococcuscitri, Pseudococcusviburni,P.comstocki,P.calceolariae,P. longispinus… Caractérisation Filière(s) concernée(s) : culture florale, plantes vertes, pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : toute plante‐hôte Objectif(s) du protocole : suivi populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : plante entière : interstices, tiges, feuilles Supports de culture : pot, substrat… Nombre minimum d’objets à observer par placette : 2 objets / plante Période d’observation : ‐ cultures extérieures : mai à octobre ‐ cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : Hebdomadaire sous abris et bimensuel en extérieur. = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 28 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = quelques individus éparses avec ou sans ponte(s) 2 = quelques colonies d'individus 3 = très nombreuses colonies et/ou dégâts significatifs Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïde hyménoptère Coccinelle 0 = absence d’auxiliaire 1 = quelques momies 2 = nombreuses momies 3 = la plupart des individus ravageurs parasités 0 = absence d’auxiliaire 1 = adulte(s) isolé(s) 2 = plusieurs individus tout stade 3 = individu(s) avec ponte(s) 29 INSECTE-PLANTE ENTIERE, TIGES, FEUILLES Cochenilles farineuses – Pseudococcidae Mode de culture : extérieur et sous abri COCHENILLES FARINEUSES (Pseudoccocidae) = Cochenille à corps mou : elle présente l’aspect farineux. Chez la plupart des espèces, les larves et les femelles restent mobiles. Taille :4 à 6 mm. Cf. fiche Généralités sur les cochenilles Reconnaissance du ravageur Les femelles mesurent 4 à 6 mm de long. De couleur blanche, d’apparence farineuse et de forme ovale, elles ont l’aspect de « petits cloportes ». Les antennes et les pattes présentent un développement normal et son visible à l’aide d’une loupe. Présence de cire filamenteuse ou farineuse qui les recouvre. Voici un descriptif de certaines de ces cochenilles : Pseudococcus longispinus A l’œil nu : De couleur blanche-grisâtre, quelque fois ligne dorsale sombre, 4 filaments dont deux sont au moins aussi longs que le corps. Les adultes sont petits:2,5 mm de long A la loupe (8-10x): Vivipare, donc pas de paquets d’œufs Pseudococcus longispinus – Source : Arexhor Pays de la Loire Pseudococcus viburni (syn. P. affinis , P. latipes, P. obscurus) 1 INSECTE-PLANTE ENTIERE, TIGES, FEUILLES A l’œil nu : A la loupe (8-10x): De couleur orange à blanche, filaments qui mesurent la moitié du corps Aucune ligne dorsale Adulte : 4 mm de long, corps rosâtre couvert d’une couche de cire farineuse blanche Larve : orange à jaune Paquets d’œufs dans une masse laineuse, ils sont pondus en groupes à l’intérieur d’un ovisac cireux blanc Schéma et photographie de Pseudococcus viburni – Source photo : Arexhor Pays de la Loire Planococcus citri A l’œil nu : A la loupe (8-10x): De couleur orange, jaune à blanche, ligne dorsale sombre, filaments très courts ou inexistants. Femelle : Filaments caudaux courts. Male : au stade larvaire : forme des cocons laineux, cylindriques. Les adultes sont ailés et n’endommagent pas les plantes Œufs oranges dans une masse « laineuse » blanche sur la partie postérieure Œufs oranges dans une masse « laineuse » blanche Schéma de Planococcus citri 2 INSECTE-PLANTE ENTIERE, TIGES, FEUILLES Planococcus citri male (à gauche) et femelle et son ovisac (à droite) – Source : GIE FPSO Autres cochenilles Pseudococcus calceolariae (syn. P. fragilis, P. gahani) Nipaecoccus Cochenille palmiers nipae des Les adultes de 3 à 4 mm de long sont ovoïdes, leurs corps est partiellement recouvert de cire farineuse blanche, les filaments caudaux sont relativement épais. Les adultes (~3,5mm de long) sont rose saumon, avec des cônes cireux blanc crémeux, répartis de place en place sur les marges du corps. Localisation Les cochenilles farineuses sont mobiles à tous les stades et peuvent être localisées indifféremment sur les bourgeons, les tiges, les feuilles et les racines. Chez Pseudococcus viburni, les larves se rassemblent à l’aisselle des bougeons, à la base des feuilles et à l’intérieur des gaines foliaires et des feuilles enroulées Les adultes de Nipaecoccus nipae se retrouvent à la base des feuilles Planococcus citri – Source : GIE FPSO 3 INSECTE-PLANTE ENTIERE, TIGES, FEUILLES Description des dégâts Les Pseudococcines sécrètent un abondant miellat sur lequel va se développer le champignon de la fumagine. Les nombreuses piqûres de ce bio agresseur entrainent un ralentissement de la végétation, le jaunissement et la chute des feuilles, pouvant aller jusqu’au dépouillement complet du végétal. Plantes hôtes Pseudococcus viburni: grande variété de plantes de serre et d’intérieur Pseudococcus calceolariae : plantes d’extérieurs dont céanothe, forsythia, genévrier, cytise, groseillier, robinier faux-acacia et les plantes de serre. Pseudococcus longispinus : commune en serre Planococcus citri : abondante en serre, elle est particulièrement nuisible sur Fougères, orchidées, Vitacées Amaryllis, Cactées, Rhizoecus falcifer : surtout en serre Sources bibliographiques : Tracol A., Montagneux G. (2001). Les animaux nuisibles aux plantes ornementales, Nouvelle édition, 2001, 434 pages. Alford D.V. (2012). Pest of ornamental trees, shrubs and flowers, Second édition, Manson publishing, 480 pages. 4 Lescochenillesàcarapace,Coccushesperidum, Saissetiacoffeae Caractérisation Filière(s) concernée(s) : culture florale, plantes vertes, pépinière, agrumes Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : tout végétal confondu Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : plante entière ( tige, feuille) Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : ‐ cultures extérieures : juin à octobre ‐ cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : bimensuel d’avril à octobre, puis mensuel de novembre à mars = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 32 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = quelques individus éparses 2 = plusieurs individus tous stades 3 = très nombreux individus et/ou dégâts significatifs Critères suivi des populations : 1 = Adultes femelles 2 = Emergence‐ L1 3 = Larves L2‐L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïdes hyménoptères Coccinelles 0 = absence d’auxiliaire 1 = quelques momies 2 = nombreuses momies 3 = la plupart des individus ravageurs parasités 0 = absence d’auxiliaire 1 = adulte(s) isolé(s) 2 = plusieurs individus tous stades 3 = individu(s) avec ponte(s) 33 Lacochenilleaustralienne,Iceryapurchasi Caractérisation Filière(s) concernée(s) : pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : Acacia, Choisya, Citrus, Pittosporum Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : plante entière (rameaux, tige, feuille) Nombre minimum d’objets à observer par placette : 2 objets / plante Période d’observation : ‐ cultures extérieures : avril à août ‐ cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 36 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l'attaque sur la parcelle. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = quelques individus éparses 2 = plusieurs individus sur tige et/ou feuille 3 = très nombreux individus et/ou dégâts significatifs Critères suivi des populations : 1 = adultes femelles 2 = emergence‐ L1 3 = larves L2‐L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation 0 = absence d’auxiliaire 1 = adulte(s) isolé(s) 2 = plusieurs individus tout stade 3 = individu(s) avec ponte(s) Coccinelle 37 INSECTE-PLANTE ENTIERE (TIGES, FEUILLES, RAMEAUX) Cochenille australienne – Icerya purchasi Mode de culture : extérieur et sous abri Reconnaissance du ravageur Adulte : Femelle : rouge-brique (hémolymphe rouge sang visible par transparence). Les antennes et les pattes sont brun foncé à noir. Le corps, ovale couvert d'une sécrétion cireuse de couleur noisette et de cire blanche. Présence de minces filaments cireux. Mâle : 3 mm de long et de couleur jaunâtre, antennes et pattes de couleur brune. Contrairement aux femelles ils sont ailés (1 paire d'ailes gris fumé). Larve : les jeunes sont rouges, de forme ovalaire et aplatie (0,5 mm de long), avec de longues soies postérieures. Les larves se couvrent, peu après leur naissance, d'un revêtement cireux blanc. Elles sécrètent des tubes cireux anaux, longs et fragiles, qui déportent les gouttes de miellat rejetées. Œuf : ovalaire de couleur rougeâtre. Ovisac : très volumineux, blanc, cannelé qui n’adhère pas au support, et dans lequel plus de 600 œufs peuvent être déposés. Issu du côté ventral de l'abdomen de la femelle, montre 16 sillons longitudinaux et peut atteindre une longueur supérieure à celle du corps (environ 5 mm). Femelle adulte avec ovisac blanc et larves recouvertes d’un revêtement cireux blanc – Source : BHR Localisation Les jeunes larves se déplacent activement sur la plante et se dirigent généralement à l’extrémité des végétaux, pour se fixer à la face inférieure du limbe ou sur la tige 1 INSECTE-PLANTE ENTIERE (TIGES, FEUILLES, RAMEAUX) Localisation du ravageur – Source : BHR Cycle de développement La cochenille australienne développe 2 ou 3 générations annuelles. L'espèce passe l'hiver principalement au stade larvaire. Dès février, chaque femelle peut pondre 400 à 800 œufs, sur les plantes à feuilles persistantes. Les éclosions surviennent en juin et en septembre. Description des dégâts En cas de forte infestation, les dégâts sont à la fois directs (prélèvement de sève, blessures sur l'écorce, déformations, suintements) et indirects par une grande production de miellat entrainant le développement de fumagine. En l'absence d'ennemis, ces dégâts compromettent la production et peuvent entraîner la mort des arbres notamment pour les agrumes. La cochenille se développe sur les agrumes au point de leur donner l'aspect d'arbres enneigés. Risque de confusion - Plantes hôtes La cochenille est polyphage, avec une prédilection pour les agrumes et pour le pittosporum, les genêts (Genista), les acacias, le robinier (Robinia), etc. Elle peut attaquer également des plantes herbacées. Sources bibliographiques : FREDON Corse. La cochenille australienne [en ligne]. http://www.fredon-corse.com/ravageurs/cochenille-australienne.htm (dernière consultation le 27-11-2013). Tracol A., Montagneux G. (2001). Les animaux nuisibles aux plantes ornementales, Nouvelle édition 2001, 434 pages. Lemmet S. (2009). Fiche technique : la cochenille australienne Icerya purchasi, GIE Fleurs et Plantes du Sud-ouest, 7 pages. INRA. Cochenille australienne [en ligne]. http://www7.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3icepur.htm (dernière consultation le 27-112013). 2 Protocole de suivi La lécanine du cornouiller • Parthenolecanium corni Caractérisation Filière concernée : pépinière Mode de culture : extérieur Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : toutes plantes-hôtes avec une préférence pour Acacia ou Robinia pseudoacacia, Chaenomeles, Cornus, Cotoneaster, Malus, Pyracantha, Ribes Objectifs du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. • Culture en pots inférieurs à 2 litres : 3 pots • Culture en pots supérieur à 2 litres : 1 pot • Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste • Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte, loupe compte-fils à grossissement 10 fois Objet à observer : rameaux, tiges, feuilles Nombre minimum d’objet à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : de mai à août Fréquence d’observation : hebdomadaire Janvier Février Mars Cultures extérieures Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Cultures sous abris Version β 11 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et la disposition des végétaux. Numéroter les et identifier les à l’aide d’un repère suffisament visible (cf partie correspondante). L’observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l’appréciation de l’observateur. (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (b4) Parcourir l’ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante à suivre. En présence de symptôme vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à suivre. En présence de symptôme, vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l’attaque sur la parcelle. Critéres d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible 0 : absence 1 : quelques individus éparses 2 : plusieurs individus sur tige et/ou feuille 3 : très nombreux individus et/ou dégâts significatifs Critères suivi des populations 1 : adultes femelles 2 : émergence- Larves L1 3 : larves L2-L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïdes Hyménoptères 0 : absence auxiliaire 1 : quelques momies 2 : nombreuses momies 3 : la plupart des individus ravageurs parasités Coccinelles 0 : absence auxiliaire 1 : adulte(s) isolé(s) 2 : plusieurs individus tous stades 3 : individu(s) avec ponte(s) 22 Protocole de suivi La cochenille rouge du palmier • Phoenicococcus marlatti Caractérisation Filière concernée : pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel plastique) Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : toute plante hôte avec une préférence pour Phoenix canariensis, P. roebelenii et P. dactylifera Objectifs du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. • Culture de Jeunes plants ou en godet : 1 plaque alvéolée ou 1 barquette de godets • Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots • Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot • Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste • Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte, loupe compte-fils à grossissement 10 fois Objet à observer, palmes juvéniles : insertion foliaire et folioles Nombre minimum d’objet à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : • Cultures extérieures : d’avril à septembre • Cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire Janvier Février Mars Cultures extérieures Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Cultures sous abris Version β 77 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et la disposition des végétaux. Numéroter les et identifier les à l’aide d’un repère suffisament visible (cf partie correspondante). L’observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l’appréciation de l’observateur. (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante ciblés. En présence de symptôme vérifier sytématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. (b4) Parcourir l’ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes ciblés. En présence de symptôme, vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l’attaque sur la parcelle. Critéres d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible 0 : absence 1 : colonies dispersées à l’aisselle des feuilles juvéniles ou matures 2 : petits groupes à l’aisselle des feuilles, des folioles et rachis, sans symptôme de nécrose 3 : colonies recouvrant 1/3 du rachis avec symptômes de nécroses sur le rachis Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi Auxiliaires Coccinelles Critères d’évaluation 0 : absence auxiliaire 1 : adulte(s) isolé(s) 2 : plusieurs individus tous stades 3 : individu(s) avec ponte(s) 88 Protocole de suivi La cochenille pulvinaire de l’hortensia •Pulvinaria hydrangeae Caractérisation Filières concernées : pépinière et fleur coupée Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel plastique) Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : toute plante-hôte avec une préférence pour Hydrangea et Tilia Objectifs du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. • Culture en pots inférieurs à 2 litres : 3 pots • Culture en pots supérieur à 2 litres : 1 pot • Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste • Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte, loupe compte-fils à grossissement 10 fois Objet à observer : rameaux Nombre minimum d’objet à observer par placette : 2 objets / plante Période d’observation : • Cultures extérieures : de mai à septembre • Cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire Janvier Février Mars Cultures extérieures Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Cultures sous abris Version β 3 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et la disposition des végétaux. Numéroter les et identifier les à l’aide d’un repère suffisament visible (cf partie correspondante). L’observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l’appréciation de l’observateur. (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante à suivre. En présence de symptôme vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. (b4) Parcourir l’ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à suivre. En présence de symptôme, vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l’attaque sur la parcelle. Critéres d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible 0 : absence 1 : quelques individus éparses 2 : plusieurs individus sur tige et/ou feuille 3 : très nombreux individus et/ou dégâts significatifs Critères suivi des populations 1 : adultes femelles 2 : émergence- larves L1 3 : larves L2-L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi Auxiliaires Coccinelles Critères d’évaluation 0 : absence auxiliaire 1 : adulte(s) isolé(s) 2 : plusieurs individus tous stades 3 : individu(s) avec ponte(s) 44 Lacochenilledumûrier,Pseudaulacaspis pentagona Caractérisation Filière(s) concernée(s) : pépinière Mode de culture : extérieur Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : Prunus, Rubus, Ribes Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : À définir à la mise en place du suivi. Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : tronc et rameaux Nombre minimum d’objets à observer par placette : 2 objets / plante Période d’observation cultures extérieures : toute l'année Fréquence d’observation : bimensuel d’avril à octobre et mensuel de novembre à mars = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 34 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = quelques individus éparses avec ou sans ponte(s) 2 = colonies sur rammeaux 3 = encroutement Critères de suivi des populations : 1 = Adultes femelles 2 = Emergence‐ L1 3 = Larves L2‐L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïdes hyménoptères Coccinelles 0 = absence d’auxiliaire 1 = quelques momies 2 = nombreuses momies 3 = la plupart des individus ravageurs parasités 0 = absence d’auxiliaire 1 = adulte(s) isolé(s) 2 = plusieurs individus tous stades 3 = individu(s) avec ponte(s) 35 LepoudeSanJosé,Quadraspidiotusperniciosus Caractérisation Filière(s) concernée(s) : culture florale, plantes vertes, pépinière Mode de culture : extérieur Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : Prunus spp, Rubus, Ribes, Malus, Pyrus Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : À définir à la mise en place du suivi. Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : branches et rameaux Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation cultures extérieures : toute l'année Fréquence d’observation : bimens avril à octobre puis mensuel de novembre à mars. = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 30 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. Suivi des placettes fluctuantes (foyers) L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = quelques individus éparses avec ou sans ponte(s) 2 = colonies sur rammeaux 3 = encroutement Critères suivi des populations : 1 = Adultes femelles 2 = Emergence‐ L1 3 = Larves L2‐L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïde hyménoptère 1 = absence d’auxiliaire 2 = quelques momies 3 = nombreuses momies 4 = la plupart des individus ravageurs parasités 31 INSECT – TRONC, RAMEAUX Cochenille du mûrier – Pseudaulacaspis pentagona Syn. Aulacaspis pentagona, Diaspis pentagona Mode de culture : extérieur et sous abri Observations : Individus éparses avec ou sans pontes, colonies sur rameaux, encroutement COCHENILLES DIASPINES = Cochenilles à bouclier : la femelle est indépendante de son bouclier. Celui-ci est plus ou moins circulaire, parfois allongé ou en forme de virgule et mesure 1 à 3 mm. Cf. fiche Généralités sur les cochenilles Reconnaissance du ravageur Femelles : les plus abondantes et protégées par un bouclier circulaire de 2,2 à 2,4 mm de diamètre, blanc grisâtre. Corps très large et jaune vif tout en étant indépendant de ce dernier. Males : stade larvaire sous un bouclier allongés et au stade adulte, ils quittent la coque sous l’aspect de petits moucherons pourvus de pattes et d’une paire d’ailes et d’antennes. Diaspis pentagona femelle sur groseillier (à gauche) et cocon de mâles (à droite), source : AREXHOR PL Localisation La cochenille envahit le tronc, les branches et les rameaux mais pas les feuilles. 1 INSECT – TRONC, RAMEAUX Description des dégâts Formation de méats et crevasses et la mort des branches et brindilles suite à l’encroutements de petits boucliers circulaires blanc-jaunâtre recouvrant l’ensemble des rameaux. Jaunissement de certains arbres lié au prélèvement de sève associé à l’injection de salive toxique. Développement de fumagine suite au rejet de miellat. Risques de confusion La distinction entre les cochenilles diaspines et lecanines peut être réalisée en soulevant le bouclier des femelles, si le bouclier est indépendant de la femelle alors c’est une cochenille diaspine et si au contraire, la cochenille est fixée la carapace, c’est une cochenille lecanine. Plantes hôtes Cette espèce se développe sur un grand nombre de végétaux, notamment le mûrier (morus), le pêcher, l'abricotier, le poirier, l'amandier, le groseillier, le cassissier, le haricot, le noyer, … Sources bibliographiques : Tracol A., Montagneux G. (2001). Les animaux nuisibles aux plantes ornementales, Nouvelle édition 2001, 434 pages. INRA. Cochenille du mûrier [en ligne]. http://www7.inra.fr/hyppz/RAVAGEUR/3psepen.htm (dernière consultation le 27-112013). 2 Protocole de suivi La cochenille du fusain •Unaspis euonymi Caractérisation Filière concernée : pépinière Mode de culture : extérieur Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : Euonymus Objectifs du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. • Culture en pot inférieur à 2 litres : 3 pots • Culture en pot supérieur à 2 litres : 1 pot • Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste • Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte, loupe compte-fils à grossissement 10 fois Objet à observer : rameaux et feuilles Nombre minimum d’objet à observer par placette : 2 objets / plante Période d’observation en cultures extérieures : de mai à septembre Fréquence d’observation : hebdomadaire Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Cultures extérieures Version β 55 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et la disposition des végétaux. Numéroter les et identifier les à l’aide d’un repère suffisament visible (cf partie correspondante). L’observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l’appréciation de l’observateur. (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (b4) Parcourir l’ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante à suivre. En présence de symptôme vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à suivre. En présence de symptôme, vérifier systématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. (a3) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l’attaque sur la parcelle. Critéres d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible Critères suivi des populations 1 : adultes femelles 2 : émergence- Larves L1 3 : larves L2-L3 0 : absence 1 : quelques individus éparses 2 : plusieurs individus sur tige ou feuille sans déperissement 3 : dépérissement partiel ou total du végétal Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïdes Hyménoptères 0 : absence auxiliaire 1 : quelques momies 2 : nombreuses momies 3 : la plupart des individus ravageurs parasités Coccinelles 0 : absence auxiliaire 1 : adulte(s) isolé(s) 2 : plusieurs individus tous stades 3 : individu(s) avec ponte(s) 66 Lacochenilleasiatiquesdesagrumes, Unaspisyanonensis Caractérisation Filière(s) concernée(s) : pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel pastique) Groupe agronomique de rattachement : cochenilles Végétaux visés : Citrus Objectif(s) du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Culture de plein champ, fleurs coupées ou rameaux décoratifs : 0,5 m² Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte‐fils à grossissement 10 fois. Objet à observer : plante entière : rameaux, tiges, feuilles Nombre minimum d’objets à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation cultures extérieures et sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire d'avril à octobre et mensuel de novembre à mars = sous abris = extérieur Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. 38 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les identifier et les numéroter à l'aide d'un repère suffisament visible (cf partie correspondante). (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante. En présence de symptômes vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (a3) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. L'observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l'apréciation de l'observateur. (b4) Parcourir l'ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à observer. En présence de symptômes, vérifier systématiquement la présence de l'organisme nuisible et de ses auxiliaires. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d'évaluation pour chaque placette. Critères d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible : 0 = absence 1 = quelques individus éparses 2 = plusieurs individus sur tige ou feuille sans déperissement 3 = dépérissempent partiel ou total du végétal Critères du suivi des populations : 1 = Adultes femelles 2 = Emergence‐ L1 3 = Larves L2‐L3 Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi : Auxiliaires Critères d’évaluation Parasitoïdes hyménoptères 0 = absence d’auxiliaire 1 = quelques momies 2 = nombreuses momies 3 = la plupart des individus ravageurs parasités 39 Protocole de suivi Le psylle de l’albizia, Acizzia jamatonica Caractérisation Filière(s) concernée(s) : pépinière Mode de culture : extérieur et sous abris (serre, tunnel plastique) Groupe agronomique de rattachement : psylles Végétaux visés : Albizia julibrissin Objectifs du protocole : suivi des populations et analyse du risque parcellaire Contenu Les placettes Taille de la placette : à définir à la mise en place du suivi. • Culture en pot inférieur à 2 litres : 1 pot • Culture de pépinière en pleine terre : 1 arbre ou 1 arbuste Nombre de placettes fixes : 10 placettes / parcelle Nombre maximum de placettes fluctuantes : 10 placettes / parcelle Observations Type d’observation : visuelles Matériel spécifique nécessaire : tapette à insecte et support de collecte. Loupe compte-fils à grossissement 10 fois Objet à observer : pousse Nombre minimum d’objet à observer par placette : 5 objets / plante Période d’observation : • Cultures extérieures : d’avril à septembre • Cultures sous abris : toute l’année Fréquence d’observation : hebdomadaire Janvier Février Mars Cultures extérieures Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct. Nov. Déc. Cultures sous abris Version β 43 Mode opératoire Suivi des placettes fixes Suivi des placettes fluctuantes (foyers) Avant tout suivi, disposer les placettes fixes en fonction de l’accessibilité et de la disposition des végétaux. Les numéroter et les identifier à l’aide d’un repère suffisament visible (cf partie correspondante). L’observation sur les placettes fixes et fluctuantes peut se faire en même temps ou en deux temps selon l’appréciation de l’observateur. (a1) Réaliser les observations un jour fixe de la semaine. (b4) Parcourir l’ensemble de la parcelle en recherchant les foyers ou en procédant à une observation aléatoire. (a2) Observer attentivement les organes de chaque plante à suivre. En présence de symptôme vérifier sythématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (b5) Observer attentivement les organes des plantes à suivre. En présence de symptôme, vérifier systhématiquement la présence de l’organisme nuisible et de ses auxiliaires. Réaliser un à deux frappage(s) pour déloger et évaluer la faune auxiliaire. (a3) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette sur la fiche correspondante. (b6) Localiser le foyer (la parcelle fluctuante) par un repère numéroté de 11 à 20. (b7) Renseigner les critères d’évaluation pour chaque placette. (b8) Evaluer la répartition de l’attaque sur la parcelle. Critéres d’évaluation Critères d’évaluation du nuisible 0 : absence d’individu et/ou de symptôme 1 : présence d’adulte en majorité 2 : présence de petites colonies avec u ne majorité de larves 3 : présence de colonies importante avec une majorité de larves Auxiliaires à prendre en considération dans le suivi Auxiliaires Critères d’évaluation Punaises 0 : absence auxiliaire 1 : 1 punaise 2 : 2 à 3 punaises 3 : plus de 3 punaises Coccinelles 0 : absence auxiliaire 1 : adulte(s) isolé(s) 2 : plusieurs individus tous stades 3 : individu(s) avec ponte(s) Chrysopes 0 : absence auxiliaire 1 : pontes sans larve 2 : larve(s) seule(s) 3 : larve et ponte 44 INSECTE - POUSSE Psylle de l’albizia – Acizzia jamatonica Mode de culture : extérieur Observations : larves, adultes, colonies Reconnaissance du ravageur Adultes : 1,8 à 2,0mm de long pour les males et 2 à 2,3 mm pour les femelles. Ressemblent à une minuscule cigale, jaune-vert en été au rose-brun en hiver, ailes en toits membraneuses, translucides, yeux composés rouges. Larves : aplaties en forme d’écaille, 5 stades larvaires, des yeux composés rouges. Œufs : de couleur jaune-orange, 0,3mm de long. Stades larvaires et adulte du psylle de l’albizia – Source : Arexhor Pays de la Loire 1