CORRIGE DES QUESTIONS
QUESTION N°1:
• crise épileptique partielle du MIG, à prédominance motrice, sans marche Bravais-Jacksonienne, sans
généralisation secondaire.
• secousses musculaires rapides paraissant répétitives, le dernier épisode comportant des manifestations
sensitives concomitantes du membre supérieur gauche, puis un déficit moteur post-critique du membre
inférieur gauche.
QUESTION N°2 :
• Un syndrome pyramidal gauche avec hémiplégie gauche globale, non proportionnelle, à nette prédominance
crurale.
• Déficit majeur du membre inférieur gauche, rotulien gauche plus vif, signe de Babinski gauche, petits
signes déficitaires à la main gauche et à l’hémiface gauche.
• Lésion hémisphérique droite ; localisation très probable au niveau du lobule paracentral droit, situé sur la
face interne du lobe frontal droit, en avant de la scissure de Rolando pour la partie de l’aire motrice
primaire, et en arrière de celle-ci au niveau de l’aire somesthésique primaire SI, compte tenu des
manifestation sensitives survenues lors du dernier épisode critique.
QUESTION N°3 :
• En premier lieu l’IRM cérébrale T2, et T1 sans et avec injection de Gadolinium, compte tenu du diagnostic
topographique. La survenue tardive d’une première crise d’épilepsie et même de plusieurs crises
rapprochées, et le caractère focal de crise partielle motrice conduisent à rechercher une cause lésionnelle
avec une probabilité importante. Concernant le délai de réalisation de l’IRM, cela dépend des disponibilités.
L’IRM ne sera pas forcément réalisable dans la nuit ; il conviendra dans ce cas de la faire pratiquer le
lendemain, et éventuellement de demander en attendant un scanner cérébral sans injection (diabète) de
premier débrouillage.
• L’IRM médullaire n’est pas nécessaire compte tenu du diagnostic topographique
• L’EEG sera réalisé le lendemain à la recherche de signes de souffrance cérébrale hémisphérique centrale
gauche et surtout d’activité critique à ce niveau.
• Il n’y a pas lieu de réaliser une ponction lombaire en urgence et de toute façon celle-ci est contre-indiquée
car le patient est sous traitement antiagrégant plaquettaire (aspirine : Kardegic®).
• Un bilan biologique assez large est effectué dès l’arrivée à l’hôpital, dont bilan du diabète (iono sanguin,
glycémie), NFP (recherche d’une anémie, d’une hyperleucocytose), CRP, bilan hépatique, bandelette
urinaire notamment à la recherche d’une infection urinaire, d’une glycosurie et cétonurie.
• Une radiographie pulmonaire à la recherche d’un processus infectieux ou néoplasique qui pourrait être à
l’origine du processus lésionnel cérébral.
• Un ECG, et, selon l’IRM cérébrale, une échographie cardiaque dans l’hypothèse d’un AVC ischémique à
point de départ embolique cardiaque.
QUESTION N°4:
• Cause néoplasique : métastase ou tumeur primitive bénigne ou maligne
• Processus infectieux type abcès
• Cause vasculaire par hématome local ou par accident ischémique dans le territoire de l’artère cérébrale
antérieure
• Cause inflammatoire : SEP
• Autres causes possibles
• Premiers traitements : équilibrer le diabète avec l’insuline, traiter l’infection urinaire s’il y a lieu, prévenir la
récidive de crise d’épilepsie partielle ou la survenue d’une crise généralisée : on peut donner une
benzodiazépine per os du type clobazam (Urbanyl®) 10 mg dès le soir de l’arrivée, puis 10 mg matin et
soir.