J.A. 2350 Saignelégier — 118e année — No 16 976 — Prix au No : Fr. 1.50 JOURNAL DES FRANCHES-MONTAGNES, PARAISSANT À SAIGNELÉGIER LES MARDI, JEUDI ET SAMEDI SOMMAIRE •La formation des migrants questionne le député Tschan 2 •Les CJ sous la loupe de trois étudiants 3 •Les vététistes convergeront 9 vers les Sommêtres dimanche Fidèles du comptoir depuis les tout débuts Le 40e Comptoir franc-montagnard est ouvert ! Depuis hier et jusqu’à dimanche, 41 exposants accueilleront entre 4500 et 6000 visiteurs à la hallecantine de Saignelégier. Parmi eux, des commerçants fidèles depuis 1977, année de la première édition. « Le FrancMontagnard » s’est approché d’eux pour savoir comment la manifestation a évolué et ce qu’elle leur apporte. « Depuis le départ, il y a Haefeli, le Garage Erard et La Chaumine. De sûr ! » indique Jean-François Hulmann, président de l’organisation du Comptoir franc-montagnard, qui a ouvert ses portes hier. Pour la quarantième fois. En 1977, le premier comptoir voyait la présence de 23 exposants, parmi lesquels Joseph Haefeli SA, entreprise du Noirmont active dans l’électroménager « On a commencé par le comptoir. On allait vers l’inconnu, mais ça s’est avéré payant » se souvient Joseph Haefeli qui a depuis lors passé le relais à son fils Claude. Faire des affaires •Des hausses de primes qui rendent malade 11 Rédaction et administration : Le Franc-Montagnard SA Case postale 271, Place du 23-Juin 10 2350 Saignelégier Tél. 032 951 16 55 - Fax 032 951 10 79 e-mail : [email protected] [email protected] www.franc-mont.ch Abonnement : Annuel Fr. 182.– TVA incluse Publicité : Publicitas S.A., Rte de Courroux 6 2800 Delémont Tél. 032 424 46 46 Remise des annonces : Trois jours avant la parution à 10 h Pour l’édition du mardi : vendredi à 10 h Jeudi 29 septembre 2016 L’ancien patron l’avoue sans détour : « Au Comptoir franc-montagnard, tu y vas pour faire des affaires ». La démarche est différente pour le Garage Erard de Saignelégier, une entreprise familiale également présente depuis le début. « On ne fait pas de grandes ventes au comptoir. Mais on a le temps de parler avec la clientèle, contrairement aux expos. Et de discuter avec des gens qui roulent des autres marques que la nôtre et qui ne viendraient pas forcément chez nous » explique Philippe Erard, ancien patron du garage tenu actuellement par son fils Patrick. De l’avis de Joseph Haefeli et de Philippe Erard, la manifestation commerciale a bien changé depuis 1977. Dans les premières années, les exposants étaient moins nombreux qu’au- Le 40e Comptoir franc-montagnard, qui a ouvert ses portes hier, compte de nombreux fidèles parmi ses exposants. Joseph Haefeli, La Chaumine et le Garage Erard sont là depuis la première édition, en 1977. photo archives jourd’hui, mais plus… serrés. Motif : seul le rez-de-chaussée de la halle-cantine faisait office d’espace d’exposition. Le 1er étage était dévolu à la cuisine où Raymond Paratte et les artisans de la place servaient une choucroute durant toute la durée de la manifestation. Au fil du temps, la halle aux chevaux et une nouvelle tente ont permis de doubler la surface du comptoir et d’accueillir plus de commerçants et d’artisans. Ce qui n’a pa pas entamé une chose : la convivialité. « Les gens viennent pour l’ambiance, bien meilleure que partout ailleurs » lâche Philippe Erard, un brin chauvin, alors que Joseph Haefeli souligne qu’à son stand, tout le monde se voit offrir un verre. « Même ceux qui ne sont pas client ! » précise l’ancien responsable. Ce sera encore le cas cette année, et très certainement dans quarante ans. (rg/cta) Les jalons posés en 1976 Ancien patron du garage qui porte son nom, Philippe Erard tient à préciser qu'il y a eu « un comptoir avant le comptoir ». Son entreprise avait fait une exposition de voitures à la halle-cantine en 1976. Deux autres commerçants (Riat et Clottu) avaient suivi, installant leur stand sur la scène. « Le soir, le hockey avait organisé une soirée disco » se souvient Philippe Erard. Les jalons du Comptoir franc-montagnard étaient alors posés. (rg)