Des robots de pointe, patients d`étudiants en soins infirmiers

JEUDI 22 SEPTEMBRE 2016 m
RÉGION 9
<wm>10CFXKIQ7DMAwF0BM5-j-JXXuGVVhUMI2HTMO7P1o7VvDYmzO14G8fx2s8k2Dv0mKjMp1W2ubZ4YUeiaiooD1IgN7Nbl-qAw1Y1xGEVCwXDWm2zqW00PJ9f36iiyjFdgAAAA==</wm>
<wm>10CAsNsjY0MDQx0TW2NDc0NQQAUWqaJQ8AAAA=</wm>
1234 : Plus beau et
moins cher.
Fielmann vous montre l’univers de la mode des lunettes, le tout à un
prix très avantageux. Fielmann vous accorde la garantie du prix le
plus bas. Si vous trouvez, dans les six semaines suivant votre achat
chez Fielmann, le même produit moins cher ailleurs, Fielmann le
reprend et vous le rembourse.
Lunettes complètes modernes
avec des verres à simple foyer, 3 ans de garantie. CHF 47.50
Lunettes de soleil à votre vue
montures métalliques ou en matières synthétiques,
verres à simple foyer, 3 ans de garantie. CHF 57.50
Essayez gratuitement dès maintenant les lentilles
de contact de toutes les grandes marques !
www.fi elmann.com
Lunettes: Fielmann. Mode internationale des lunettes aux prix garantis les plus bas dans un choix immense. 37 succursales en Suisse. Également près de chez vous: Neuchâtel, Grand-Rue 2, téléphone: 032/722 74 44. www.fielmann.com
PUBLICITÉ
DELÉMONT La HE-Arc Santé a son centre de simulation high-tech à Strate J.
Des robots de pointe, patients
d’étudiants en soins infirmiers
SYLVIA FREDA
Les appareils de simulation
pour les pilotes d’avion, on
connaît. Désormais au niveau
des soins infirmiers aussi, on
peut compter sur des centres
de simulation.
«La HE-Arc Santé a le sien, ou-
vert depuis la rentrée, lundi passé,
pour les infrastructures duquel elle
a investi 400 000 francs», in-
forme Nicolas Chevrey, direc-
teur dans le domaine de la santé
à la HE-Arc. Cette plate-forme
de 600 m2 est logée au premier
étage du bâtiment tout neuf
Strate J, à Delémont. Fort de plu-
sieurs formations porteuses
d’avenir – l’enseignement, la
santé, la gestion d’entreprises et
l’ingénierie –, le campus sera of-
ficiellement inauguré demain,
en présence du président de la
Confédération Johann Schnei-
der-Ammann. Le public, pourra,
le visiter samedi.
Les étudiants qui préparent
leur bachelor en soins infirmiers
sur le site neuchâtelois de la HE-
Arc rejoindront leurs camarades
dans cette unité de simulation
high-tech delémontaine. Tous
viseront à devenir aguerris dans
leur art, après s’être confrontés
,«pour de faux», à la réalité du
leur profession.
Deux robots de pointe (Sim
Man Als Simulator) program-
més par ordinateur, leur servi-
ront de pseudo-patients déve-
loppant des pathologies
compliquées. Au cours des soins
reçus, ceux-ci pourront manifes-
ter divers symptômes, tels l’arrêt
repiratoire, la crise d’asthme ou
carrément cardiaque, etc. Les
futurs professionnels ont égale-
ment affaire à un mannequin
de troisième génération, qui re-
connaît automatiquement des
drogues. Ses pupilles réagissent
à la lumière, et selon les scéna-
rios construits, il reproduit
même l’excrétion de fluides cor-
porels. Une multitude d’autres
mannequins dits «de moyenne
et basse fidélités» servent aux
aspirants infirmiers à entraîner
les gestes cliniques.
Pendant leurs interactions
avec leurs malades prétextes,
les étudiants sont observés par
des pros via vidéos et micros. La
régie informatique met en ré-
seau 10 caméras fixes, 6 camé-
ras mobiles, 8 micros d’am-
biance et 8 micros cravate
répartis autour des 15 lits médi-
calisés. Des débriefings, consti-
tués sur la base des images et
sons captés durant des gestes
réalisés au pied du lit du robot-
souffrant, suivent entre experts
et apprenants.
Agir et s’observer
«Ce nouvel outil est déployé au
service de la pédagogie et doit
amener à conscientiser son action,
à identifier les points forts et les as-
pects à améliorer», signifie Nico-
las Chevrey.
Un économat est à disposi-
tion. S’y trouvent du matériel,
par exemple de perfusion, ainsi
que des boîtes de médicaments,
mais vides. Car il s’agit encore et
toujours et encore de feindre
des situations données.
La réplique d’un appartement
privé aide les élèves à se préparer
aux difficultés susceptibles d’ap-
paraître chez les particuliers,
lors de soins donnés à domicile.
De plus, la HE-Arc Santé déve-
loppe un programme de pa-
tients simulés standardisés afin
de promouvoir l’approche cen-
trée sur le patient.
«Ce centre de simulation, unique
dans l’Arc jurassien, permet d’exer-
cer et d’analyser les gestes de soins
dans un environnement sécuri-
sant», précise Nicolas Chevrey.
«Nous allons œuvrer à fond pour
que les équipes médico-soignantes
des institutions socio-sanitaires de
la région puissent en bénéficier
dans le cadre de leurs formations
continues.» }
Mannequins, certains de dernière génération high-tech, comme malades. BIST-DANIÈLE LUDWIG
SAIGNELÉGIER
Comptoir franc-montagnard
«quadra» et locavore
Souffler quarante bougies sans
s’essouffler, cela relève du défi
pour un rendez-vous récurrent,
voulu tel une vitrine promotion-
nelle pour quarante commerces
et artisans du cru. Pour bien mar-
quer cet anniversaire, le comp-
toir franc-montagnard sera son
propre invité d’honneur pour sa
40e édition, qui se déroulera du
28 septembre au 2 octobre à la
halle-cantine de Saignelégier. Et
afin de raviver les fondamentaux
sans les tronquer, un sous-comité
s’est attelé à la tâche. Autour d’un
stand rétrospectif, voué à rappe-
ler les étapes clés de la manifesta-
tion, six nouvelles enseignes ré-
gionales prendront place dans la
galerie marchande.
Au comptoir franc-monta-
gnard, on cultive avant tout l’art
du locavorisme. On favorise la
consommation locale, en l’oc-
currence. Président de l’organi-
sation, Jean-François Hulmann
tient à ce principe. Car appâtés
par le coût accessible des empla-
cements, les intéressés d’ailleurs
demeurent légion. «A quelques
exceptions près, on essaie vraiment
de rester le plus régional possible!»
Concernant l’habituelle remise
des mérites sportifs et culturels,
une nouvelle formule a été explo-
rée, sous l’égide de l’Association
des maires des Franches-Monta-
gnes (AMFM). Le jeudi soir, cette
année, les lauréats ne provien-
dront plus seulement du chef-
lieu, mais des quatre coins du dis-
trict. Conseiller communal en
charge du sport, de la culture et de
la jeunesse, Jonas Müller explique
le bon sens de cette adaptation.
«Tout comme le comptoir, ces méri-
tes seront francs-montagnards.»
Du côté des exposants, on croit
toujours fermement au poten-
tiel de ces journées, qui en plus
de permettre «pas mal d’affaires
dans une bonne ambiance», inci-
tent à «savoir se vendre et faire du
bon travail.»
Au-delà de la promotion de son
business, l’exercice paraît inté-
ressant. C’est le point de vue de
Roland Noirat, électricien, à
l’approche de sa 28e participa-
tion. «Auprès de clients de longue
date, c’est l’occasion de prendre
davantage de temps pour discuter
de ce qui va bien ou pas.» En tant
que prestataire de services, An-
drea Babey loue l’esprit particu-
lier qui règne au comptoir.
«Contrairement à certaines gran-
des foires, il n’y a pas ce harcèle-
ment à la vente. On entretient une
autre relation avec notre public.»
} SALOMÉ DI NUCCIO
A la halle-cantine, les visiteurs se sentent à l’aise. ANDREA BABEY
Horaires du comptoir:
Mercredi 28 septembre et jeudi 29: 19h-
22h; vendredi 30 septembre: 14h-22h;
samedi 1err octobre: 10h-22h; dimanche
2 octobre: 10h-18h
Plus d’infos sur: www.comptoir-fm.ch
INFO+