édition spéciale sur l`allergie aux protéines du lait de vache

Offert par
Être ou ne pas être allergique
Une question de prédisposition et d’exposition aux allergènes
Rédigé par :
Jon Vanderhoof, M.D.
Jennifer Kinnaman, Ph. D.
Mead Johnson Nutrition,
Recherche et développement à l’échelle mondiale,
Evansville, Indiana
L’une des allergies les plus courantes chez les enfants
concerne le lait de vache, qui contient une vingtaine de
protéines différentes susceptibles de provoquer des réactions
allergiques. Chez les sujets atteints d’allergie aux protéines
du lait de vache (APLV), le système immunitaire méprend
les inoffensives protéines du lait de vache (PLV) pour des
substances « dangereuses », ce qui entraîne l’apparition de
symptômes d’allergie (figure 1). Les réactions allergiques
aux protéines du lait de vache se manifestent habituellement
dès la petite enfance (au cours des premières semaines ou
premiers mois de vie) par des symptômes touchant la peau,
l’intestin et les voies respiratoires.
Chez certains enfants présentant des signes cliniques
d’allergie aux protéines du lait de vache dès la petite enfance,
on sait que des maladies liées à cette allergie, telles que
la rhinite et l’asthme, se manifestent plus tard dans leur
vie. Par conséquent, il est crucial de prendre en charge la
sensibilisation précoce et les symptômes de l’allergie aux
protéines du lait de vache de manière adéquate et efficace,
non seulement pour traiter les symptômes immédiats, mais
également pour influencer la « marche allergique » par la suite1.
Le pilier fondamental de la prise en charge alimentaire de
l’allergie aux protéines du lait de vache consiste à éviter
strictement l’allergène. On remédie ainsi aux symptômes
d’allergie en éliminant toute trace des protéines en cause.
Toutefois, l’objectif ultime de la prise en charge alimentaire de
l’allergie aux protéines du lait de vache n’est pas uniquement
de traiter les symptômes aigus, mais également de modifier
simultanément l’évolution de la maladie allergique et de
favoriser l’acquisition d’une tolérance orale, de façon à ce que
le système immunitaire considère les protéines comme des
substances inoffensives plutôt que dangereuses (figure 1).
La tolérance orale au lait de vache est un phénomène acquis
qui fait que le nourrisson ne réagit pas aux protéines du lait de
vache. Il s’agit d’un processus fortement régulé dans lequel
les lymphocytes T jouent un rôle prépondérant (figure 2). Sur
le plan immunologique, l’acquisition d’une tolérance orale est
un processus actif qui dépend de deux types de signaux. Le
premier signal est la reconnaissance de résidus de protéines
du lait de vache, et le second détermine le type de réponse
immunitaire (allergie ou tolérance) (figure 2).
Pour ce qui est du premier signal, plusieurs études ont évalué
l’efficacité des préparations hydrolysées à base de lait de
vache dans la prise en charge de l’allergie aux protéines du
lait de vache. Ces études ont notamment permis de conclure
que le degré d’hydrolysation ne permet pas de prédire
l’efficacité d’une préparation à stimuler l’acquisition d’une
tolérance orale. Il faut plutôt tenir compte de la combinaison
unique de protéines et de nutriments dans la préparation2.
Dans le cadre de ces études cliniques, Nutramigen® A
+
®,
une préparation fortement hydrolysée, s’est révélée efficace
pour réduire le risque d’apparition de symptômes d’allergie
touchant la peau et les intestins3,4. L’efficacité des préparations
hydrolysées à base de lait de vache dans la prise en charge de
l’allergie a été attentivement examinée par plusieurs groupes
d’experts et sociétés médicales, notamment la European
Academy of Allergy and Clinical Immunology (EAACI). Des
recommandations d’utilisation ont ensuite été publiées5-8.
Suite à la page suivante.
CPA = cellule présentatrice de l’antigène
Th = lymphocyte T auxiliaire Treg = lymphocyte T régulateur
LGG® = Lactobacillus rhamnosus GG (une marque déposée de Valio Ltd.)
Figure 2 : L’acquisition d’une tolérance orale exige que
le système immunitaire reçoive 2 signaux.
mc
Figure 1 : Le rôle de l’alimentation dans les allergies :
tolérance ou sensibilisation ?
Système
immunitaire
Nourrisson en
bonne santé
Nourrisson
atopique
Protéines du lait de vache
Tolérance orale Inflammation
allergique
Reconnues comme
« inoffensives »
Reconnues comme
« dangereuses »
Aucune réactivité Hyper-réactivité
Acquisition d'une tolérance
Rupture de la tolérance
1er signal : allergène
allergène
CPA TH
naïf
Th1
Th2
Treg
Infection
Auto-immunité
Allergie
Tolérance
Régulation
des Th1/Th2
2e signal : «environnement»,
p. ex. LGG
®
p. ex. TGF-β
©2016 Mead Johnson & Company, LLC. Tous droits réservés. MEN16023F 9/16
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Références
1. Høst A et al. Clinical course of cow’s milk protein allergy and intolerance. Pediatr Allergy
Immunol. 1998; 13 (Suppl. 11):48–52.
2. von Berg A et al. The effect of hydrolyzed cow’s milk formula for allergy prevention in the
first year of life: the German Infant Nutritional Intervention Study, a randomized double-
blind trial. J Allergy Clin Immunol. 2003; 111:533-540.
3. von Berg A et al. Certain hydrolyzed formulas reduce the incidence of atopic dermatitis
but not that of asthma: three-year results of the German Infant Nutritional Intervention
Study. J Allergy Clin Immunol. 2007; 119:718-725.
4. von Berg A et al. Preventive effect of hydrolyzed infant formulas persists until age 6 years:
long-term results from the German Infant Nutritional Intervention Study (GINI). J Allergy
Clin Immunol. 2008; 121:1442-1447.
5. Muraro A et al. Dietary prevention of allergic diseases in infants and small children. Part III:
Critical review of published peer-reviewed observational and interventional studies and
final recommendations. Pediatr Allergy Immunol. 2004; 15:291-307.
6. Fiocchi A et al. World Allergy Organization (WAO) Diagnosis and Rationale for Action
against Cow’s Milk Allergy (DRACMA) Guidelines. Pediatr Allergy Immunol. 2010; 21
(Suppl 21):1-125.
7. Boyce JA et al. Guidelines for the diagnosis and management of food allergy in the
United States: report of the NIAID-sponsored expert panel. J Allergy Clin Immunol.
2010; 126:S1-S58.
8. Greer FR et al. Effects of early nutritional interventions on the development of atopic
disease in infants and children: the role of maternal dietary restriction, breastfeeding,
timing of introduction of complementary foods, and hydrolyzed formulas. Pediatrics.
2008; 121:183-191.
9. Høst A et al. Hypoallergenic formulas—when, to whom and how long: after more than
15 years we know the right indication! Allergy. 2004; 59 (Suppl. 78):45-52.
10. Berni Canani R et al. Effect of Lactobacillus GG on tolerance acquisition in infants with
cow’s milk allergy: a randomized trial. J Allergy Clin Immunol. 2012; 129:580-582.
11. Berni Canani R, courriel, 23 avril 2012.
12. Berni Canani R et al. Formula selection for management of children with cow’s milk
allergy influences the rate of acquisition of tolerance: a prospective multicenter study.
J Pediatr. 2013; 163:771-777.
Il est bien reconnu que les nourrissons exclusivement allaités
présentent un plus faible risque d’allergie aux protéines du
lait de vache parce qu’ils acquièrent une tolérance orale aux
protéines du lait de vache tôt dans leur vie. Ce phénomène
pourrait être associé à la présence dans le lait maternel
de très faibles quantités de résidus de protéines du lait de
vache et de cofacteurs immunologiques, lesquels favorisent
ensemble l’acquisition d’une tolérance orale. Fait intéressant,
Nutramigen® A
+
® contient ces mêmes protéines du lait de
vache immunoréactives, et dans des quantités semblables à
celles qu’on retrouve dans le lait maternel9.
Une étude a démontré qu’en combinant Nutramigen® A
+
®
au probiotique Lactobacillus rhamnosus GG, il est possible
d’accélérer l’acquisition d’une tolérance orale10 (figure 3).
En outre, une autre étude a révélé que la combinaison de
Nutramigen® A
+
® et du probiotique Lactobacillus GG aidait
plus de nourrissons à acquérir une tolérance orale que les
autres types de préparations habituellement utilisées dans
la prise en charge de l’allergie, notamment les préparations
fortement hydrolysées et les préparations à base de riz, de
soya ou d’acides aminés*12. Ces études suggèrent que les
faibles doses de peptides de caséine hydrolysée contenues
dans la préparation, combinées au probiotique Lactobacillus
rhamnosus GG, semblent diriger la réponse immunitaire et
stimuler l’acquisition d’une tolérance orale tôt dans la vie.
Bien que ces résultats indiquent que l’acquisition plus rapide
d’une tolérance orale pourrait devenir une nouvelle approche
de prise en charge de l’allergie aux protéines du lait de
vache, d’autres recherches sont nécessaires pour déterminer
le mécanisme moléculaire exact et décrire les séquences de
ces peptides dans les préparations fortement hydrolysées.
En conclusion, une exposition à de faibles doses des
allergènes alimentaires présents dans le lait maternel
contribue à stimuler l’acquisition d’une tolérance orale tôt
dans la vie. Sur le plan immunologique, l’acquisition d’une
tolérance orale nécessite l’exposition à des résidus de
protéines du lait de vache ainsi qu’à des cofacteurs qui
favorisent la tolérance orale. L’intervention alimentaire au
moyen de préparations hydrolysées à base de lait de vache
en association avec le probiotique Lactobacillus rhamnosus
GG est une approche possible pour favoriser l’acquisition
d’une tolérance orale aux protéines du lait de vache tôt
dans la vie.
Figure 3
*
Produits évalués : préparations à base de caséine fortement hydrolysée : Nutramigen (Mead
Johnson Italie) et Nutriben hydrolysée (Nutriben Italie); préparation à base de caséine
fortement hydrolysée avec LGG : Nutramigen LGG (Mead Johnson); préparation hydrolysée
à base de riz : Risolac (Plasmon, Italie); préparations à base de soya : Isomil (Abbott, Italie),
Sinelac (Humana, Italie) et Nutrilon Soya (Nutricia, Italie); préparations à base d’acides
aminés : Neocate (Nutricia), Nutramigen AA (Mead Johnson) et Sineall (Humana).
Offert par
mc
Les résultats ont persisté 6 mois après la dernière épreuve de provocation orale.
La plupart des nourrissons acquièrent une tolérance orale en moins d'un an
grâce à Nutramigen
®
A
+®
avec LGG
®
10
Nutramigen A+ avec LGG
Nutramigen A+
À 6 mois Cumul à 12 mois
0
20
10
30
50
70
40
60
80
90
Hausse de
p=0,004
11
21
%
181
%
p= 0,027
11
50
%
59
%
54
%
81
%
Nourrissons qui ont acquis une tolérance (%)
Faibles doses de
peptides de PLV + LGG:
la clé de l’acquisition d’une
tolérance orale hâtive1
Hausse de
Prise en charge rapide des coliques, souvent en moins de 48 heures*1,2
Réduction du temps d’adaptation aux PLV**
Attribuables à une allergie aux protéines du lait de vache
* Études menées avant l’ajout d’ADH, d’ARA et de Lactobacillus rhamnosus GG (LGG)
1. Lothe L et al. Pediatrics. 1989; 83:262-266. 2. Lothe L et al. Pediatrics. 1982; 70:7-10.
**Protéines du lait de vache
LGG et le logo LGG sont des marques déposées de Valio Ltd, Finlande.
En cas d’allergie aux protéines du lait de vache
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