Chimie générale et organique :
1) Faux : Les orbitales atomiques (OA) de type « s »ne possèdent pas de plan
nodaux mais des nodes radiales. Il faut retenir que les OA Ns possèdent N-
1 nodes radiales. (OA 1s ne possède donc pas de node radiale)
NB : Ce sont les OA de type « p »qui possèdent des plans nodaux (=zone où
la probabilité de trouver un électron est nulle).
2) Faux : La configuration électronique figée de l’atome Mn est : [Ar] 4s2 3d5 La
configuration électronique relaxée de l’atome Mn est [Ar] 3d5 4s2 La
configuration électronique de l’ion est Mn2+ est : [Ar] 3d5
3) Faux. On sait que :
Donc Na > Li
Et donc Cl < S < Li < Na
4) Vrai : Les atomes d’oxygène respectent bien la règle de l’octet, les atomes
d’hydrogène respectent la règle du duet et le soufre est capable d’étendre
son octet grâce aux orbitales « d ».
5) Faux : CF = nb électrons de valence - électrons des doublets non liants - 1/2
(électrons des doublets liants) Ici : CF(S) = 6 - 0 - (1/2 x 12) = 0
6) Vrai. Il s'agit même d'un diacide fort, car l'acide sulfurique peut fournir 2
protons. Les autres acides forts à connaître sont : H3O+, HCl et HNO3.
7) Faux. L'hydroxyde de potassium à pour formule KOH, il s'agit donc d'une
base forte. Une solution millimolaire est concentré a 10-3 mol/L. On
applique donc la formule pH = 14 + log (10-3) = 11,00.
8) Vrai. Une réaction est quantitative si la différence entre les pKa des
deux espèces est supérieure à 4. Le pKa de l'ammoniac est de 9,23.
Attention, pour l'acide fluorhydrique on vous donne le pKb ! Il faut donc
calculer son pKa grâce à la formule pKa = 14 – pKb = 14 – 10,80 = 3,20. La
différence entre les deux pKa est de 6,03, donc supérieure à 4. Il s'agit bien
d'une réaction quantitative.
Corrigé détaillé UE1 – Concour blanc N°2
9) Vrai. Le nombre d'oxydation de l’hydrogène est de +I à la fois sous la forme
« H+ » et sous la forme « H2O ». (NB : Nombre d'oxydation = nombre
d’électrons de valences – nombre d’électrons des paires libres – nombre
d’électrons des paire liantes accordé à l'atome le plus électronégatif)
NB : Le nombre d'oxydation de l’hydrogène sera, dans la très grande
majorité des molécules, égale a +I.
10) Faux. Au cour d'une réaction, pour déterminé si une espèce à était oxydé
ou réduite, il faut calculer le nombre d'oxydation. Si, au cour de la réaction,
il diminue, il s'agit d'une REDUCTION, alors que si il augmente, il s'agit
alors d'une OXYDATION. Au départ le manganèse a un nombre d'oxydation
de +VII (comme le manganèse est lié a de l’oxygène, qui lui possède
presque toujours un nombre d'oxydation égale à -II, on peut établir une
équation : x – 8 = -1 donc x = +VII). A la fin le manganèse est ionisé en Mn2+,
son nombre d'oxydation est donc égale a +II. On passe de +VII au début de
la réaction, a +II à la fin. Il sagit donc d'une REDUCTION : Le manganèse à
été réduit.
11) Vrai. Il y a deux carbones asymétriques. Donc 22=4
12) Faux, il s'agit de la N-méthyléthylamide.
13) Faux. Il s'agit du (M)-Bromophénol.
(M) – Bromophénol (P) - Bromophénol
14) Vrai. Bien qu'il n'y ai pas de carbone asymétrique, la molécule est chirale.
On appelle cela l'atropisomérie, qui peut se produire avec un allène
(C=C=C), comme ici, ou avec un binaphtaléne.
15) Faux. il n’y a pas de carbone asymétrique dans cette molécule (Les
constituants à droite et à gauche du carbone centrale potant exactement les
mêmes constituants). Et il n'y a pas d'isomérie Z et E possible (Les deux
doubles liaisons portant deux hydrogènes chacune). Donc il n'y a qu'un seul
stréréoisomère.
16) Vrai.
17) Vrai. La première molécule (celle de gauche) est de configuration 2R3S,
alors que la seconde est de configuration 2R3R. Se sont donc bien des
diastéréoisoméres.
NB : Si la configuration absolue est exactement la même (Ex : 2R3R pour la
molécule 1 et la molécule 2) alors se sont les MEMES molécule. Si la
configuration absolue est parfaitement opposé (Ex : 2R3R pour la molécule 1
et 2S3S pour la molécule 2) alors se sont des ENANTIOMERES. Enfin si
l'une des configuration est similaire, et que l'autre est différente (Ex : 2R3R
pour la molécule 1 et 2R3S pour la molécule 2), alors se sont des
DIASTEREOISOMERES.
18) Faux. Il s'agit d'une SN1 car le carbocation formé sera tertiaire (conduisant
toujours à une SN1).
19) Faux c’est une E2, car il y a présence d'une base forte (KOH), et le
carbocation formée sera secondaire (conduisant très souvent, mais pas
toujours, à une E2).
20) Faux. C’est une catalyse hétérogène : H2 est gazeux et Pd est solide.
Biochimie :
51) Réponses : A et C
52) Réponses : B et C
Les acides aminés catalytiques sont des acides aminés polaires. En effet, ces
derniers on pour but de former des liaisons de faible énergie avec leurs substrats.
Pour ce faire, il faut que ces acides aminés soient donneurs/accepteurs de
proton H+ ou qu'ils soient ionisables.
53) Réponse : A
A : Faux : [E] = [P]/Cste
B : Vrai
C : Vrai : les deux vitesses sont équivalentes
D : Vrai
54) Réponse : C
Les inhibiteurs compétitifs augmentent le Km, donc diminue l’affinité et ne modifie
pas Vmax.
Les inhibiteurs non compétitifs diminuent Vmax et ne modifie pas Km.
Les inhibiteurs un-compétitifs diminuent Vmax et augmente l’affinité donc Km est
diminué.
55) Réponse : B et D
A : Faux. Le lactose est formé de glucose et de galactose.
B : Vrai. La lactose synthétase est une enzyme non allostérique composée d'une
unité catalytique (la galactosyltransférase) et d'une unité modificatrice.
C : Faux. Le lactose est un disaccharide réducteur.
D : Vrai. Le lactose est formé de galactose et de glucose unis par une liaison β1-4
(premier carbone du galactose et 4ème carbone du glucose)
56) Réponse : C et D
A : Faux. Le fructose-1-phosphate est un intermédiaire de la glycogénogénèse.
C'est le fructose-6- phosphate qui est utilisé dans la glycolyse.
B : Faux. La première partie est juste, mais l'équilibre est en faveur du
dihydroxyacétonephosphate (même si seulement le glycéraldéhyde-3-phosphate
est utilisé dans la glycolyse).
C : Vrai. Il subit une oxydation phosphorylante grâce à l'enzyme glyraldéhyde-
3-phosphate déshydrogénase. Cette étape de la glycolyse permet la production de
NADH H+ utilisé dans la chaîne respiratoire de la mitochondrie.
D : Vrai. Ceci car on a un équilibre entre le dihydroxyacétone-phosphate et le
glycéraldéhyde-3- phosphate. Grâce à la triose phosphate isomérase, le
dihydroxyacétone-phosphate peut se transformer en glycéraldéhyde-3-phosphate.
57) Réponse : B et C
A : Faux. Après la glycolyse, le pyruvate est transformé en Acétyl-Coa dans la
mitochondrie mais par le complexe pyruvate déshydrogénase (composé de
pyrophosphate de thiamine).
B : Vrai. C'est bien un décarboxylation oxydative, le pyruvate est composé de 3C
et l'Acétyl-Coa ainsi obtenu est composé de 2C.
C : Vrai. Cette réaction est notamment inhibée en présence de NADH,H+, d'ATP et
d'Acétyl-Coa. Elle est favorisée, par l'ADP et le NAD+.
D : Faux. Cette proposition est doublement fausse, puisque l'Actéyl-Coa va servir
dans le cycle de Krebs dans la mitochondrie mais aussi à la synthèse des acides
gras dans le foie (dans laquelle il subit une carboxylation par une Acétyl-
Coacarboxylase pour être transformé en Malonyl Coa).
58) Réponse : A
A : Faux. Elle comporte deux décarboxylations oxydatives. La première est lors
de la transformation de l'isocitrate en α-Cétoglutarate par l'enzyme isocitrate
déshydrogénase. La deuxième a lieu lors de la transformation de l'α-Cétoglutarate
en Succinyl-Coa par le complexe multienzymatique α- Cétoglutarate
déshydrogénase.
B : Vrai. Avec les deux décarboxylations oxydatives il génère 3 NADH,H+ qui
produisent chacun 3 flux de protons donc permettent la formation de 9 ATP.
L'oxydation phosphorylante permet la formation de GTP qui engendre un flux de
proton et donc 1 ATP. Lors de transformation du succinate en pyruvate, on a
formation de FADH2 qui génère 2 flux de protons et donc 2 ATP. En additionnant,
les ATP obtenus, on obtient bien 12 ATP.
C : Vrai. On a bien rajout de H.
D : Vrai. Le malate sort de la mitochondrie par la navette malique et donne bien de
l'oxaloactétate cytosolique. Sous l'action d'une phosphoénolpyruvatecarboxikinase
il se transforme en phosphoénolpyruvate qui sous une pyruvate kinase peut à
nouveau se transformer en pyruvate.
59) Réponses : A et D
A : Vrai. Après glycolyse, on sait qu'on obtient 6 ou 8 ATP selon les navettes. Par
décarboxylation oxydative du pyruvate en Acétyl-Coa, on obtient un NADH,H+ qui
produit 3 ATP par pyruvate. Pour finir, on sait qu'on obtient 12 ATP par cycle de
Krebs et donc par Acétyl-Coa. On obtient alors selon les navettes utilisées, 36 ou
38 ATP par oxydation totale d'une mole de glucose. Donc 38 x 3 = 114 ou 36 x 3 =
108.
B : Faux. 6 tours car on obtient 6 Acétyl-Coa.
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