Par Krys3000 (Groupe « The Trust » - http://www.cours-en-ligne.tk/) Page 2
- Acides aminés obtenus par dégradation des muscles (Alanine, Aspartate) donnant du pyruvate ou de l’Oxaloacétate
(OAA) qui va pouvoir redonner du PEP.
- Hydrolyse des triglycérides des adipocytes pour obtenir du glycérol qui devient DHAP.
Pour mener à bien cette remontée, il faut court-circuiter les 3 seules réactions de la glycolyse qui sont irréversibles.
Le passage Pyruvate
PEP est assuré par la transformation, dans la mitochondrie, du pyruvate en OAA, consommant
du CO
2
et de l’ATP. Cet OAA deviendra ensuite du PEP en libérant le CO
2
et en consommant du GTP (Guanine
Triphosphate). Les deux enzymes employées sont la PEPCK et la PEPCase
Consommés : 1 ATP + 1 GTP (x2)
Le passage F-1,6-BisP
F6P se fait par hydrolyse via la Fructose 1,6-BisPhosphatase nécessitant un ATP.
Consommés : 1 ATP
Le passage G6P
Glucose se fait par hydrolyse via la Glucose 6-Phosphatase, avec un ATP, dans le foie, les reins, ou
l’intestin, au niveau du réticulum endoplasmique.
Consommés : 1 ATP
TOTAL : 2 Pyruvate + 4 ATP + 6 H
2
O Glucose + 4 ADP + 2 GDP + 6 P
i
+ NAD
+
+ 2 H
+
Le glucose sous forme libre est essentiellement produit dans le foie et les reins et transporté (avec déphosphorylation si besoin
est).
Ces processus peuvent être régulés par la présence d’enzymes, l’activité de celle-ci, ou la disponibilité de leur substrat :
Régulation de l’Hexokinase : Rétrocontrôle négatif par le G6P lui-même. Dans le foie, il existe une isozyme nommée
glucokinase, qui n’est pas inhibée, mais à une plus faible affinité. Elle forme le glycogène si la concentration en sucre est
trop élevée.
Régulation de la phosphofructokinase : elle intervient au moment de la phosphorylation du F6P, puisque cette enzyme
est un carrefour métabolique entre la glycogénogenèse et la voie des pentoses phosphates. L’inhibition de cette
enzyme se fait par l’augmentation de l’ATP, du pyruvate, et du citrate.
Régulation de la phosphate kinase : Régulée par phosphorylation de l’insuline ou du glucagon qui déclenche des voies
de signalisation.
On peut donc utiliser le glucose ingéré, en fabriquer par néoglucogenèse, ou entamer les molécules stocks :
Amidon chez les plantes
Cellulose (paroi des végétaux)
Glycogène présent dans le foie et les muscles. Celui-ci peut être dégradé par phosphorolyse :
Glycogène
(n+1)
+ P
i
Glycogène
(n)
+ Glucose-1-P
Ce procédé donne directement du G1P et supprime ainsi les fuites de glucose. Le glycogène est synthétisé à partir de la réaction
suivante :
G1P + UTP (Uracile triphosphate) + H
2
O UDP-Glucose
UDP-Glucose
(n)
UDP
(n)
+ Glycogène
III – LE DEVENIR DU PYRUVATE
Il peut server à la fermentation (alcoolique ou lactique) ou a la formation, en aérobie, d’Acétyl-CoA
Pyruvate + CoA Acétyl-CoA + CO
2
+ NADH
Cette réaction est catalysée par le complexe multienzymatique nommé pyruvate déshydrogénase.
Ce complexe est composé de 3 enzymes E
1
, E
2
et E
3
et 5 coenzymes (TPP, Acide lipoïque, FAD, CoA, et NAD
+
)
Le pyruvate arrive sur E
1
, enzyme relié au TPP (thiamine pyrophosphate). Ils décarboxylent le pyruvate (utilisation de NAD
+
).
Ensuite, la molécule est transférée sur l’E
2
(relié au l’acide lipoïque) qui transfère l’Acétyl sur le CoA. Enfin, l’E
3
/FAD va se charger
de régénérer le l’acide lipoïque pour le prochain transfert.
L’Acétyl-CoA peut aussi être formé à partir d’Acides Gras.
IV – LES LIPIDES
• Solubles dans les solvants organiques, pas trop dans l’eau
• 4 classes :
Acides Gras