Peut-on classer le vivant ? Linné et la systématique aujourd'hui
les acquis, les difficultés, et rappelons qu'elle s'applique à tous les objets d'étude concrets ; c'est la raison de
l'approche transversale qui a été privilégiée, elle va de la botanique à la zoologie, des maladies mentales aux chiens,
des ammonites aux céréales et à la vigne. Cette science fondamentale, complexe, effacée de nos jours par l'éclat des
techniques nouvelles, doit revenir au premier plan de l'enseignement supérieur, dans toutes les disciplines d'étude du
vivant. Un panel de scientifiques éminents de toutes disciplines est intervenu à ce colloque.
Daniel Prat
Albert Roguenant
Aline Raynal-Roques
SOMMAIRE
Conférence inaugurale
Jonsell B. Les principes linnéens et leur devenir face à l'évolution moderne de la systématique des plantes.
Des précurseurs à Linné
Drouin J.-M. Tournefort (1656-1708) : un botaniste cartésien ?
Duris P. Les débats autour de la taxinomie linnéenne en France au XVIIIe siècle.
Génermont J. Du système de Linné à la systématique cladistique, la multiplicité des concepts d'espèce et les
problèmes posés par leur mise en oeuvre.
Hoquet Th. Linné et les systèmes : un commentaire de Fondements botaniques, section II (1736).
Nommer et classer
Selosse Ph. Les concepts de genre et d'espèce à travers l'évolution du modèle logique de la définition, de l'Antiquité
à Linné.
Perru O. Symbiose et classification chez les insectes, l'école de Buchner (1886-1978).
Lherminier Ph. Une sseule classification ou des classifications différentes et disjointes pour chaque règne ?
Foncin J.-F. Réflexions à partir de l'importance de la notion de cause dans la classification des « maladies ».
Raynal-Roques A. Nommer et classer les plantes : un parcours de trois siècles.
Grenand F. Nommer son univers : pourquoi ? Comment ? Exemples parmi des sociétés amazoniennes.
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