Je pense comme Paul Virilio et Annah Harendt que la technique est problématique. Le progrès et
la catastrophe sont l'avers et le revers d'une même médaille;
Nous nous en rendons compte dans notre vie quotidienne. Inventer l'avion, par exemple, n'était - ce
pas inventer le crash ? Inventer les centrales nucléaires, c'était inventer l'accident qui va avec...
Nous constaterions ainsi une faillite du progrès technique dont le XIXème siecle nous rendait si
fier;
Une lecture de Gilles Deleuze permet de remettre en perspective ce qui vient d'être énoncé. Et
c'est ainsi que j'ai été amené à travailler sur la notion de problème...
III. Proposition :
Nous pouvons faire face aux risques liés à l'énergie nucléaire de deux manières différentes :
comment faire ?
1. En améliorant notre environnement
2. En sortant complètement de la logique nucléaire.
A chaque problème ses solutions : A chaque problème a les solutions qu'il mérite
Tout d'abord, nous pouvons améliorer l'existant, notre cadre de vie, en luttant par exemple contre
les inondations et contre les risques sismiques. C'est ce que nous faisons avec les barrages, les
digues... le contrôle des risques.... C'est ce qui m'apparaît le plus évident et c'est d'ailleurs ce que
nous faisons.
Par contre, nous pouvons également faire face au nucléaire en cherchant des alternatives
écologiques... Comme nous le verrons plus tard, c'est une solution plus volontariste ( que nous
avons déjà entamée ) mais aussi un peu plus exigeante. Mais pour cela, je pense qu'il y a une
condition sine qua none :Si nous nous plaçons dans une perspective radicale, et si nous souhaitons
la réussite d'un tel projet, il nous faut changer de système économique : lutter contre
l'économisme, par exemple. De mon point de vue, le retraitement des déchets, n'est pas ou ne
devrait pas être confié au secteur privé mais au secteur public. Dire que la nature pose problème est
un faux problème. Nous pourrons toujours lutter contre les inondations et les risques sismiques,
nous serons toujours à la merci d'un problème technique, ou d'une erreur humaine. C'est somme
toute, un paradoxe. Mais ce n'est pas bien grave, car la fausseté d'une solution ( digues.... ) n'est pas
un critère de pensée. La solution est dire intéressante. En effet, ces solutions sont vraies même si
le problème qui le conditionne n'en est pas un. Pourquoi ? Parce que selon moi, si nous n'arrivons
pas à résoudre un problème , c'est que l'on ne le prend pas ce problème par le bon bout. Rien ce
sera résolu dans un court laps de temps. Le problème est avant tout économique, technique et
écologique. Dans cet ordre. Je pense qu'il y a une déficience de la technique que la politique
devrait le résoudre. Mais l'inverse est aussi vrai. Les temps actuels nous montrent que nous