Contexte scientifique : A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, Une théorie, le
catastrophisme, propose que de grandes catastrophes (inondations, éruptions volcaniques...)
survenues dans le passé, de façon cyclique, auraient modifié brutalement et soudainement le
visage de la Terre, entrainant des extinctions massives d’êtres vivants dans le passé et
donnant à la Terre un aspect qu’elle aurait conservé jusqu’aujourd’hui, de façon immuable.
Cette théorie a été notamment soutenue par Georges Cuvier en 1812.
Le catastrophisme s’oppose au principe de l’actualisme pour qui les caractéristiques de la
Terre (aspect, faune et flore) sont dues à des phénomènes qui se déroulent encore aujourd’hui
(par exemple l’érosion des roches, le transport et le dépôt de leurs particules, le mouvement
des plaques lithosphériques…)
Contexte artistique : L’Italie est en pleine Renaissance et l’art pictural italien est florissant. De
nombreuses œuvres dépeignent des paysages, des natures mortes, des scènes de la vie
rurale. L’activité du Vésuve attire de nombreux artistes comme cela avait déjà été le cas lors de
l’éruption de 79 après J.-C. qui détruisit les villes de Pompéi et d’Herculanum. A cette époque,
les habitants ne connaissaient pas la nature volcanique du Vésuve.
Les représentations de l’éruption de 1794 sont nombreuses. Certaines sont malheureusement
imaginaires, leurs auteurs n’ayant pas observé l’éruption.
Rares sont les œuvres qui présentent une vue rapprochée de l’évènement. Dans presque
toutes les œuvres, des scènes de la vie quotidienne ou des processions sont représentées au
bas de la toile. Cette pratique courante permet de montrer que l’Homme est soumis à la nature.