GÉNÉTIQUE MÉDICALE – Mutation dynamique ; syndrome de l'X fragile
La transmission est autosomique dominante sauf maladie de Kennedy.
Maladie de Huntington : expansion triplet CAG, gain de fonction de la protéine mutée. La protéine dont le gène
est muté s'appelle la huntingène. Les allèles vont de 6 répétions à 37 répétitions en population générale, on a
une fourchette d'allèle pathologique, la majorité des malades ont de 40 à 50 répétions.
Transmission autosomique dominante
SCA2 : chevauchement d'allèle normales et pathologique puisque en population normale → 6<n<44 et
pathologique → 9<n<83. Il n'y a pas que le nombre de répétition CAG qui compte pour exprimer ou pas la
maladie, il y aussi un paramètre moléculaire, certains sujets ont des blocs de CAG enchainée et d'autres ont des
CAG qui peuvent être espacés de 1 à quelques bases ce qui modifie la stabilité lors de la transmission
Maladies à polyglutamines : Elles sont caractérisées par une perte neuronale sélective malgré une expression
étendue de la protéine mutée et différente selon le gène. On ne sait pas pourquoi seulement certains neurones
sont mutés alors que les gènes mutés de la maladie sont présents et exprimés dans toutes les cellules.
Il y a une corrélation entre la taille de l'expansion et l'âge de début et la sévérité de la maladie.
=> Gain de fonction toxique (mutations perte de fonction dans le même gène donnent des signes différents
La maladie de Huntington est une maladie rare (1/20000). L'âge de début est entre 30 et 50 ans. Il y a un pic de
début de la maladie autour de 40 ans. 3 types de signes cliniques :
–la chorée (mouvement anormaux de type brusque, involontaire et incontrôlé des 4 membres, de la tête et
du tronc
–Troubles psychiatriques : trouble du caractère, changement de comportement, forme de dépression
sévères, trouble de l'humeur, idée fixes, comportement désinhibé ...
–Démence : détérioration des fonctions supérieures et cognitifs
Détérioration en 10 à 20 ans. Cette maladie est du à un perte neuronales dans le striatum et le cortex cérébrale
La protéine muée n'est pas bien détruite par les machineries des neurones et s'agrègent dans ces neurones.
5% des sujets ont une formes juvéniles : début avant l'âge de 20 ans, la clinique est différente (formes rigides,
akinétiques) et sévère. Il n'y a pas de chrorée ni de détérioration des fonctions cognitives. C'est surtout une
transmission paternelle, CAG>60. La maladie de l'enfance peut apparaître avant celle du père par anticipation
extrême.
Gène HD1, chromosome 4p16.3. L'expression est ubiquitaire
Plus on a de répétitions CAG, plus la maladie apparaît tôt.
Ceci fonctionne à l’échelle d'une population mais à l'échelle individuelle on ne peut pas établir un pronostic car
c'est très variable.
Plus on a de CAG plus la corrélation est étroite. Le nombre de CAG ne compte que pour 60% de la variabilité
de l'âge de début.
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