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en dessous de l’air ambiant ; le pouls est considérablement 
ralenti et les mouvements respiratoires diminuent.
L’hibernation de certains animaux comme l’ours brun 
est connue pour sa particularité : parfois la femelle donne 
nord de la Russie se place sur un amas de feuilles vers la 
 ; s’il n’est pas dérangé, cela durera 
à la mi-mars, il vit sur ses réserves nutritives entrepo-
sées dans ses tissus à la belle saison. L’écureuil emmagasine 
des noisettes dans une cachette, il peut se réveiller pour les 
consommer ; c’est un hibernant partiel. Le blaireau hiberne 
durant parfois près de dix semaines. Le loir se dresse une 
cachette protectrice et il y dort cinq mois sans manger. Les 
chauves-souris hibernent également et cela peut durer la 
moitié de l’année ; l
durant tout ce temps. Contrairement aux mammifères hiber-
nants qui recherchent des endroits protégés des intempé-
ries de l’hiver, les animaux « inférieurs » s’enterrent et leur 
température avoisine alors celle de l’extérieur. Naturelle-
ment, leur métabolisme s’abaisse. Les reptiles se cachent, 
salamandres, certains poissons s’ensevelissent sous le sol 
fabrique avec sa bave une sécrétion qui bouche l’entrée de 
sa coquille. Les insectes hibernent en stade larvaire, enve-
loppés dans un cocon. Les abeilles et guêpes dorment, 
enfouies dans leurs cachettes, tout l’hiver. Tous se raniment 
au printemps, dès que la température devient clémente.
L’hibernation est déterminée par l’abaissement de la tem-
retour de circonstances favorables. Ainsi, les ours mangent 
en abondance pour amasser des provisions en prévision de 
leur hibernation, de manière qu’ils ne sortent pas de leur