rénale et nous en possédons un million par rein à la naissance ; en pratique, ce débit est évalué
grâce à la formule de l'étude MDRD simplifiée (Modification of Diet in Renal Disease), à
partir du dosage de la créatinine sanguine, de l'âge, du sexe et de l'origine caucasienne ou
africaine
Ces deux notions sont assimilables en pratique courante.
Actuellement, c'est l'équation de l'étude MDRD qui est recommandée par la Société
francophone de néphrologie ; le DFG est exprimé en ml/min/1.73m².
Les cinq stades de l'IRC :• Stade 1 : DFG > 90 ; maladie rénale sans diminution du DFG
(absence d'IRC)
• Stade 2 : DFG entre 60 et 89 ; IRC légère
• Stade 3 : DFG entre 30 et 59 ; IRC modérée
• Stade 4 : DFG entre 15 et 29 ; IRC sévère
• Stade 5 : DFG < 15 ; IRC terminale
Au stade 1
Les deux cibles de l'intervention médicale sont le traitement de la cause de la maladie rénale
quand elle est identifiée et la préservation néphronique (le néphron est l'unité fonctionnelle du
rein).
Les deux causes les plus fréquentes d'atteinte rénale sont :
• le diabète de type 2 : à côté des mesures hygiéno-diététiques, absolument essentielles, les
antidiabétiques oraux appartiennent aux classes suivantes :
o biguanides (Metformine),
o sulfamides hypoglycémiants (Glibenclamide, Gliclazide, Glimépiride et Glipizide),
o inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase 4 (Saxagliptine, Sitagliptine et Vildagliptine)
o glinides (Répaglinide).
Si l'équilibre glycémique n'est pas obtenu, les injections des analogues du Glucagon Like
Peptide-1, Liraglutide ou Exénatide, peuvent retarder le recours à l'insuline.
• l'hypertension artérielle (HTA) avec différentes classes thérapeutiques, toujours associées
aux mesures hygiéno-diététiques :
o Bêtabloquants
o Diurétiques thiazidiques, de l'anse ou épargneurs de potassium
o Inhibiteurs calciques
o Inhibiteurs de la rénine
o Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC)
o Antagonistes de l'angiotensine II (ARA2)
o Antihypertenseurs d'action centrale
• Parmi les autres causes, les glomérulonéphrites chroniques peuvent être traitées par les
corticoïdes (prednisone), parfois associés aux immunosuppresseurs (cyclophosphamide,
melphalan, mycophénolate mofétil, ciclosporine).
La préservation néphronique est d'abord basée sur le maintien d'une pression artérielle
optimale (130/80 mmHg), la réduction de la protéinurie en deçà de 0.5 g/j ou chez le
diabétique, la diminution de la microalbuminurie en deçà de 300 mg/g créatininurie. Ces
objectifs requièrent la prescription d'IEC, ARA2 ou inhibiteurs de la rénine.
La préservation néphronique comporte également la prévention de la néphrotoxicité avec
l'éviction ou à défaut, l'utilisation raisonnée des antiinflammatoires non stéroïdiens, de