qui constituent des savoir-faire d´ej`a acquis ne demandant qu’`a ˆetre confront´es `a un flux
important de nouvelles donn´ees de qualit´e.
Du point de vue du diagnostic et de la mod´elisation, notre communaut´e est ´egalement
bien pr´esente sur la sc`ene internationale, aussi bien dans le domaine de la MHD (LESIA,
IAS, OCA) que du transfert de rayonnement, polaris´e ou non (OP, IAS, OCA, UNSA
et OMP) ; il faut aussi mentionner la contribution du LERMA en physique atomique
appliqu´ee `a l’astrophysique (e.g., collisions).
Enfin, les exp´eriences de MEDOC et de BASS 2000 pourraient ˆetre valoris´ees dans le
cadre d’une collaboration formelle avec le consortium am´ericain promoteur de l’ATST.
2.3 Instrumentation et technologie
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A l’heure actuelle des contacts sont ´etablis avec quatre industriels au sujet de l’´etude de
faisabilit´e du polissage et du contrˆole thermique du miroir primaire hors d’axe ; compte-
tenu de son exp´erience dans la confection de grandes optiques pour l’astronomie (en par-
ticulier, la fabrication du primaire de 1 m super-poli de TH´
EMIS) SAGEM-REOSC fait
partie de ceux-ci.
Dans le domaine de l’optique adaptative, une solution originale a ´et´e r´ecemment pro-
pos´ee pour le cas solaire, dans le visible (Molodij et al. 2002) ; il est en particulier
mentionn´e la possibilit´e de pouvoir corriger le front d’onde `a partir d’images autres que
celles de la granulation (e.g., la p´enombre d’une tache).
Compte-tenu de la couverture spectrale disponible, il est a priori envisageable de faire
valoir l’exp´erience dans les optiques d’analyse dites superachromatiques d´evelopp´ees `a
l’Observatoire de Paris (polarim`etre “Semel” au DASOP puis maintenant au LESIA) et
`a l’Observatoire Midi-Pyr´en´ees (avec ESPaDOnS pour le CFHT puis NARVAL pour le
TBL) pour la spectropolarim´etrie solaire et stellaire.
Enfin, le projet CALAS (PI : Nad`ege Meunier) d’imagerie grand champ `a la coupole
tourelle du Pic du Midi devrait aboutir vers 2005 ; ce projet fait appel `a un d´etecteur de
grandes dimensions utilisant la technologie CMOS dont le principal avantage par rapport
aux CCDs r´eside dans la rapidit´e de lecture. L’exp´erience de l’´equipe de l’OMP/Tarbes
qui sera acquise lors de la mise en œuvre de cette technologie pourrait donc ˆetre utilis´ee
dans le cadre d’une participation au d´eveloppement de l’ATST.
Bibliographie
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